Back to top
Intro donation

Contribuer

à la recherche sur le cancer

Contribuer à la recherche sur le cancer :

Contribuer à la recherche sur le cancer :

Don ponctuel
Don mensuel
Punctual donation buttons
regular_donation

Le Prix Hélène Starck 2019

Créé en 1999, le Prix Hélène Starck récompense des jeunes chercheurs soutenus par la Fondation ARC pour la présentation de leurs travaux.

Le Président du jury scientifique, le Pr Eric Solary, a salué la qualité des travaux présentés cette année avant de désigner les sept lauréats des Prix Hélène Starck : « Chaque année, parmi les nombreux dossiers qui sont présentés, les experts scientifiques de la Fondation ARC sélectionnent les meilleurs jeunes chercheurs afin qu’ils soient soutenus dans leurs travaux. Les travaux présentés au cours de ces journées ont eux aussi été choisis pour finalement ne distinguer que quelques lauréats. Cette année, nous avons eu la chance d’écouter et de suivre des présentations d’une qualité exceptionnelle. »

 

Les Prix Hélène Starck des meilleures communications orales ont été décernés à :

 

Claudie BoscClaudie Bosc, doctorante au sein du Centre de recherche en cancérologie de Toulouse dans l’équipe du Dr Jean-Emmanuel Sarry. Elle a été récompensée pour ses travaux sur la leucémie aiguë myéloïde au cours desquels, par une approche originale, à l’échelle de la cellule unique, elle a pu étudier et décrypter le rôle des mitochondries dans le métabolisme des cellules leucémiques et dans leur résistance à certaines chimiothérapies et thérapies ciblées. Ses résultats ont permis de proposer l’utilisation d’une thérapie ciblée pour renforcer l’efficacité des traitements contre cette leucémie.

 

Marianne BurbageMarianne Burbage, post-doctorante à l’Institut Curie (Paris) dans l’équipe du Dr Sebastian Amigorena. Proposant une nouvelle approche d’immunothérapie, elle s’est intéressée à l’activation dans les cellules tumorales de parties du génome, appelées des « rétroéléments endogènes », générant des antigènes pouvant être reconnus par le système immunitaire. Ses résultats pourraient, à terme, contribuer au développement de vaccins contre les cancers, soit préventifs, soit thérapeutiques.

 

Julien GrenierJulien Grenier, doctorant au Centre de recherche en cancérologie de Marseille dans l’équipe du Dr Michel Aurrand-Lions. Il réalise ses travaux de thèse sur la leucémie aigüe myéloïde. Cette pathologie curable présente des rechutes relativement fréquentes à cause de rares cellules souches leucémiques résistantes aux traitements qui se nichent au sein de la moelle osseuse. Ses travaux lui ont permis de découvrir de nouveaux mécanismes moléculaires qui impliquent la protéine JAM-C et favorisent la maintenance des cellules souches leucémiques dans la moelle osseuse. Les résultats obtenus lui permettent de proposer de nouveaux tests diagnostiques prédictifs de la rechute et ouvrent la voie à la mise au point de nouveaux traitements capables d’éradiquer les cellules souches leucémiques.

 

Les Prix Hélène Starck des meilleurs posters ont été attribués à :

 

Josquin MoralyJosquin Moraly, étudiant en master 2 au sein de l’Institut Neckert-Enfants malades (Paris) dans l’équipe du Pr Vahid Asnafi. Son travail porte sur le lymphome anaplasique à grandes cellules qui touche le plus souvent des enfants et de jeunes adultes. Ses recherches ont pu mettre en avant le rôle de la protéine CD47, présente à la surface des cellules du lymphome, qui agit comme un frein à la réponse immunitaire. Ses résultats ouvrent ainsi la voie à de nouvelles immunothérapies contre les lymphomes.

 

Anna-Line CalatayudAnna-Line Calatayud, doctorante au sein du Centre de recherche des cordeliers (Paris) sous la direction du Dr Sandra Rebouissou et le Pr. Jessica Zucman-Rossi. Au cours de sa thèse, elle a étudié les conséquences de l’inactivation d’un gène appelé RPS6KA3 dans le carcinome hépatocellulaire. Ce travail lui a permis de montrer l’implication d’une « voie de signalisation » contre laquelle existent des thérapies ciblées, une voie prometteuse pour traiter ces cancers du foie.

 

An ThysAn Thys, post-doctorante au Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes-Angers au sein de l’équipe du Dr Nicolas Bidère. En travaillant sur les mécanismes qui contrôlent la survie aberrante des lymphomes B diffus à grandes cellules, elle a pu montrer l’importance d’une protéine normalement dans le contrôle de la migration et l’activation du système immunitaire. Ces découvertes ouvrent une nouvelle piste de recherche contre ces lymphomes très agressifs.

 

Adrien PresleAdrien Presle, doctorant à l’Institut Pasteur dans l’équipe du Dr Arnaud Echard, sous la supervision du Dr Neetu Gupta-Rossi. Il s’est intéressé au « midbody », une structure se formant au cours de la division d’une cellule. Lors de ses recherches, il a pu mettre en évidence le mécanisme biologique par lequel les « midbody » s’accumulent à la surface des cellules, mécanisme que les cellules cancéreuses exploitent afin de stimuler leur prolifération.

 



Crédits photos : Eric M./Fondation ARC • Fondation ARC