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Les néphroblastomes

Néphroblastomes : les facteurs de risque

Pour la majorité des patients, les causes du néphroblastome sont inconnues. Dans environ 10 % des cas, ce cancer est associé à des malformations et/ou à des syndromes de prédisposition aux cancers.

Des causes non identifiées

L’origine de la maladie demeure inconnue. Les études scientifiques n’ont pas identifié d’autre facteur de risque comme l’environnement, l’alimentation, les produits chimiques, les habitudes ou l’hygiène de vie familiale et personnelle ou encore des facteurs psychologiques ou affectifs.

La plupart des néphroblastomes survient de novo chez des enfants dénués d’antécédents familiaux, c’est-à-dire de manière isolée au sein d’une famille. Néanmoins, dans moins de 1 % des cas, une forme familiale est constatée et se manifeste par un risque très élevé pour l’enfant d’avoir une tumeur rénale si l’un de ses parents présente une anomalie génétique particulière qui a été transmise à l’enfant.


Des malformations associées dans 10 % des cas

Dans environ 10% des cas, le néphroblastome peut être associé à une ou plusieurs malformation(s) :

  • Gigantisme néonatal,
  • Hypertrophie des viscères et du pancréas,
  • Malformation rénale,
  • Trouble de la différenciation sexuelle,
  • Hémi-hypertrophie (une moitié du corps un peu plus développée que l’autre),
  • Aniridie (absence d’iris au niveau de l’oeil),
  • Anomalies génito-urinaires,
  • Ainsi que d’autres anomalies morphologiques et fonctionnelles.

L’apparition de ce cancer et la présence de ces malformations peuvent parfois être liées à des anomalies survenant dans une famille de gènes portés par le chromosome 11 qui contrôlent le développement du rein au stade embryonnaire. D’autres anomalies génétiques peuvent être retrouvées dans d’autres régions des chromosomes et prédisposent à ce cancer. 

Certains syndromes (syndrome de Wiedemann-Beckwith, syndrome de Denys-Drash, syndromes WAGR et de Perlman) à l’origine de ces malformations sont associés à des cas de néphroblastomes. Lorsque l’un de ces syndromes est identifié chez un enfant, une surveillance est en général mise en place afin de dépister le plus tôt possible la survenue d’un néphroblastome. 

Pour aller plus loin

Parfois, c’est le diagnostic du néphroblastome qui incite à revoir l’histoire clinique du patient et à effectuer des examens complémentaires permettant de diagnostiquer l’un de ces syndromes passés inaperçus jusque-là. Ces malformations résultent le plus souvent d’anomalies congénitales non héritées des parents et non transmissibles mais une consultation d’oncogénétique est importante pour évaluer le risque d’une prédisposition génétique et les risques éventuels pour le reste de la fratrie et la descendance.


Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Dr Arnauld Verschuur, pédiatre-oncologue, Service d’Hématologie- Oncologie Pédiatrique à l’Hôpital d’Enfants de la Timone à Marseille et du Dr Claudia Pasqualini, pédiatreoncologue à l’Institut Gustave Roussy à Villejuif.