Qu'est-ce que le cancer du col de l'utérus ?

Le cancer du col de l'utérus est une infection persistante qui se développe à partir des cellules du col de l'utérus. Il est principalement causé par des papillomavirus humains (HPV), qui se transmettent par voie sexuelle et touchent aussi bien les femmes que les hommes.

> Le #RapportPapilloma Afin d’éduquer sur cette IST méconnue qui passe souvent inaperçue, Le #RapportPapilloma est une BD sérieusement décalée, qui passe à la loupe toutes les interactions physiques pour éduquer sur les situations à risque et conclure sur une seule vérité : On n’empêchera pas l’HPV de papillonner, la seule solution c’est de se vacciner.

Il existe d’autres facteurs de risques, aussi appelés cofacteurs (tabagisme, VIH…). 

Le cancer du col de l’utérus en quelques chiffres : 

• C’est le 4^e cancer le plus courant chez la femme dans le monde.
• Chaque année, c’est près de 3 000 nouveaux cas diagnostiqués en France.
• 1 000 femmes en meurent chaque année.
• 80 % des femmes sont infectées par le virus HPV au moins une fois dans leur vie.

Les symptômes du cancer du col de l’utérus 

En l’absence de dépistage, certains symptômes doivent alerter :

• Saignements vaginaux anormaux (en dehors des périodes de règles)
• Douleurs au moment des rapports sexuels 
• Pertes vaginales inhabituelles
• Douleurs dans le bas-ventre (région abdominale inférieure)
• Douleurs lombaires

Si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes, consultez rapidement un professionnel de santé pour un dépistage et un diagnostic appropriés.

Découvrez notre brochure sur les cancers du col de l'utérus

L'importance du dépistage

Il se peut que le cancer du col de l’utérus ne cause aucun symptôme à un stade précoce de la maladie.

Le dépistage du cancer du col de l'utérus permet la détection des lésions précancéreuses et de les traiter avant qu'elles n'évoluent en cancer. 

90 % des cancers du col de l’utérus peuvent être évités. 

La vaccination contre le HPV est recommandée dès 11 ans chez la fille et le garçon.

Quand me faire dépister ?

• Si vous avez entre 25 et 29 ans, un frottis tous les 3 ans est recommandé.
• Si vous avez entre 30 et 65 ans, un test HPV tous les 5 ans est préconisé.

Comment se déroule le dépistage ?

Le dépistage se fait par un prélèvement ou frottis au niveau du col de l'utérus. Deux méthodes sont utilisées :

• L’examen cytologique avec une analyse des cellules pour détecter d'éventuelles anomalies.
• Le test HPV pour détecter la présence du virus.

Si le test est négatif, alors renouvelez le frottis selon les intervalles recommandés.

Si le test est positif, consultez votre gynécologue, médecin traitant ou sage-femme pour réaliser les examens nécessaires.

Les frais sont pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie.

La Fondation ARC et la recherche sur les cancers du col de l'utérus

Les 5 projets en détails

• 1 projet soutenu via notre appel à projets SIGN’IT - Signatures en immunothérapie, mené par Patrick Mehlen, directeur de recherche CNRS au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon, visant à savoir identifier à l’avance, parmi des patientes atteintes de cancers gynécologiques, celles qui seraient susceptibles de bénéficier d’un nouveau traitement anti-cancéreux, associé à une chimiothérapie et/ou une immunothérapie.

Actualités : Cancers de l’endomètre : les bases d’une nouvelle piste thérapeutique

Des travaux, que nous soutenons depuis 2021, posent des bases encourageantes pour envisager une nouvelle approche face aux cancers de l’endomètre avancés. Des données d’ordre biologique, permettant de comprendre les mécanismes en jeu, renforcent des résultats cliniques précoces. 

• 1 essai clinique financé par notre partenariat avec l’INCa sur les essais cliniques menés par les CLIP², le projet ANGELICA, mené par Isabelle Ray-Coquard, professeur en cancérologie médicale au Centre Léon Bérard à Lyon, dont l’objectif sera d’évaluer une nouvelle thérapie ciblée pour renforcer l’efficacité d’un médicament anti-angiogénique chez des patientes atteintes d’un cancer atteintes d'un cancer gynécologique en phase avancée ou métastatique. Cet essai sera co-financé par l’Institut national du cancer et la Fondation ARC.
• Soutien aux talents : 3 aides individuelles aux jeunes chercheurs à différentes étapes de leurs parcours, dont un projet mené par Nerea Muñoz, jeune médecin oncologue espagnole est doctorante au CRCL où elle mène son projet de thèse de doctorat « sur le mécanisme d'action d'un traitement innovant qui pourrait être capable d'inverser la résistance au traitement standard des tumeurs gynécologiques", et un autre par une jeune chercheuse doctorante à l’IPBS à Toulouse, Jeanne Chauvat,  finaliste de ma thèse en 180s,  dont l’objectif est la « Conception de nouveaux traitements anti-cancéreux ciblant l’interaction entre deux protéines de réparation de l’ADN ». Rendez-vous aux Journées Jeunes Chercheurs de la Fondation ARC pour en savoir plus ! Jeanne postule aux prix Jeunes Talents et au prix Kerner...