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Les cancers de la peau

Cancers de la peau : les espoirs de la recherche

Les patients atteints de cancers de la peau ont été les premiers à bénéficier des progrès considérables liés à l'arrivée des thérapies ciblées et de l'immunothérapie. Les essais se poursuivent et nécessitent une contribution active des patients.

Combiner les molécules

De nombreux essais cliniques évaluent de nouvelles combinaisons de molécules de thérapie ciblée et d'immunothérapie disponibles. Des premiers résultats montrent par exemple que l'ipilimumab (un anti-CTLA4) associé au nivolumab (anti-PD1) permet une augmentation de la survie des patients atteints d'un stade avancé de mélanome. On commence à évaluer des combinaisons entre thérapies ciblées et immunothérapie.

Pour lutter contre les métastases cérébrales, qui sont de mauvais pronostic, deux types de combinaisons de molécules donnent des résultats encourageants : une combinaison d’immunothérapie (ipilimumab + nivolumab) et une combinaison de thérapies ciblées (dabrafenib + trametinib).

Disposer d'un traitement adjuvant

Après le traitement initial, c'est-à-dire l'ablation de la tumeur et des ganglions métastatiques par chirurgie, l’immunothérapie par anti-PD1 (nivolumab ou pembrolizumab) ou la combinaison de thérapies ciblées (dabrafenib + trametinib) permettent de diminuer le risque de récidive. Ces traitements seront probablement bientôt accessibles sur le marché.

Comprendre les résistances aux thérapies ciblées

Les thérapies ciblées peuvent, chez certains patients, montrer une efficacité impressionnante dès les premières semaines de traitement. Malheureusement cette efficacité n’est souvent que transitoire, la croissance tumorale reprenant alors après quelques semaines ou quelques mois de traitement. Les travaux de recherche fondamentale sont indispensables pour comprendre la biologie des cellules cancéreuses et identifier les mécanismes responsables de ces phénomènes de résistance. Tout l’enjeu est d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour contrer ou contourner ces résistances, voire d’identifier des leviers plus efficaces. Les mécanismes dans lesquels sont impliquées les protéines BRAF et MEK, des « MAP-kinases » sont évidemment étudiés de près mais n’excluent pas d’autres pistes de recherche.

Identifier des biomarqueurs prédictifs de l’efficacité des immunothérapies

Si elles sont durablement efficaces chez environ 40 à 50 % des patients, les immunothérapies qui utilisent des anti PD-1 et des anti CTLA-4 ne présentent pas de bénéfice pour la majorité restante. Savoir identifier a priori les patients susceptibles d’en bénéficier est donc un enjeu majeur pour le développement clinique de ces thérapies. En 2017, la Fondation ARC a ainsi fait le choix de soutenir l'étude CHECK’UP dont l’objectif est d'identifier des signatures prédictives d’une réponse positive aux immunothérapies antiPD-1 et anti PD-L1.

La Fondation ARC et la recherche sur les cancers de la peau

La Fondation ARC soutient des projets de recherche portant sur les mécanismes biologiques impliqués dans l’apparition des différents types de cancers de la peau, l’évolution rapide de certains de ces cancers et leur résistance éventuelle aux traitements actuels. Ces travaux ouvrent la voie au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques. De 2013 à 2017, 194 projets en lien avec les cancers de la peau ont reçu le soutien de la Fondation ARC pour un montant de 17,3 millions d’euros.

Comprendre la formation et le développement des cancers de la peau

Les cancers de la peau : une histoire de gènes.
Plusieurs projets soutenus par la Fondation ARC portent sur les mécanismes moléculaires à l’origine des cancers de la peau. Certains d’entre eux s’intéressent au rôle des altérations génétiques : comment apparaissent-elles ? comment entraînent-elles la transformation d’une cellule saine en cellule cancéreuse ? Une mauvaise réparation des dommages causés à l’ADN, une mauvaise lecture du code génétique ou encore des modifications dites « épigénétiques » de l’ADN font partie des pistes explorées qui peuvent causer un fonctionnement anormal de la cellule. De nombreuses études cherchent également à identifier les protéines impliquées dans la multiplication incontrôlée des cellules cancéreuses et dans leur résistance aux traitements actuels. La recherche et la caractérisation de nouvelles protéines responsables de la croissance des tumeurs de la peau permettra aussi aux chercheurs de mieux comprendre comment utiliser les thérapies ciblées, ou d’en développer de nouvelles.

 

Le microenvironnement tumoral

La Fondation ARC soutient également des équipes qui étudient comment les cellules, entourant la tumeur, peuvent favoriser la croissance tumorale et la dissémination des cellules tumorales. De nombreux projets s’intéressent à la formation de nouveaux vaisseaux sanguins ou lymphatiques à proximité de la tumeur, ou encore à la production par des cellules saines environnantes de molécules favorisant la prolifération ou la migration des cellules cancéreuses.

 

Le rôle du système immunitaire

D’autres travaux portent sur le fonctionnement du système immunitaire et sur son rôle au sein de la tumeur. En effet, lorsque les cellules immunitaires y pénètrent, les chercheurs ont montré que leur capacité à détruire les cellules tumorales était perturbée. Avec l’appui de la Fondation ARC, ils travaillent à mieux comprendre comment réactiver leur pleine capacité anti-tumorale afin de s’en servir d’arme contre la tumeur. Ces travaux devraient contribuer au développement de nouvelles immunothérapies et permettre d’améliorer l’efficacité d’autres traitements comme la chimiothérapie ou la radiothérapie.

 

Améliorer la prise en charge

Des chercheurs mettent au point grâce au soutien de la Fondation ARC des nouvelles techniques d’imagerie ou des tests sanguins pour mieux suivre la progression de la maladie et évaluer l’efficacité des traitements. Certains explorent de nouveaux marqueurs permettant de prédire l’efficacité des traitements ou d’anticiper des résistances potentielles afin de personnaliser au mieux le traitement de chaque patient. Les chercheurs développent également de nouvelles molécules thérapeutiques et de nouvelles associations de traitements visant à combattre les cancers de la peau.


Ce dossier a été réalisé avec le concours du Pr Caroline Robert, chef du département de dermatologie de Gustave Roussy (Villejuif) et du Pr Philippe Saiag, chef de service de dermatologie générale et oncologique de l'hôpital Ambroise Paré (Boulogne-Billancourt).