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Témoignages

Témoignage de Jean-Christophe

« Si dans l’avenir, la recherche permet de guérir définitivement le cancer, ce sera extraordinaire ! »


 


Témoignage de Valérie

Je suis fière de témoigner pour redonner espoir à tous les malades qui luttent contre le cancer et à ceux qui les entourent.
Valérie
Crédit : Vincent Krieger Fondation ARC

Décembre 2017, les mauvaises nouvelles pleuvent. L’annonce de mon cancer en fait partie. Malgré les incertitudes qui se présentent, je sais que la situation n’est pas irréversible. Je vais devoir me battre, aller vers l’inconnu mais la Lumière est devant. Je suis prête à m’abandonner entre les mains des médecins qui en savent bien plus que moi, je suis aimée et entourée par mon mari, mes 2 enfants chéris, ma famille et mes amis. C’est donc un premier triathlon qui se présente à moi en 2018 : opérations, chimiothérapie et radiothérapie. Heureusement, ma foi et mes proches m’ont soutenue pendant cette année chaotique.

 

Lorsque je tombe par hasard sur l’annonce du Triathlon des Roses de la Fondation ARC, le clin Dieu est là !  C’est une évidence : l’occasion m’est donnée de fêter la fin de ma première année sans traitements « lourds ». Je sais que le sport est primordial dans le processus de guérison. Alors, c’est parti, je m’inscris, je me lance à la découverte de ce défi sportif et solidaire ! Je me sens en forme, j’ai confiance et envie de me dépasser. 

 

Je m’entraîne, lance ma page de collecte au profit de la Fondation ARC, les dons suivent… Je suis touchée par tous ces donateurs, petits ou grands, peu importe, on avance ensemble car nous sommes tous concernés !

Une amie chère m’accompagne la première année, chacune en individuel, c’était important pour moi de relever ce challenge seule. Puis ce sont mes enfants qui font équipe ensemble… et les donateurs continuent chaque année à me soutenir.

 

Depuis 5 ans maintenant, je cours ayant en mémoire les anges qui m’ont devancée et une liste de malades qui se battent. Ils me donnent des ailes pour enchaîner les trois disciplines et aller vers la ligne d’arrivée dans une ambiance saine, sportive et emprunte d’entraide.

Je suis ravie de nager, pédaler et courir pour faire avancer la recherche. Je suis fière de témoigner pour redonner espoir à tous les malades qui luttent contre le cancer et à ceux qui les entourent. Je suis debout, grâce aux médecins qui ont pris soin de moi, grâce aux recherches et aux traitements dont j’ai bénéficié. Ensemble, nous pouvons faire reculer le cancer !

Valérie

Nous remercions Valérie pour son témoignage porteur d'espoir.


 


Témoignage de Sophie

Ma fille a pu bénéficier d'un traitement innovant.

En 2020, ma fille Éloane a commencé à ressentir de vives douleurs au niveau des épaules. Elle avait 9 ans, alors la pédiatre a mis cela sur le compte de la croissance. Mais dans les mois qui ont suivi, les douleurs se sont accentuées et se sont aussi localisées dans les cervicales. Aux urgences, on nous a dit que ce n’était rien du tout… Comme Éloane commençait à avoir de plus en plus de mal à marcher, nous sommes retournés aux urgences et cette fois, nous avons exigé une IRM ! Et là, le diagnostic est tombé : neuroblastome métastatique.
Il y a d’abord eu la radiothérapie au niveau de ses cervicales, puis la chimio. En août 2021, après une opération, les médecins ont découvert une mutation dans sa tumeur. Éloane a donc pu bénéficier d’un 1er essai clinique, trop fort pour elle, puis intégré un 2ème à base de lorlatinib et chimiothérapie, suivi par une 2ème opération. Depuis janvier, Éloane continue ce traitement innovant (Iorlatinib) et ça fonctionne ! On nous a annoncé qu’elle était en rémission partielle. Évidemment, Éloane est suivie de près, et on retrouve espoir. La recherche fait des progrès jour après jour. Il faut continuer à la soutenir pour que d’autres enfants puissent bénéficier de ses avancées.

Sophie, 45 ans, mère d’Éloane, 12 ans


 


Témoignage de Séverine

Grâce à ce protocole, je suis encore là pour ma fille.

séverine

Ma fille avait 8 mois quand on m'a diagnostiqué un cancer du sein, 7 mois après que ma maman soit partie d’un cancer. Le ciel m’est tombé sur la tête. Je me suis vue dans la tombe comme ma maman, j'ai regardé ma fille et j'ai pensé très fort que je ne voulais pas mourir parce que je n'avais pas le droit de la laisser.

