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Les cancers du rein

Cancers du rein : les facteurs de risque

Il est toujours difficile de savoir pourquoi un cancer se développe. Cependant, plusieurs facteurs de risque de cancer du rein ont été identifiés, comme l’âge ou le tabagisme.

L’exposition à certains facteurs, évitables ou non, peut être associée à l’apparition d’un cancer.

Lorsqu’une personne a été exposée à un ou plusieurs de ces facteurs, elle ne développera pas nécessairement la maladie, mais son risque de cancer s’élève. On distingue trois grandes catégories de facteurs de risque de cancer du rein.


Les antécédents personnels

Outre l’âge et le sexe, d’autres facteurs sont clairement reconnus comme augmentant le risque de cancer du rein. Les personnes atteintes d’insuffisance rénale et traitées par dialyse ont un risque de cancer du rein multiplié par dix par rapport à la population générale. Dans une moindre mesure, la survenue du cancer du rein augmente légèrement dans la population des personnes souffrant d’hypertension artérielle ou d’obésité.


Le tabagisme et les facteurs environnementaux

Une personne qui fume multiplie par deux son risque de développer la maladie par rapport au risque encouru par un non-fumeur. L’exposition professionnelle à certaines substances comme le cadmium, le plomb, les hydrocarbures ou le trichloroéthylène (industrie chimique, pétrolière…) est également évoquée comme facteur de risque de développer la maladie. Les données sont toutefois encore incertaines.


Les prédispositions familiales

Pour en savoir plus

La plupart des cancers du rein n’ont pas d’origine héréditaire. Cependant, dans quelques familles, le risque de cancer du rein est supérieur à celui observé dans le reste de la population. On estime que 1 à 2 % des cas de carcinomes rénaux à cellules claires sont d’origine familiale. Ces derniers sont causés par la transmission de gènes mutés qui augmentent les risques de développer des tumeurs. Dans la majorité des cas, il s’agit de la mutation génétique du gène VHL : elle prédispose au syndrome de von Hippel-Lindau qui est associé à l’apparition de tumeurs bénignes ou malignes, comme les cancers rénaux et les tumeurs des glandes surrénales. Plus rarement, il a été mis en évidence que d’autres maladies héréditaires très rares comme la sclérose tubéreuse de Bourneville ou le syndrome de Birt-Hogg-Dubé prédisposaient aux cancers rénaux.

 

 


Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Dr Bernard Escudier, Gustave Roussy (Villejuif) et du Pr Jean-Jacques Patard, service d'urologie au CHU Bicêtre (Kremlin-Bicêtre).