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Projet soutenu

Prédire la réponse à la combinaison radiothérapie et immunothérapie dans les cancers ORL localement avancés

L’immunothérapie améliore le contrôle de la tumeur chez 10 à 20 % des patients atteints de cancers ORL localement avancés en récidive. La combinaison radiothérapie et immunothérapie est prometteuse pour améliorer la survie des patients atteints d’un cancer ORL localement avancé, qui n’est que d’environ 30 % à 5 ans.

Julian Biau et Emmanuel Chautard, au centre de lutte contre le cancer Jean PERRIN à Clermont-Ferrand (Inserm U1240 IMoST), cherchent à identifier les patients qui répondront à l’immunothérapie afin d’éviter un traitement inutile pour les autres. Pour cela, ils étudieront le fonctionnement du système immunitaire au sein de la tumeur à partir d’échantillons de patients débutant une immunothérapie et tenteront de découvrir des marqueurs prédictifs du succès de cette combinaison. Nous soutenons ce projet, dans le cadre de l’appel à projet Sign’It, à hauteur de 166 525 € sur 24 mois.

Contexte et objectif du projet

Les cancers ORL se classent au 5e rang de la mortalité par cancer en France. Au moment du diagnostic, plus de 60 % des patients se présentent avec un stade localement avancé et leur survie à 5 ans n’est que de 30 % après radiothérapie. L’évolution est imprévisible, avec des réponses au traitement variées pour des tumeurs de même taille et de même stade.

Récemment, des travaux ont mis en avant le rôle du système immunitaire dans le développement et la progression des cancers ORL. Les cellules tumorales interagissent avec celui-ci et perturbent sa réponse, le rendant impuissant à contrôler la croissance tumorale. Les nouveaux traitements d’immunothérapie visent justement à restaurer les capacités du système immunitaire à reconnaitre et détruire efficacement les cellules tumorales. L’un de ces traitements, le pembrolizumab, a montré son efficacité chez 10 à 20 % de patients atteints de cancer ORL localement avancé en récidive et exprimant la protéine PD-L1 au sein de la tumeur, cible de ce médicament. L’objectif est maintenant de réussir à prédire quels patients répondront à l’association radiothérapie et immunothérapie pour ne l’administrer qu’à ceux qui en tireront bénéfice.

Pour cela, Julian Biau et Emmanuel Chautard, au Centre de lutte contre le cancer Jean PERRIN à Clermont-Ferrand (Inserm U1240 IMoST), vont étudier des échantillons tumoraux prélevés au moment du diagnostic dans le cadre d’un essai clinique coordonné par le GORTEC (Groupe d’oncologie radiothérapie tête et cou fédérant une centaine de centres pour des essais cliniques). Cet essai clinique a permis de comparer l’efficacité du pembrolizumab et d’une thérapie ciblée, en association avec la radiothérapie chez 133 patients atteints de cancer ORL localement avancé. Les chercheurs vont analyser le fonctionnement du système immunitaire au sein de ces tumeurs et tenter de découvrir des biomarqueurs de la réponse à la combinaison radiothérapie et immunothérapie.

En pratique, les chercheurs exploreront la nature, la quantité et la localisation des différentes cellules immunitaires dans les tumeurs, ils étudieront les gènes qu’elles expriment et les protéines qui en résultent. Puis, ils corréleront ces paramètres et les données médicales (contrôle ou progression de la tumeur, survie sans rechute) afin d’identifier ceux qui sont prédictifs des réponses cliniques observées. Les scientifiques espèrent comprendre la réponse ou, au contraire, l’absence de réponse à l’immunothérapie pour éventuellement découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques, et identifier un ou plusieurs biomarqueurs de réponse à ce traitement.

Le porteur du projet

Julian BiauJulian Biau, radiothérapeute dans le département d’oncologie au Centre Jean PERRIN à Clermont-Ferrand, est le porteur du projet. Il est chercheur au sein du laboratoire INSERM/Université Clermont Auvergne « Imagerie Moléculaire et Stratégies Théranostiques » (U1240 IMoST). Pour ce projet, il travaille en étroite collaboration avec Emmanuel Chautard, chercheur dans le même laboratoire. Tous deux ont déjà collaboré à de nombreuses reprises sur des projets destinés à comprendre les phénomènes de résistance à la radiothérapie. Au total cinq personnes de l’équipe sont mobilisées à temps plein pour l’analyse cellulaire et moléculaire des échantillons tumoraux. Les données cliniques sont collectées dans le cadre de l’essai PembroRad promu par le GORTEC (Groupe d’oncologie radiothérapie tête et cou fédérant une centaine de centres pour des essais cliniques) et coordonné par le Pr Jean Bourhis.

Notre soutien

Nous soutenons ce projet à hauteur de 166 525 € sur 24 mois.


A. R.


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