Alors je me suis mise en mode guerrière. J'ai rasé mes cheveux, me suis fait tatouer les sourcils, je ne voulais pas que ma fille me voie sans sourcils, je ne voulais pas lui faire subir ça. Donc j'ai pris les devants. Dans une bataille, il vaut mieux avoir un coup d'avance sur l'adversaire. J’ai aussi enfilé le costume de clown pour ma fille, pour dédramatiser. J'ai acheté plein de perruques, d'accessoires, et je me suis amusée à me déguiser, à accueillir l'infirmière avec une tête différente à chaque fois. Le rire, ça permet de tout évacuer.

J'ai eu une tumorectomie, 6 mois de chimiothérapie, 1 an et demi d'immunothérapie, on m'a ôté et reconstruit les deux seins... Aujourd'hui, il me reste 3 ans d’hormonothérapie et je suis en rémission depuis 1 an ! Grâce à ce protocole, je suis encore là pour ma fille, elle a 3 ans et demi maintenant. La recherche m'a servie et ce que je voudrais, c'est qu’elle serve aux autres, pour que toutes les femmes atteintes de cancer soient en rémission comme moi.

Certains disent que le cancer du sein, ce n’est rien, alors que beaucoup de femmes en meurent, luttent pour survivre, ont des traitements lourds. Ce n'est pas rien, j'ai perdu une copine de combat, Katya qui est partie à 38 ans et avait trois petites filles. J'espère que la recherche va avancer pour qu'il n'y ait plus jamais de Katya, que toutes les mamans aient la chance de voir grandir leur enfant et qu'il n'y ait plus jamais d'orphelins du cancer.

La recherche est une alliée, alors pour protéger les femmes, nos mamans, nos sœurs, nos amies, le meilleur moyen, c'est de donner !

Séverine, touchée par un cancer du sein



 


Témoignage de Marie-Ève

Si je suis en vie, c'est grâce aux progrès de la recherche.

marie-ève

En 2008, je m'apprêtais à fêter mes 36 ans, j'avais trois jeunes enfants, une vie saine, pas de facteurs de risque… Pourtant le médecin du travail a palpé des ganglions sous mes aisselles, j’ai alors fait plein d’examens : c’était un cancer du sein agressif et très rapide.

J’ai d’abord eu une forme de déni, puis j'ai eu une attitude très guerrière avec un instinct de survie très fort, en me disant de toute façon, je vais m'en sortir. Il n'y a pas le choix. Les enfants sont jeunes, j'ai mon mari, plein de choses encore à réaliser.

J'ai eu une tumorectomie, de la chimiothérapie, une mastectomie, puis de la radiothérapie, une hormonothérapie pendant 5 ans et une reconstruction. Je ne m’en suis pas aperçue tout de suite à l’époque mais j’ai eu énormément de chance d'avoir accès à des techniques et traitements de pointe.

J'ai été très soutenue par mes proches, mon mari a été exemplaire, les enfants étaient petits mais ils m'ont portée également. Ça m'a énormément aidée d'être très accompagnée.

La recherche est déterminante car je pense que 15 ans auparavant, j'en serais morte, or là je suis en pleine forme. Si je suis en vie aujourd'hui, c'est grâce aux progrès de la recherche et je suis très confiante sur le fait qu'un jour cette maladie ne sera plus considérée comme très grave, alors qu’aujourd'hui le verdict de cancer est encore extrêmement violent.

Je pense qu'il est très important de partager les progrès qui sont faits, ça aide à avancer et à guérir. Aujourd’hui j'ai beaucoup d'espoir : c'est vrai qu'il reste des résistances mais je suis convaincue que les chercheurs arriveront un jour à les vaincre.

La recherche sur le cancer est essentielle aussi parce qu'elle donne espoir. Moi, de savoir qu'il y avait des chercheurs qui travaillaient nuit et jour et qu'il y avait plein de gens engagés pour trouver des solutions et avancer, ça m’a portée.

C’est pour tout cela qu’il est indispensable de soutenir la recherche. Il faut donner.

Marie-Ève, guérie d'un cancer du sein



 


Témoignage d'Amandine

On se demande si on va survivre… Et tout s'accélère.

amandine

À l’âge de 34 ans, j'étais en voyage au Mexique lorsque j'ai senti une petite boule dans mon sein droit. Une gynécologue sur place m'a dit qu'il ne fallait pas s'inquiéter, et au retour en France, on m’a d’abord rassurée en me disant que j’étais jeune, que c’était un kyste, avant de me dire que ce n'était peut-être pas si bénin. Lorsque j’ai appris que c'était cancéreux, ça a été un choc. Je ne savais pas qu'on pouvait avoir un cancer du sein si jeune.

