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Les myélomes multiples

Myélomes multiples : les facteurs de risque

Aujourd’hui, on ne sait pas pourquoi certains plasmocytes deviennent anormaux et se mettent à s’accumuler de façon incontrôlée.

POUR EN SAVOIR PLUS

La gammapathie monoclonale de signification indéterminée (GMSI ou MGUS en anglais) précède dans la majorité des cas l’apparition d’un myélome. Découverte le plus souvent fortuitement à l’occasion d’un examen sanguin, ce trouble n’entraîne pas de symptôme visible : il s’agit de la présence de plasmocytes dans la moelle osseuse en quantité anormale. Elle concerne plus de 3 % des personnes âgées de plus de cinquante ans. Sur l’ensemble des patients concernés, seule une petite proportion verra leur GMSI évoluer en myélome et aucun signe ne permet d’identifier les profils à risque. Il n’existe pas à ce jour de traitement de la GMSI. Un suivi est proposé aux personnes concernées.

Selon les résultats de l’étude européenne EPILYMPH, les pesticides auraient un rôle néfaste et seraient le seul facteur de risque avéré.

L’exposition accidentelle à des radiations ionisantes à de fortes doses est un facteur de risque suspecté. Cependant, une large étude américaine portant sur les travailleurs de l’industrie nucléaire a montré peu de signes d’associations entre une exposition faible aux rayonnements ionisants et le risque de décès par myélome.

Récemment, une autre piste a également été investiguée par une équipe américaine : la stimulation chronique du système de défense de l’organisme par des lipides présents dans le sang serait, dans un contexte inflammatoire bien particulier, à l’origine du développement d’un myélome.

Il existe de rares formes familiales. On constate en effet que dans les familles où un membre est (ou a été) atteint d’un myélome, les autres membres de la famille ont un risque plus élevé d’être touchés. Ceci dit, dans la grande majorité des cas de myélome, on ne retrouve pas d’antécédents familiaux.


Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Professeur Hervé Avet-Loiseau, médecin à l’Institut universitaire du cancer de Toulouse et du Docteur Benoît Tessoulin, médecin au centre hospitalier de Nantes.