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Les cancers de la thyroïde

Cancers de la thyroïde : vivre avec et après la maladie

Le traitement à vie par une hormone thyroïdienne de remplacement est la principale conséquence de la prise en charge d’un cancer de la thyroïde.

Le soutien psychologique

Après le diagnostic d’un cancer, le ou la patient(e) peut ressentir différentes émotions, parfois contradictoires.

Pour en savoir plus

Il ou elle peut éprouver des sentiments allant de l’optimisme au désespoir, du courage à l’anxiété selon les moments. Ses proches aussi peuvent être significativement affectés.

Toutes ces réactions sont parfaitement normales chez des personnes confrontées à un bouleversement de leur vie. En général, les patients réagissent mieux face au choc émotionnel s’ils peuvent en parler ouvertement avec leur famille ou des amis. Des questions sur l’avenir, outre les interrogations plus immédiates concernant les examens, le traitement, le séjour à l’hôpital, les frais médicaux, se posent souvent. En parler avec les médecins, les infirmières et les autres membres du personnel soignant, en particulier dans le contexte des consultations d'annonces de la maladie cancéreuse, peut aider à soulager l’inquiétude. Les patients doivent participer activement à leur « prise en charge » en posant des questions sur leur maladie et son traitement. Il peut être utile de consigner par écrit les questions à poser au médecin au moment où elles viennent à l’esprit. La prise de notes lors de la visite médicale peut aider à se remémorer un sujet particulier de la discussion. Il ne faut pas hésiter à demander au médecin d’expliquer tous les points qui ne paraissent pas suffisamment clairs.

Les patients peuvent avoir beaucoup de questions médicales importantes à poser ; le médecin est la personne la mieux placée pour y répondre. Par ailleurs, la rencontre avec un psychologue ou un psycho-oncologue peut être proposée aux patients qui en ont besoin.

Le service social de l’hôpital ou de la clinique peut aussi orienter le malade ou ses proches pour tous les aspects pratiques gravitant autour de la maladie : soutien psychologique, aides financières, transport, soins à domicile. Enfin, les associations de patients sont très actives : elles délivrent des informations sur la maladie, les traitements, les droits des patients. Elles proposent aussi souvent un soutien au malade par le biais d’une ligne d’appel téléphonique dédiée ou de réunions entre patients.


La surveillance des récidives

Après une thyroïdectomie totale et une irathérapie, un bilan biologique est réalisé trois mois après le traitement. Il permet d’adapter le traitement hormonal.

Ensuite, dans les six à douze mois après le traitement initial, un bilan plus complet est réalisé pour vérifier l’absence de récidives. Il comporte deux examens :

  • une échographie cervicale. Elle permet de vérifier l’absence de cellules thyroïdiennes, qu’elles soient normales ou cancéreuses et de rechercher la présence de métastases ;
  • un dosage de la thyroglobuline. La thyroglobuline est produite exclusivement par les cellules d’origine thyroïdienne, normales ou cancéreuses. Rechercher des traces de thyroglobuline dans le sang permet de savoir si certaines cellules ont pu échapper au traitement. Ce dosage peut être fait après deux injections de rhTSH pour augmenter l’activité de ces cellules résiduelles et donc mieux les détecter. Des anticorps antithyroglobulines sont aussi recherchés pour aider l’interprétation du dosage de la thyroglobuline.

Si le bilan est normal (absence d’adénopathies cliniques ou échographiques, dosages satisfaisants), les risques de récidives sont faibles. Dans le cas contraire, une prise en charge spécifique est proposée. On parle de rémission après cinq ans de surveillance sans récidive : dès lors, un suivi plus espacé mais régulier sera programmé selon les caractéristiques propres au patient et à l’histoire de sa maladie.

Contacts utiles

L’institut national du cancer (INCa)

propose un site Internet d’information www.e-cancer.fr et un service d’écoute au 0 805 123 125 (service et appel gratuits du lundi au vendredi, de 9h à 19h et le samedi de 9h à 14h).

 

L’association ARCAGY

propose un dossier d’information sur les cancers de la thyroïde.
www.arcagy.org/infocancer

 

L’association française des malades de la thyroïde

propose un site internet et des services dédiés aux malades de la thyroïde.
www.asso-malades-thyroide.org 

 

Vivre sans thyroïde

est un forum de discussion et d’entraide qui permet aux patients de trouver des informations, du soutien et des échanges d’expérience.
www.forum-thyroide.net


Ce dossier a bénéficié du concours du Professeur Philippe Caron, chef du service d’endocrinologie et maladies métaboliques à l’hôpital Larrey (CHU), Toulouse.