Quand on apprend qu’on a un cancer, on se demande si on va survivre ou pas… Et tout s'accélère. Je me suis mise dans un état d'esprit de challenge et me suis représenté les étapes du traitement comme un marathon avec des haies à sauter : même si c'était difficile, à la fin il y avait la ligne d'arrivée. J'ai commencé par être opérée d’une tumorectomie sur le sein droit. Ensuite j'ai eu deux phases de chimiothérapie, puis de la radiothérapie, et maintenant je suis sous hormonothérapie depuis 7 mois.

La recherche est en constante évolution et je n'aurais peut-être pas été traitée de la même façon quelques années auparavant. J’ai eu la chance d'être suivie à l'Institut français du cancer du sein par des experts dans leur domaine, j’ai eu beaucoup de soutien de mes proches qui ont joué un rôle très important dans mon processus de guérison, j'ai aussi bénéficié de soins onco-esthétiques essentiels pour continuer à se sentir belle et femme…

Après les traitements, j'ai eu envie d’apporter ma pierre à l'édifice, j'ai fait un trek au Népal pour récolter des fonds pour la Fondation ARC et faire avancer la recherche, mais aussi sensibiliser sur le cancer du sein et le fait que ça peut arriver à n'importe qui, même assez jeune.

Le cancer peut toucher tout le monde, peu importe l'âge et le sexe. C'est important de soutenir la recherche pour que toutes les personnes touchées puissent bénéficier de traitements novateurs. Chaque geste compte, c’est en contribuant tous qu'on fera avancer les choses !

Amandine, touchée par un cancer du sein



 


Témoignage d'Anne-Isabelle

J’ai espoir en la recherche pour sauver d’autres patients.

Anne IsabelleJe m’appelle Anne-Isabelle, j’ai 21 ans et je suis atteinte du syndrome de Lynch. A l’âge de 17 ans, après des évanouissements et des malaises réguliers, on a mis en lumière une anémie. Une anémie qui, avec des examens un peu plus poussés, révélait un cancer du côlon. On m'a annoncé que j'avais un cancer du côlon et que je devais me faire opérer rapidement. Suite à cette annonce, j'ai été sous le choc et j'ai compris qu'il fallait que je sois forte et que je me batte. A l'opération, on m'a enlevé 25 cm de côlon et des ganglions. Aujourd'hui, je commence à aller mieux. Je suis soutenue par l'équipe médicale, ma famille et mes amis. Aujourd'hui, j'ai espoir en la science, j'ai espoir en l'avenir et j'ai espoir en la recherche pour sauver d'autres patients. 

Anne-Isabelle, en rémission d’un cancer du côlon



 


 À 39 ans, j’avais une vie saine et équilibrée, je n’ai pas compris ce qui m’arrivait."

Nicolas, touché par un cancer des testicules


 


Témoignage de France

"La recherche me donne l’espoir de guérir définitivement."

FranceAu cours de ma grossesse, mon gynécologue a senti une grosseur anormale au niveau de ma poitrine. Les analyses ont révélé qu’il s’agissait d’un cancer du sein et simultanément, j’apprenais que le bébé que je portais n’allait pas bien… et que je ne pourrai pas le garder. Mon monde s’écroulait. Après, tout s’est enchaîné, j’ai eu une première ablation du sein. Ce retrait, c’est comme si j’avais mis mon cancer à la poubelle et je me suis sentie surpuissante ! J’ai ensuite eu de nombreuses séances de chimiothérapie puis 5 semaines de radiothérapie, suivie d’une hormonothérapie. Grâce aux avancées de la recherche, on a découvert que j’étais porteuse d’une mutation BRCA2. Actuellement, je bénéficie d’un traitement innovant de thérapie ciblée que je supporte bien et qui me donne l’espoir de guérir définitivement. Aujourd’hui, je mesure pleinement l’importance de la recherche ! J’ai une soif de vivre plus forte que tout. Je veux vieillir le plus longtemps possible. J’aimerais que tout le monde comprenne à quel point la vie est précieuse sans avoir à vivre une telle épreuve.

France, touchée par un cancer du sein



 


Témoignage de Corinne

Il y a eu de grandes avancées ces dernières années par rapport à ce que j’ai connu.

