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Les cancers du rein

Cancers du rein : les espoirs de la recherche

La recherche sur le cancer du rein a pris un essor particulier grâce à la biologie moléculaire qui a permis le développement et l’amélioration des traitements médicamenteux mais aussi grâce aux progrès techniques qui rendent la chirurgie et la radiothérapie toujours plus efficaces et précises.

Améliorer la personnalisation du traitement

Aujourd’hui, l’objectif des praticiens est de personnaliser le traitement de chaque patient, selon ses caractéristiques propres. Pour cela, une grande part de la recherche s’attelle à identifier les gènes spécifiques des tumeurs du rein. Si on compare le profil génétique de plusieurs tumeurs, il est possible de distinguer des différences – on parle de « signatures moléculaires » – entre celles qui ne récidivent pas et celles qui rechutent rapidement. Plusieurs gènes ont d’ores et déjà été identifiés comme jouant un rôle pronostique sur l’évolution de la maladie (TBR1, BAP1…). Aujourd’hui, l’objectif est de développer des outils pour systématiser la recherche de ces gènes dès le diagnostic : cela permettrait de déterminer pour chaque patient l’agressivité de la tumeur et de personnaliser la stratégie thérapeutique.

Trouver de nouvelles thérapies ciblées

Plusieurs thérapies ciblées sont aujourd’hui efficaces contre le cancer du rein et les essais cliniques se poursuivent : ils étudient l’efficacité de nouveaux inhibiteurs de mTOR ou d’antiangiogéniques mais aussi d’autres familles de molécules qui ont un mécanisme d’action différent. D’autres études cliniques consistent à évaluer des séquences ou des associations de traitements innovants afin d’apprécier si l’action contre la tumeur peut être renforcée.

Mieux exploiter le système immunitaire

L’immunothérapie pourrait connaître un second souffle grâce au développement de stratégies plus ciblées : ces médicaments, encore à l’étude, cherchent à cibler certains acteurs clés de l’immunité du patient pour restaurer l’action antitumorale de son système de défense naturel. Ces molécules seraient plus spécifiques que l’IL2 ou l’IFNα et donc plus efficaces. Les premières données obtenues chez l’homme sont encourageantes.

Mettre au point des méthodes d’ablation mini-invasives

Parallèlement aux progrès récents de la chirurgie robotique (voir Les traitements, page 20), plusieurs techniques sont aujourd’hui étudiées pour détruire la tumeur : les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU), la thermothérapie micro-ondes ou la thermothérapie induite par laser (LITT) sont trois techniques qui consistent à appliquer une source d’énergie dont la chaleur détruit les cellules tumorales. La source d’énergie (ultrasons, micro-ondes ou laser) est appliquée au contact de la tumeur par le biais d’une fine sonde introduite à travers la peau. De telles méthodes permettraient d’être le moins invasif possible et ainsi de traiter des patients fragiles, non éligibles à la chirurgie.

Développer le recours à la radiothérapie

Aujourd’hui, la radiothérapie n’est pas utilisée pour traiter les tumeurs du rein localisées. Le développement de nouveaux appareillages sophistiqués ouvre de nouveaux horizons. La stéréotaxie, par exemple, permet d’irradier la zone tumorale de manière beaucoup plus précise que la radiothérapie classique, notamment grâce à un système de guidage par imagerie. Si son efficacité dans les cas de cancers du rein est confirmée à travers des essais cliniques, elle pourrait être utile pour les patients non éligibles à la chirurgie.

La Fondation ARC et la recherche sur les cancers du sein

La Fondation ARC permet la mise en œuvre de projets dont l’objectif est de caractériser les mécanismes biologiques impliqués dans les cancers du rein et de développer de nouvelles stratégies pour mieux les diagnostiquer et les traiter. De 2010 à 2014, 75 projets en lien avec les cancers du rein ont reçu le soutien de la Fondation ARC pour un montant global de plus de 6,3 millions d’euros.

 

Identifier de nouvelles caractéristiques des cancers du rein

Plusieurs équipes sélectionnées par la Fondation ARC recherchent comment les tumeurs rénales se forment, se développent puis se disséminent dans l’organisme. Elles étudient le métabolisme utilisé par les cellules cancéreuses pour leur croissance, les signaux internes qui déclenchent leur prolifération et ceux qui leur permettent de migrer jusqu’aux vaisseaux sanguins. D’autres équipes s’intéressent au fonctionnement des « cellules souches cancéreuses » qui parviennent à reformer une tumeur après un protocole de chimiothérapie ou de radiothérapie. Ces projets visent à identifier les cibles de nouveaux traitements à développer.

 

Améliorer le diagnostic des cancers du rein pour mieux les traiter

La Fondation ARC permet le développement de nouvelles approches pour mieux détecter les tumeurs rénales, telles que la compilation informatisée des résultats de différents examens d’imagerie ou la détection de nouveaux marqueurs sanguins. Afin de mieux caractériser les tumeurs rénales et choisir le traitement le plus adapté, des équipes sélectionnées par la Fondation ARC analysent les caractéristiques génétiques des différentes formes de cancers du rein.

 

Optimiser les traitements existants

Des équipes soutenues par la Fondation ARC travaillent à optimiser les récentes immunothérapies et en développer de nouvelles. Elles s’intéressent aux « stratagèmes » utilisés par les tumeurs rénales pour détourner les réactions de l’organisme, telles que l’inflammation et la réponse immunitaire, à leur profit. D’autres équipes poursuivent l’identification des chimiothérapies ou radiothérapies les moins à risque de détruire les défenses immunitaires des patients. La Fondation ARC a choisi de financer d’autres projets dont l’objectif est d’optimiser l’utilisation des traitements existants, en identifiant par exemple les patients pour qui les traitements antiangiogéniques sont efficaces et bien tolérés. La prise par voie orale des médicaments de chimiothérapie et les effets secondaires ressentis par le malade font aussi l’objet d’une étude financée. Par ailleurs, la Fondation ARC a sélectionné un projet sur la mise au point d’un système d’imagerie spécifique pour guider le retrait chirurgical de tumeurs rénales de petite taille.


Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Dr Bernard Escudier, Gustave Roussy (Villejuif) et du Pr Jean-Jacques Patard, service d'urologie au CHU Bicêtre (Kremlin-Bicêtre).