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Communiqué de presse

28 janvier 2020

Programme d’Actions Intégrées de Recherche en 2020 : priorité aux tumeurs cérébrales

L’Institut national du cancer, la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer et la Ligue contre le cancer renouvellent leur partenariat pour développer de nouveaux Programmes d’Actions Intégrées de Recherche (PAIR). Lancé en 2007 par l’Institut national du cancer, ce programme a déjà permis de financer 80 projets à hauteur de 45,5 millions d’euros. Après une première évaluation confirmant la pertinence de l’approche intégrative du PAIR, le prochain programme, conçu et financé par les trois partenaires, sera dédié aux « Tumeurs cérébrales ».

Améliorer la compréhension des tumeurs cérébrales pour augmenter la survie des patients

En 2018, on estime à 5 8861 nouveaux cas de tumeurs malignes du système nerveux central (SNC) et à 4 128 le nombre de décès. Sur les trente dernières années (1990 – 2018), le taux d’incidence de ces tumeurs est en augmentation progressive avec un accroissement moyen de + 0,8 % par an chez l’homme et de + 0,6 % par an chez la femme.

Malheureusement, les taux de survie nette à 5 ans de l’ensemble des tumeurs du système nerveux central restent faibles ; pour les cas diagnostiqués entre 2005 et 2010, ils sont de 19 % chez l’homme et de 21 % chez la femme. Pour les deux sexes, l’augmentation du nombre annuel de décès entre 1990 et 2018 est attribuable, à parts égales, à l’augmentation du risque lui‑même, à l’augmentation de la population ainsi qu’à son vieillissement.

Ces cancers présentent des caractéristiques hétérogènes. L’analyse de l’incidence par site histologique montre une incidence des glioblastomes (tumeur du SNC la plus fréquente et la plus agressive) multipliée par plus de 4 et plus pour les deux sexes sur les 30 dernières années (823 en 1990 vs 3 481 en 2018). Cette hausse est essentiellement attribuable à :

  • une augmentation du risque de cancer lui-même sur la période 1990-2018 ;
  • l’évolution des pratiques diagnostiques (progrès de l’imagerie, recours plus systématique à une biopsie diagnostique ou à la chirurgie) permettant d’identifier plus précisément les glioblastomes au sein de l’ensemble des tumeurs gliales sur la période la plus récente 2010-2015.

Aussi, l’Institut national du cancer, la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer et la Ligue contre le cancer ont choisi de prioriser cette thématique dans le cadre du programme PAIR 2020. L’objectif est d'accroître, à travers la conception des projets, la fédération d'équipes de recherche françaises ayant un regard original sur les questions posées à l'interface de l’ensemble de ces disciplines. Cette interactivité, dans une logique intégrée, doit permettre aux patients de bénéficier plus rapidement des avancées de la recherche.

Premiers éléments de calendrier PAIR « Tumeurs cérébrales »

Après la constitution d’un comité de pilotage, une première réunion de travail permettra de déterminer les axes prioritaires du PAIR. La publication de l’appel à projets interviendra suite au séminaire de lancement national prévu en 2020.

Par ailleurs, les partenaires engagent une réflexion sur un deuxième PAIR pour 2021 afin d’explorer les liens entre obésité et cancer (dont les mécanismes liés à l’inflammation, l’étude du métabolisme et du microbiote). L’originalité de ce programme réside dans son approche thématique vs une approche par organe. Il s’agit du deuxième PAIR de cette nature, avec le PAIR pédiatrie de 2016, proposé depuis 2007.

Retour sur plus de 10 ans de PAIR : 10 thématiques et 80 projets financés depuis le lancement du programme

Lancé en 2007 par l’Institut national du cancer, le Programme d’Actions Intégrées de Recherche est mené en partenariat, depuis 2009, avec la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer et la Ligue nationale contre le cancer. L’Institut et ses partenaires conçoivent et financent, de manière équivalente, ce programme qui s’adresse à des problématiques transversales : épidémiologie, prévention, diagnostic, traitement et sciences humaines et sociales, recherche clinique et translationnelle liées à un type donné de cancer.

Chaque PAIR comporte une phase de réflexion et d'élaboration multidisciplinaire, suivie d'un séminaire national puis de la publication d’un appel à projets. Depuis 2007, 10 PAIR ont d’ores et déjà été lancés.

Une première évaluation quantitative2, menée en 2018 par les 3 partenaires auprès des porteurs de projets, a permis de mettre en exergue la capacité de ce programme à fédérer des équipes de recherche, de disciplines différentes, autour d’une thématique ciblée. Pour 90 % des répondants, ce programme a eu un impact sur l’amélioration des connaissances ; 60 % d’entre eux considèrent qu’il a également eu un impact sur les pratiques cliniques.

Les projets financés dans le cadre de ce programme ont donné lieu à plus de 300 publications dans des revues internationales à comité de lecture de premier plan et 16 % des projets ont fait l’objet de brevets.

Par ailleurs, le PAIR permet de favoriser et conserver le lien entre chercheurs des différentes disciplines. Ainsi, 80 % des collaborations se poursuivent entre les chercheurs après la fin des projets. Enfin, les résultats de cette enquête permettent de confirmer la pertinence de l’approche intégrative de ce programme et sa capacité à fédérer les équipes de recherche françaises autour d’une thématique ciblée.

Chiffres clés des PAIR

2007 : première édition du Programme d’Actions Intégrées de Recherche

10 : nombre de PAIR lancés depuis 2007

80 : nombre de projets financés

45,5 millions d’euros : budget global des 80 projets financés

42 : durée moyenne de réalisation des projets

Les domaines de recherche financés au sein des 10 PAIR
  • 39 % concernent le dépistage précoce, le diagnostic et le pronostic des cancers ;
  • 19 % la biologie ;
  • 16 % l’étiologie ;
  • 12 % la lutte contre le cancer, la survie et l’analyse des résultats.

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1. L’ensemble des chiffres de ce communiqué sont issus de l’étude collaborative du Réseau Francim, du Service de Biostatistique‑Bioinformatique des Hospices civils de Lyon (HCL), de Santé publique France et de l’Institut national du cancer (INCa), juillet 2019.

2. Étude réalisée par auto-questionnaire auprès de 74 porteurs de projet sur les 9 premiers PAIRs. Les objectifs étaient d’évaluer : l’impact et le caractère intégratif des projets, leur niveau de valorisation, l’obtention de nouveaux financements et les collaborations établies sur les 7 premiers PAIRs terminés. L’intérêt du programme a été évalué sur les 9 premiers PAIRs. Une étude qualitative devrait permettre l’évaluation de l’apport scientifique, pour la thématique concernée, des différents projets.