Corinne

Il y a 20 ans, à 54 ans, j’ai eu un premier cancer hormono-dépendant et le chirurgien a dû me retirer un sein. Quelques années plus tard, j’ai eu un deuxième cancer du sein, puis un troisième ! Il a fallu procéder à l’ablation de mon deuxième sein. C’était vraiment dur. Je me suis sentie mutilée et j’ai attendu quelques années avant de les faire reconstruire avec des prothèses. Je n’ai pas suivi de protocole de chimiothérapie mais uniquement des rayons et un traitement anti oestrogène que je prends à vie. Quand je pense à ma mère, morte à 49 ans d’un cancer du sein, je me dis qu’il y a vraiment eu de grandes avancées ces dernières années. Même à mon époque, il n’y avait aucune campagne pour inciter les femmes à se faire dépister plus tôt ! Cela a énormément évolué dans les traitements, les techniques de reconstruction. Aujourd’hui, je me sens guérie. Le cancer du sein se soigne de mieux en mieux. Il faut vraiment que tout le monde continue à se mobiliser pour faire avancer la recherche.

Corinne, guérie d'un cancer du sein



 


Témoignage de Sylvie

J’espère de nouvelles avancées pour améliorer la qualité de vie des malades.

Sylvie

Quelques jours avant mes 40 ans, j’ai découvert que j’avais un cancer du sein. À cet instant, le plus difficile pour moi a été de trouver les mots pour l’annoncer à ma famille. Grâce à plusieurs opérations de chirurgie « haute couture », la tumeur a pu être retirée, tout en réparant le sein du mieux possible. Deux ans plus tard, j’ai senti une petite boule dans le sein déjà atteint. C’était une récidive. De nouvelles opérations ont été nécessaires, ainsi qu’un traitement de chimiothérapie, d’immunothérapie, de radiothérapie et d’hormonothérapie. Entre les multiples opérations et la perte des cheveux, ma féminité en a pris un coup ! Mais quand on a un cancer, il faut y aller à bras le corps. Dans ces moments difficiles, j’ai eu la chance d’être soignée par une formidable équipe médicale, et d’être soutenue par ma famille en or et par mes précieux amis. Mon cancer m’a fait réaliser à quel point la vie est belle. Aujourd’hui, j’espère de tout cœur des avancées de la recherche pour diminuer les effets secondaires des traitements. J’aimerais aussi rappeler aux femmes combien le dépistage et le suivi sont essentiels ! Pour pouvoir continuer de croquer la vie à pleines dents !

Sylvie, touchée par un cancer du sein



 


Témoignage de Béatrice

« Ma mission est d’incarner l’espoir apporté par le dépistage précoce ! »

Beatrice

Je suis comédienne, je rentrais de tournage et, avec le confinement, mes spectacles ont été annulés. J’ai donc enfin pris le temps de faire une mammographie de contrôle. L’examen a révélé des microcalcifications, mais je ne croyais pas un instant que j’étais malade. Je ne suis pas du genre à m’inquiéter pour ma santé ! Le radiologue a réussi à me convaincre de faire une biopsie qui a révélé des atypies, puis un chirurgien m’a suggéré de faire un autre prélèvement. Le résultat a permis de détecter à un stade très précoce une tumeur de 2 mm. L’annonce à mon entourage a été difficile : d’habitude, c’est moi le pilier de tout le monde et ma maladie les fragilisait. C’est finalement moi qui ai dû les rassurer en leur expliquant que j’avais un « petit » cancer... D’un commun accord avec mon chirurgien, nous avons choisi de procéder à une mastectomie reconstruction immédiate du sein malade, que nous avons planifiée 15 jours après le diagnostic. Je n’ai eu ni chimiothérapie, ni radiothérapie, ni hormonothérapie et je suis repartie en tournage 9 semaines après mon opération. Aujourd’hui, je ne suis pas inquiète pour le futur. Je fais mes contrôles régulièrement. Cette épreuve m’a donnée envie de prévenir les autres femmes. Ma mission est d’incarner l’espoir apporté par le dépistage précoce !

Béatrice, touchée par un cancer du sein



 


Témoignage de Jean-Claude

Ma fille, qui n’avait que 3 mois, m’a donné la force de me battre.

 

La mort, je ne pensais qu’à cela à l’annonce du diagnostic de mon cancer colorectal. J’avais 45 ans, je venais de refaire ma vie et ma fille n’avait que 3 mois. Je devais subir une lourde intervention chirurgicale, j’avais très peur mais mon bébé m’a donné la force d’affronter l’opération. Sept heures après, je me suis réveillé avec cette peur de mourir qui était toujours là. Une semaine plus tard, tout s’effondrait à nouveau : on m’annonçait que je devais subir six mois de chimiothérapie. Aujourd’hui, voici 23 ans que j’ai gagné contre la maladie, je peux maintenant profiter de ma famille. Soutenez la recherche car c’est grâce à ses avancées que nous sommes de plus en plus nombreux à guérir de cette maladie qui frappe n’importe qui, n’importe quand.

