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Projet soutenu

Évaluer l’efficacité d’un programme d’activité physique adaptée contre les récidives des cancers du côlon

Un essai clinique international vérifie l’efficacité d’un programme d’activité physique adaptée sur la survie et les récidives de cancer après les traitements d’un cancer du côlon.

L’équipe de recherche du Pr Grégory Ninot de l’Université de Montpellier s’intéresse à la place des interventions non médicamenteuses (INM) dans les traitements proposés aux patients. Ces solutions font partie des soins de support en oncologie. Comment peuvent-elles s’intégrer durant les traitements des cancers et après ? Apportent-elles un réel bénéfice sur la santé, la durée de vie et/ou la durée de vie sans progression de la maladie ? Avec l’étude CHALLENGE, l’équipe de recherche universitaire collabore avec l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM) pour savoir si la mise en œuvre d’une INM comme un programme d’activité physique adaptée spécifique réduit le risque de récidive chez des patients ayant été traités pour un cancer du côlon non métastatique.

Contexte et objectif du projet

Chaque année en France, 44 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer du côlon ou du rectum. Si les traitements évoluent et font progresser le taux de survie à 5 ans - aujourd’hui 63 % - les récidives sont fréquentes. Les cancers colorectaux constituent encore la seconde cause de décès par cancer dans le pays. Dès 2006, des études de cohorte ont signalé qu’une pratique soutenue et régulière d’activité physique après le diagnostic du cancer du côlon était associée à une meilleure survie à cinq ans, l’effet étant particulièrement sensible chez ceux touchés par un cancer de stade II ou III. De plus, des travaux menés au Canada par le Pr Kerry Courneya ont montré que les patients atteints d’un cancer du côlon diminuaient plus leur niveau d’activité physique quotidienne que d’autres patients durant et après les traitements. Dès lors, des études ont montré les bénéfices sur la qualité de vie et l’autonomie de programmes d’activité physique adaptée (APA) prescrits par un médecin et supervisés par un professionnel en APA. Le suivi des patients sur le long terme a semblé indiquer des bénéfices sur la survie et la survie sans récidives sans pour autant le démontrer.

L’étude internationale intitulée CHALLENGE, un essai clinique randomisé de phase 3, a été initiée par l’équipe du Pr Courneya, pour tester l’efficacité d’une telle INM sur l’évolution des cancers du côlon après les traitements. De son côté, l’équipe codirigée par le Pr Grégory Ninot de l’Université de Montpellier au sein du laboratoire Epsylon s’intéresse depuis bientôt huit ans aux processus neuropsychologiques et comportementaux en oeuvre chez des personnes confrontées à une maladie chronique ou à un cancer. Cette équipe évalue notamment les bénéfices et les risques d’INM chez ces patients. Les outils d’analyse développés dans l’équipe de Grégory Ninot permettent d’apporter une expertise précieuse à l’essai CHALLENGE qui, en France, s’est ouvert au sein de l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM).

Très concrètement, les chercheurs montpelliérains évaluent, chez des patients qui ont terminé une chimiothérapie adjuvante pour un cancer du côlon, l’efficacité d’un programme d’activité physique structuré sur trois ans : trente patients seront recrutés à l’ICM et recevront un guide de recommandations en activité physique et en nutrition (dans le groupe « contrôle ») ou participeront à des séances d’activité physique proposées par un professionnel (deux séances hebdomadaires pendant trois ans) et recevront un soutien comportemental (groupe « expérimental »). Au-delà du suivi médical classique, les patients passeront des tests physiques, biologiques, répondront à des questionnaires portant notamment sur leur qualité de vie, leur anxiété ou leur fatigue. Une évaluation économique de leur parcours de santé sera aussi réalisée au cours de ces trois années. La survie sans maladie sera, quant à elle, évaluée pendant 10 ans. L’enjeu principal est de prouver dans quelle mesure une hausse significative de la pratique d’activité physique permet aux patients atteints de cancer du côlon de réduire les risques de récidive de cancer.

Le porteur de projet et l’équipe associée

Grégory Ninot, professeur à l’Université de Montpellier et chargé de valorisation scientifique des soins de support à l’ICM, diplômé en science du sport et en psychologie, coordonne la réalisation de l’essai CHALLENGE, dont le Pr Marc Ychou, Directeur général de l’ICM est l’investigateur principal. L’essai clinique bénéficie de l’expertise au sein de l’ICM du Département de soins de support dirigé par le Dr Pierre Senesse, de l’oncologue Fabienne Portales, d’une ingénieure et deux attachés de recherche clinique.

Notre soutien

En 2016, en partenariat avec l’Institut national du cancer, nous avons choisi de soutenir l’essai CHALLENGE (montant financé par la Fondation ARC : 32 000 € sur deux ans).


 


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