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21 juin 2021

Appels à projets SIGN’IT : 4 ans d’accompagnement des immunothérapies

Dix ans après l’émergence de nouvelles immunothérapies qui ont ouvert de belles perspectives face aux cancers, l’enjeu est clair : il faut comprendre leurs limites pour réussir à les contourner et mettre sur pied un système immunitaire opérationnel chez le plus grand nombre de patients. Depuis quatre ans, la Fondation ARC accompagne cet effort de recherche grâce à l’appel à projets SIGN’IT, qui a pour l’instant permis de soutenir 17 projets. D’autres sont à venir grâce à une nouvelle édition en 2021.

Les immunothérapies qui ont émergé ces dernières années ont changé la prise en charge de centaines de milliers de patients à travers le monde. En France, elles sont autorisées contre une petite dizaine de cancers différents. Mais aussi prometteuses soient-elles, elles ne sont efficaces que chez une partie seulement des patients atteints de ces cancers. Les chercheurs et les médecins peinent encore à comprendre cette variabilité et, surtout, à l’anticiper ! Pour optimiser l’usage de ces traitements, il est urgent de combler ce manque de connaissances et d’outils capables d’orienter la prescription.

Depuis quatre ans, la Fondation ARC a fait de ce sujet une priorité stratégique, en créant un appel à projet dédié – SIGN’IT (signatures en immunothérapie) – destiné à financer des projets de recherche dite « translationnelle » : il s’agit « d’accélérer le déploiement sécurisé des immunothérapies […], pour plus d’indications et plus de patients atteints de cancers (y compris la population pédiatrique) », comme le rappelle notre synthèse chiffrée des trois dernières éditions. L’étendue grandissante des sujets abordés témoigne de la place que prennent ces thérapies dans le champ de la cancérologie aujourd’hui. En 2020, la Fondation ARC a retenu 7 projets, pour un montant global de plus de 3,3 millions d’euros. À terme, les dizaines de chercheurs impliqués doivent mettre au point des outils capables d’optimiser l’usage des immunothérapies contre les cancers du poumon, des voies ORL, les lymphomes, les cancers colorectaux et les sarcomes. Leurs travaux permettront aussi d’expliquer des mécanismes immunitaires et cancéreux qui dépassent le cadre de ces localisations.

Une quatrième édition de l’appel à projet a été lancée et les projets sélectionnés devraient bientôt être révélés.

 

Delphine Ferrier« Avec l’appel à projets SIGN’IT, nous avons réussi à mobiliser toute une communauté autour de la thématique des immunothérapies. Qu’il s’agisse des experts qui ont accepté de participer au comité de sélection des projets et nous accompagnent depuis maintenant 4 ans, ou de tous les chercheurs qui, d’année en année proposent des projets originaux, ambitieux et innovants, ce sont des dizaines de scientifiques qui témoignent de cette très belle dynamique. »

Delphine Ferrier, Responsable du pôle Recherche de transfert et d’innovation

 

  • Julien Biau, au centre Jean Perrin (Clermont-Ferrand), tentent de décrire la réponse immunitaire dans les cancers ORL pour mieux anticiper l’effet d’un traitement par radio-immunothérapie ;
  • Emmanuel Barillot, à l’Institut Curie (Paris), cherche à identifier une signature prédictive de la réponse à un anti PD-1de patients atteints de cancers du poumon en intégrant des données de natures multiples obtenues au moment du diagnostic (anatomopathologie, imagerie, moléculaires) ;
  • Antoine Italiano, à l’Institut Bergonié (Bordeaux), se penche sur le rôle d’agrégats riches en lymphocytes B (ceux qui produisent les anticorps), qui se nichent parfois au sein des sarcomes et pourraient être en lien avec la réponse de ces cancers aux immunothérapies ;
  • Daniel Olive, au centre Paoli-Calmettes (Marseille), focalise ses recherches sur l’identification de marqueurs sanguins capables de prédire la réponse aux immunothérapies chez des patients atteints de cancers du poumon ;
  • Laurence Zitvogel, à Gustave Roussy (Villejuif), vise aussi à prédire l’efficacité des immunothérapies face aux cancers du poumon et du rein, mais en développant des tests capables d’évaluer la composition du microbiote intestinal ;
  • Jérôme Galon, au centre de recherche des Cordeliers (Paris), tente d’intégrer différents outils de pointe permettant de décrire la situation immunitaire des tumeurs pulmonaires et colorectales pour anticiper la réponse aux immunothérapies ;
  • Franck Morschhauser, au CHU de Lille, a entrepris de suivre à la trace le système immunitaire des patients atteints de lymphome et qui ont reçu un traitement à base de cellules CAR-T, immunothérapie cellulaire de toute dernière génération.