Jean-Claude, touché par un cancer du côlon


 


Témoignage de Fabrice

Je suis passé du noir à la lumière… Aujourd’hui avec l’immunothérapie je vais très bien !

Fabrice

Début 2017, j’avais une masse à la cuisse et mon médecin a soupçonné un sarcome. Cela a été confirmé et l’on m’a aussi décelé des lésions au niveau du bassin et de la thyroïde. J’avais 61 ans, deux grands garçons et deux filles adolescentes, pris ma retraite depuis peu… On parle de sidération, c’est au-delà de ça. Je me suis abandonné à la science : ablation de la thyroïde, radiothérapie, puis deux chimios qui m’ont beaucoup affaibli sans marcher, avec des nausées, des douleurs abdominales, j’ai perdu 20 kilos… Puis une troisième chimio a enfin fait effet, et je suis passé du noir à la lumière.

C’est après de nouvelles tumeurs à l’aine, traitées par cryothérapie, que l’on m’a proposé fin 2019 un essai clinique innovant en immunothérapie. Depuis, je reçois une injection tous les 15 jours, sans effet secondaire, et le sarcome a régressé. J’ai frôlé la mort, mais aujourd’hui avec l’immunothérapie je vais très bien ! Mon espoir c’est que l’on parvienne à vaincre le cancer. Je fais confiance à la recherche, j’ai vu l’évolution des traitements, avec ces immunothérapies qui sont un grand espoir. Le cancer peut toucher tout le monde, même des enfants, et nous avons tous un rôle à jouer : s’il y a un combat juste à mener, c’est celui-là !

Fabrice


 


Témoignage de Sloane

Cette chance, je la dois à mon traitement, à la recherche contre le cancer.

sloane

À 6 mois de grossesse, mon sein droit avait un aspect bizarre. Après des examens, on m’annonce que c’est un cancer ! Les médecins ont choisi de retirer la tumeur, mais il était hors de question que je fasse de la chimiothérapie durant ma grossesse. J’ai donc commencé la chimio quand mon petit garçon a eu 3 semaines... 8 mois après, on me retirait mes deux seins alors que je n’avais que 31 ans. Le travail des chercheurs m’a permis de bénéficier de traitements adaptés à ma vie de maman. Il est donc primordial de soutenir la recherche car c’est grâce à elle qu’on soigne de mieux en mieux les patients et qu’on sauve des vies.

Sloane


 


Témoignage de Constance

Il faut trouver des traitements plus adaptés pour les enfants malades !

J’avais 12 ans, j’étais très fatiguée et j’avais de gros ganglions dans le cou… C’est aux Urgences, suite à un malaise, que le diagnostic est tombé : j’avais une leucémie myéloblastique. Le cancer étant déjà très avancé, j’ai aussitôt commencé la chimio, qui m’a rendue très nauséeuse, épuisée et fait perdre beaucoup de poids… Mais après un mois j’étais en rémission. Aujourd’hui j’ai 19 ans, je vais bien et je vis ma vie pleinement !

La recherche sur les cancers des enfants est essentielle. La chimio m’a guérie mais elle a aussi engendré des problèmes infectieux, pulmonaire et cardiaque… Il faut trouver des traitements plus adaptés, efficaces et légers à vivre pour les enfants malades !

Constance, touchée par une leucémie myéloblastique


 


Témoignage de Nadia

Grâce à la recherche, il y a de grands espoirs pour les malades.

Nadia

En 2016, un scanner a révélé que j’avais un cancer du côlon. On m’a opérée, puis j’ai suivi un an de chimiothérapie, par injections puis par comprimés, mais cela n’a pas fonctionné pour moi. Je pensais que c’était la fin… J’ai alors vu un autre médecin qui m’a proposé d’entrer dans un protocole d’immunothérapie. J’ai reçu ce nouveau traitement durant deux ans : tous les 15 jours je passais deux à trois heures à l’hôpital pour recevoir une injection, et cela s’est très bien passé. Alors que la chimiothérapie avait été une expérience très dure, j’ai bien supporté l’immunothérapie, et l’efficacité a été immédiate­ ! L’immunothérapie est un traitement très prometteur et innovant, qui m’a permis de reprendre espoir et de revivre. Aujourd’hui je vais très bien. Grâce à l’immunothérapie et grâce à la recherche, il y a de grands espoirs pour les malades atteints de cancer.

