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Projet soutenu

Comprendre le rôle de l’épigénétique dans la résistance aux chimiothérapies des ostéosarcomes

Une étude pour explorer les changements épigénétiques sur l’ADN des cellules d’ostéosarcomes et leur implication dans la résistance aux chimiothérapies.
Les ostéosarcomes sont des cancers des os qui surviennent souvent à des âges précoces. Leur pronostic est mauvais, en particulier lorsque se développent des résistances aux chimiothérapies. Les mécanismes impliqués dans ces résistances n’ont pas encore été élucidés mais Benjamin Ory et son équipe « Génétique, épigénétique et stress cellulaire dans les pathologies osseuses » (au sein de l’UMR 1238, Université de Nantes/Inserm/CHU de Nantes) parient sur l’impact de phénomènes dits « épigénétiques » qui modifient l’expression des gènes. Partant de ce postulat, les chercheurs vont observer ces changements dans l’ADN des cellules de patients et décrire leur répercussion sur le comportement cellulaire.

Contexte et objectif du projet

L’ostéosarcome est le plus fréquent des cancers de l’os chez l’enfant et survient le plus souvent entre 15 et 19 ans. La prise en charge repose sur l’ablation de la tumeur et l’administration de chimiothérapies. Malheureusement, dans de nombreux cas, l’efficacité du traitement s’estompe rapidement : on parle alors de résistance au traitement. Le cancer primitif évolue alors en métastases, réduisant considérablement les chances de survie du malade qui passent de 65 % à 20 % à 5 ans. Alors que ces mécanismes de résistance sont très mal connus, Benjamin Ory et son équipe nantaise parient sur l’implication de phénomènes dits épigénétiques. Il s’agit de modifications chimiques qui surviennent sur l’ADN, via la fixation de petites molécules, et qui modifient l’expression des gènes portés par l’ADN. Ces modifications épigénétiques surviennent tout au long de la vie en réponse à des signaux internes physiologiques mais aussi à des perturbations environnementales, des maladies, du stress, etc. Or la chimiothérapie constitue justement un stress important susceptible d’entraîner de telles modifications épigénétiques, ce qui expliquerait l’apparition des résistances dans les cellules cancéreuses.

Le projet mené au sein de l’équipe de Benjamin Ory va consister à suivre la fixation des protéines « BET » sur l’ADN de cellules cancéreuses ; ces protéines se fixent en effet spontanément là où les modifications épigénétiques ont lieu. Les chercheurs utiliseront des lignées de cellules tumorales issues de patients et les exposeront in vitro à différents agents de chimiothérapie. L’objectif est de comparer les sites de fixations des protéines BET sur l’ADN de ces cellules avant et après l’apparition d’une résistance. Une fois ces sites détectés, les chercheurs analyseront les gènes situés à proximité, vérifieront si leur expression a été modifiée et s’ils peuvent être impliqués dans un processus de résistance. À terme, ils espèrent décrire un ou plusieurs mécanismes et découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques pour lutter contre ces résistances.

Le porteur du projet

Benjamin OryLe projet est porté par Benjamin Ory qui mobilisera sa jeune équipe (créée en 2017) constituée d’une quinzaine de chercheurs, ingénieurs, techniciens, étudiants. En travaillant sur les modifications épigénétiques dans les phénomènes de résistances des tumeurs osseuses, ils contribuent à clarifier les nombreux mécanismes impliqués dans l’apparition des sarcomes osseux, leur dissémination et les résistances aux traitements : autant de sujets qui animent les trois équipes de l’unité UMR 1238 Phys-OS Sarcomes osseux et remodelage des tissus calcifiés.

 

 

Notre soutien

Nous avons décidé de soutenir ce projet d’une durée de deux ans à hauteur de 50 000 euros.


 A. R.


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