Nadia, touchée par un cancer du côlon


 


Témoignage de Carol

J’ai décidé d’être présente pour elle et de la soutenir.

CarolQuand mon amie Frédérique m’a annoncé qu’elle avait un cancer du sein, le choc a été très brutal. Je me suis réfugiée dans le déni. Et puis, face à cette terrible situation, j’ai décidé d’être présente pour elle et de la soutenir de toutes mes forces. Chaque jour, nous discutions pendant des heures, je l’aidais à embellir son quotidien et à supporter la lourdeur de cette épreuve en positivant. Le jour où elle m’a appris qu’elle était guérie, j’ai été réellement soulagée qu’elle soit enfin sauvée et qu’elle puisse envisager l’avenir sereinement !

Tout le monde doit se mobiliser contre le cancer. Pour protéger les femmes que nous aimons, il faut des traitements encore plus efficaces et pour cela, il faut soutenir les chercheurs !

Carol, amie de Frédérique guérie d’un cancer du sein


 


Témoignage de Danielle

J’ai aujourd'hui 68 ans et je suis en rémission totale. Je le dois à la recherche, aux traitements novateurs dont j’ai bénéficié.

Ce jour de 2007 restera à jamais gravé dans ma mémoire. Ce jour où mon fils m’a appris que j’allais être grand-mère... et le médecin, que j’avais un cancer du sein. Un cancer grave. J’ai tout de suite pensé que je ne verrais jamais mon petit-fils.

Quelques semaines plus tard, on m’a enlevé mon sein. Un sacrifice suffisamment lourd pour que l’épreuve s’arrête là. Mais il me fallait encore affronter 1 an de chimiothérapie, la perte de mes cheveux, de mes cils, de mes sourcils, la perruque sous laquelle je cachais ma maladie pour continuer à travailler « presque » comme si de rien n’était. Durant cette période terrible, je dois souligner la qualité d’écoute exceptionnelle dont firent preuve les infirmières qui s’occupaient de moi, prenant le temps de me consoler quand je pleurais ou tout simplement de répondre aux millions de questions qui me taraudaient.

Le traitement a très bien fonctionné et le cancer n’a plus donné de signe de vie lors des radios et des scintigraphies. Je pensais en avoir fini avec l’hôpital, mais non. J’ai enchaîné avec 5 semaines de radiothérapie. Puis un protocole d’immunothérapie, indispensable pour éviter la récidive. C’était une toute nouvelle approche thérapeutique, et tout cela a fonctionné !

La preuve ? J’ai aujourd'hui 68 ans et je suis en rémission totale. Je suis très proche de mon petit-fils qui a maintenant 12 ans et demi. Et tout cela, je le dois à la recherche, aux traitements novateurs dont j’ai bénéficié. C’est grâce à eux que je suis là aujourd'hui !

Danielle, 68 ans, en rémission totale d’un cancer du sein


 


Témoignage d'Anny

La prévention est primordiale car le cancer ça n’arrive pas qu’aux autres.

AnnyIl faut que toutes les femmes en aient conscience et fassent les examens de prévention indispensables. J’ai toujours effectué régulièrement les mammographies recommandées et c’est cet examen qui a permis de détecter mon cancer du sein de façon très précoce alors que je n’avais aucun symptôme, sinon peut-être une grande fatigue me dis-je avec le recul.

Si je suis en vie aujourd’hui, c’est grâce à cette mammographie de routine et aux traitements dont j’ai pu bénéficier ensuite. Le diagnostic a été d’une grande violence. J’ai ressenti un profond sentiment d’injustice et une appréhension très forte à l’idée d’annoncer la nouvelle à mes enfants… Ma fille de 14 ans s’est décomposée mais je lui ai dit « Non, on ne s’effondre pas », mon fils de 21 ans quant à lui est resté stoïque, sous le choc. Je me suis battue pour eux.

J’ai été très bien soignée et dix ans après je vais bien. Bien sûr, à chaque contrôle annuel l’angoisse de la récidive est là et les résultats rassurants sont un soulagement immense.

Je fais confiance aux chercheurs : ils font sans cesse de nouvelles découvertes, à tout moment ils peuvent découvrir de nouveaux traitements et améliorer les traitements existants de manière à réduire les effets secondaires qui peuvent être très lourds. Mais ce travail de chaque instant nécessite des moyens considérables. Il faut les leur donner et ils iront de plus en plus loin !

Anny, 60 ans, en rémission d'un cancer du sein


 


Témoignage d’Alexandra

Les chercheurs me sauvent la vie tous les jours. Je peux élever mes enfants, je vis, je respire grâce à eux, c’est formidable !

AlexandraEn septembre 2017, on m’a diagnostiqué un cancer du poumon avec des métastases dans tout le corps. Ça a été un choc immense : j’avais 30 ans, un mode de vie sain, pas de cancers dans ma famille… Mon cancer était tellement avancé que je pensais qu’il n’y avait pas d’espoir…

Et puis j’ai décidé de me battre, j’ai commencé une première thérapie ciblée innovante qui a permis de faire disparaître ma tumeur au poumon et les métastases dans mon corps.

Par contre, les métastases au cerveau ont repris. Heureusement, je bénéficie actuellement d’un second traitement novateur. Mes métastases cérébrales commencent à régresser et mon oncologue est vraiment optimiste pour la suite du traitement. Je sais que je peux développer une résistance aux traitements, et dans ce cas, on me proposera d’autres solutions thérapeutiques.

Le travail des chercheurs est incroyable et je leur fais confiance pour mon avenir. Merci également aux donateurs : grâce à vous, je suis encore en vie. Il faut continuer à faire des dons pour sauver toujours plus de malades.

Alexandra, 31 ans


 


Témoignage de Frédérique

C’est une valeur inestimable de se sentir aimée, soutenue, protégée ; ça aide à avancer et à se battre.

FrédériqueMa mère a été traitée pour un cancer du sein lorsque j’avais 16 ans. Ça a été un tel bouleversement pour moi que j’en ai été marquée à vie. Je savais qu’un jour ou l’autre, la maladie pouvait me tomber dessus. J’ai donc toujours effectué rigoureusement les contrôles annuels, c’est ce qui m’a sauvée. Si j’avais tardé, l’histoire aurait été bien plus dramatique.

A l’annonce du diagnostic, le choc a été si fort que je me suis effondrée pendant plusieurs jours. Et puis quand j’ai repris mes esprits, j’ai décidé de me battre comme lorsque j’avais escaladé le Mont Blanc pour mes 40 ans. J’ai décidé de continuer à faire du sport et à travailler.

Dans mon malheur, j’ai eu beaucoup de chance : j’ai été très entourée par mon mari qui a été particulièrement présent, à l’écoute et attentif, et par mon amie et associée Carol. Elle s’est montrée exceptionnelle, patiente et compréhensive. Ma famille et mes amis m’ont aussi beaucoup entourée durant toute cette épreuve. C’est inestimable de se sentir aimée, soutenue, protégée ; ça aide à avancer et à se battre.

Il y a dix ans, mes chances de guérison auraient été très faibles. Grâce aux progrès de la recherche, j’ai pu bénéficier d’un traitement innovant, l’herceptine, qui m’a également épargné de graves séquelles, comme en avait subi ma mère.

Aujourd’hui, je me sens en pleine forme. J’ai bénéficié des incroyables avancées de la recherche et voilà pourquoi j’aimerais apporter ma modeste pierre à l’édifice. En témoignant de mon combat contre le cancer du sein et en m’engageant auprès de la Fondation ARC, je souhaite sensibiliser toutes les femmes à l’importance du dépistage et à la nécessité de soutenir la recherche.

C’est grâce aux chercheurs que je suis en vie aujourd’hui… Les soutenir, c’est protéger toutes les femmes que nous aimons du cancer du sein !

Frédérique, guérie d’un cancer du sein


 


Témoignage de Bruno

Aujourd'hui, je n'ai ni séquelle ni traitement : j'ai été sauvé par la recherche !

Ma première chance, c'est d'avoir eu un médecin traitant qui me prescrive une analyse de sang pour contrôler ma prostate. Le taux était anormal et les biopsies ont révélé ensuite 3 zones cancéreuses dont une de niveau 4. Cela nécessitait normalement une ablation, avec tous les risques que cela comporte… Ma seconde chance, c'est d'avoir pu bénéficier d'un nouveau protocole de traitement par micro-ondes, sans intervention chirurgicale. Le lendemain, je suis rentré chez moi à pied : aucune douleur, aucune gêne, aucun saignement. Aujourd'hui, je n'ai ni séquelle ni traitement : j'ai été sauvé par la recherche !

Bruno, 64 ans


 


Témoignage de Mélanie

L’immunothérapie est une solution révolutionnaire, tous les malades devraient pouvoir en profiter.

En 2014, une coloscopie a révélé que j’étais atteinte d’une tumeur au niveau du côlon sigmoïde. Ce cancer généralement réservé aux adultes d’un certain âge, me touchait alors que j’avais à peine 32 ans. J’ai dû être opérée en urgence pour retirer la partie du côlon malade et vivre pendant six mois un traitement à base de chimiothérapie qui s’est avéré être très difficile à supporter. D'autant plus qu’à l’époque j’habitais en Nouvelle Calédonie et qu’à l’épreuve des opérations et traitements lourds s’ajoutait la distance avec mes amis proches et la remise en question de tous mes projets en cours.

Cette première chimiothérapie de 6 mois s’est ainsi révélée être de plus en plus fatigante au fil des mois, des semaines à passer à l’hôpital ou à la maison avec elle, car malgré un moral sans faille, le corps attaqué faiblissait et aucun effet positif n’était constaté. C’est au début de l’année 2015, que les médecins impuissants m’ont annoncé l’avancée de la maladie. Mon cancer prenait une place plus importante dans mon corps et avait fini par atteindre le foie sur presque toute sa partie droite, et malgré les efforts et douleurs subis pour guérir, il était à nouveau de retour dans mon côlon.

Ont suivi alors deux nouvelles cures de traitements de chimiothérapie, qui finalement m’ont plus abîmée que sauvée… A l’issue de ces six nouveaux mois, douze mois, 3 cures, les médecins m’ont informée qu’ils ne pouvaient plus rien, qu’aucun autre traitement n’existait mais qu’il subsistait ailleurs un espoir : l’admission à l’IGR dans un protocole d’essai en immunothérapie.

J’avais beau avoir eu écho de cette avancée médicale, celle-ci me paraissait lointaine, presque irréelle… Sauf qu’une semaine plus tard c’était du concret, j’étais contactée par le centre d’essai thérapeutique pour intégrer un protocole expérimental : 40% de chance de m’en sortir était un chiffre énorme comparé aux quelques pourcents donnés par la chimiothérapie à mon stade de développement de la maladie.

Les traitements reprirent donc de plus belle dans une ambiance d’expérimentation, agréable pour la scientifique que je suis, avec un rythme identique d’injections toutes les deux semaines. C’est alors que le miracle eut lieu… A peine quatre injections plus tard, je commençais déjà à ressentir les effets positifs du traitement. Mon corps revivait, il reprenait le dessus, je sentais la victoire dans mes cellules comme un feu d’artifice qui annonçait l’armistice. Au bout de deux mois je savais que j’allais gagner et je me suis accrochée à cette idée ! Et un an plus tard, alors que le cancer m’envahissait, je n’avais plus rien ! RIEN !

Et contrairement à la chimiothérapie, je n’ai eu aucun effet secondaire, et aujourd'hui je suis guérie ! Tous n’ont pas ma chance cependant beaucoup qui suivent ces protocoles voient leur maladie se stabiliser ou régresser. Je suis actuellement suivie tous les trois mois, aujourd'hui j’ai 37 ans, et grâce à l’immunothérapie je suis guérie !

Soigner en aidant son corps à se défendre plutôt qu’en l’attaquant est une démarche si logique ! Je l’ai vécue et je crois en cette solution révolutionnaire qui m’a sauvée et dont tous devraient pouvoir bénéficier. Parfois j’ai honte car je suis privilégiée et je rêve que tous les malades puissent un jour en bénéficier et avoir ma chance.

Soyez acteurs du changement ! Accélérons la recherche en ce sens ! Sauvons-nous, nos amis, familles, soutenez-la ! Soutenez l’immunothérapie !

Un grand merci au Professeur SORIA pour son investissement ainsi que tous les médecins qui m’ont suivie et amenée jusque-là !

Mélanie, 37 ans


 


Témoignage de Vanessa

Je compte beaucoup sur les avancées médicales et sur la recherche.

VanessaJ’avais 32 ans quand le cancer m’est tombé dessus. C’était un cancer du sein détecté à un stade précoce, et j’ai été traitée par chirurgie et par radiothérapie.

Mais le cancer a récidivé, et cette fois, il était invasif. J’étais enceinte de sept mois et demi, et il fallait faire vite. À peine une semaine après le diagnostic, on m’a fait une césarienne, puis j’ai subi l’ablation totale de mon sein. J’ai ensuite été traitée par chimiothérapie puis par thérapie ciblée. J’ai aussi subi l’ablation préventive de l’autre sein.

Je suis toujours suivie de très près. J’ai aujourd’hui 38 ans, mon fils a 4 ans, et nous allons bien tous les deux. Je suis heureuse malgré ce parcours difficile. Je souhaite profiter de la vie et voir grandir mon petit garçon. J’ai des projets plein la tête. Aussi, je compte beaucoup sur les avancées médicales et sur la recherche.

Vanessa, 38 ans