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Communiqué de presse

14 novembre 2018

La Fondation ARC poursuit ses efforts en cancérologie pédiatrique

La Fondation ARC poursuit ses efforts en cancérologie pédiatrique avec 2,9 millions d’euros engagés sur un total de 5,3 millions d’euros votés au Conseil d’administration du 24 octobre 2018.

Le Conseil d’administration de la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer s’est réuni pour la première fois sous la présidence de Claude Tendil, le 24 octobre 2018, afin de voter le financement des projets de recherche recommandés, après expertise, par le Conseil scientifique de la Fondation. Ce sont plus de 5,3 millions d’euros qui ont été engagés par les administrateurs de la Fondation ARC dont 2,9 millions d’euros en faveur de la recherche sur les cancers pédiatriques, l’un des axes prioritaires de la stratégie de la Fondation ARC. La session d’automne du CA de la Fondation ARC a aussi été marquée par le vote des premiers projets sélectionnés dans le cadre du nouvel appel à projets SIGN’IT visant à identifier de nouvelles signatures de réponse aux immunothérapies.

Lors de sa session d’automne, le 24 octobre 2018, le Conseil d’administration de la Fondation ARC a voté le soutien à neuf projets de recherche visant à mieux répondre aux besoins de tous les patients, avec un effort marqué dans le domaine de la cancérologie pédiatrique, l’une des priorités de la Fondation, ainsi que dans la médecine prédictive qui permet de mieux adapter la prise en charge, grâce à l’identification de marqueurs de réponse aux traitements.

Les cinq programmes de recherche en cancérologie pédiatrique votés par les administrateurs de la Fondation ARC, sont :

  • Une extension de l’essai MAPPYACTS, financée à hauteur de plus de 1,6 million d’euros, ce qui porte à 3,2 millions l’engagement total de la Fondation ARC dans ce programme innovant visant à mieux connaître et mieux soigner les cancers de l’enfant. En effet, ce projet est soutenu depuis 2015 par la Fondation ARC qui avait engagé 1,6 million d’euros, avec le soutien de Malakoff Médéric. Ce nouveau financement contribuera à doubler le nombre des jeunes patients inclus dans MAPPYACTS (lire l’encadré ci-après).
  • Deux programmes de recherche conduits dans le cadre du réseau européen ERA-NET TRANSCAN, qui portent l’un, sur de nombreuses tumeurs solides de mauvais pronostic (BRCAddict) et l’autre, sur le neuroblastome (LIQUIDHOPE). Le soutien de la Fondation ARC sur ces deux programmes s’élève au total à près de 700 000 euros.
  • Le programme sélectionné dans le cadre du nouvel appel à projets SIGN’IT de la Fondation ARC, conduit à Gustave Roussy (Villejuif), visant à identifier des marqueurs prédictifs de la réponse aux immunothérapies chez les enfants et les adolescents atteints d’un cancer réfractaire ou en rechute.

Les immunothérapies sont un champ de la recherche porteur d’espoir pour les patients. C’est pourquoi la Fondation ARC a lancé, en 2018, l’appel à projets SIGN’IT, dont l’objectif est de favoriser le développement des immunothérapies en éclairant leur prescription grâce à des biomarqueurs. En effet, si les immunothérapies ont permis de changer radicalement le pronostic de certains cancers et portent un espoir considérable, elles n’apportent pas de bénéfice à tous les patients. Les programmes de recherche sélectionnés dans SIGN’IT s’appuient sur des échantillons ou des données (génomiques, épigénétiques, anatomopathologiques, radiomiques) déjà disponibles pour identifier et / ou valider des marqueurs prédictifs de la réponse aux traitements.

Le Conseil d’administration de la Fondation ARC a voté l’engagement de 2,8 millions d’euros pour soutenir les cinq premiers projets sélectionnés (lire l’encadré ci-après).

Enfin, dans le cadre de l’appel à projets ATIP-Avenir piloté par le CNRS et l’Inserm, la Fondation ARC a accordé un financement de 200 000 euros sur trois ans à la chercheuse américaine Catherine Sawai qui constituera son équipe au sein de l’Institut Bergonié (Bordeaux). Catherine Sawai s’intéresse à l’impact du vieillissement et de la leucémie sur les cellules souches hématopoïétiques. Pour cela, elle s’appuie sur les technologies les plus modernes de suivi des lignées cellulaires. Son travail a aussi pour objectif de développer un nouveau modèle de leucémie myéloïde, que les équipes de l’Institut Bergonié pourront utiliser afin d’identifier les mécanismes de la genèse de la maladie et mettre en place, à terme, de nouvelles stratégies thérapeutiques.

ATIP-Avenir est un programme commun au CNRS et à l’Inserm, dont l’objectif est de permettre à de jeunes chercheurs de haut niveau de monter et d’animer une équipe au sein d’un laboratoire reconnu. Partenaire de l’Inserm et du CNRS, la Fondation ARC accorde, chaque année, son financement à un jeune chercheur en cancérologie dans le cadre d’ATIP-AVENIR.

MAPPYACTS : doubler le nombre d'enfants bénéficiant des avancées de la médecine personnalisée

Le programme MAPPYACTS a pour ambition d’offrir aux enfants atteints d’un cancer réfractaire ou en récidive un accès aux innovations thérapeutiques les plus récentes, tout en accroissant les connaissances sur les tumeurs pédiatriques. Il s’inscrit dans le cadre du programme « Precision Cancer Medicine » de l’ITCC (Innovative Therapies for Children with Cancer in Europe).

 

Les jeunes patients inclus dans MAPPYACTS bénéficient du profilage moléculaire (analyse de l’ADN et de l’ARN) et immunologique de leur tumeur qui permet de les orienter vers le traitement le mieux adapté aux caractéristiques de leur tumeur. Ces traitements sont des thérapies ciblées ou des immunothérapies qui ne sont pas encore utilisées en routine chez l’enfant mais sont proposées dans la vingtaine d’essais cliniques de phase I et II en cours ouverts aux enfants, dont l’essai européen AcSé-ESMART financé, en 2017, à hauteur de 1 million d’euros par la Fondation ARC.

 

Le nouveau financement alloué par la Fondation ARC à MAPPYACTS contribuera à l’inclusion de 300 jeunes patients supplémentaires, permettant ainsi de doubler le nombre des enfants bénéficiant de cet essai de médecine de précision.

LIQUIDHOPE et BRCAddict, deux programmes ERA-NET TRANSCAN dédiés aux cancers de l'enfant

LIQUIDHOPE est un programme de recherche translationnelle porté par six équipes européennes, visant à améliorer la prise en charge des neuroblastomes grâce à la biopsie liquide. Le neuroblastome est responsable de 11 % des décès par cancer chez l’enfant et l’adolescent. Ses caractéristiques varient beaucoup d’une tumeur à l’autre : ainsi, certaines tumeurs évoluent parfois vers une régression spontanée quand d’autres, très agressives, nécessitent un traitement plus offensif. La caractérisation de la tumeur à toutes les étapes de la maladie est donc un enjeu majeur de la prise en charge du neuroblastome. LIQUIDHOPE vise à mieux caractériser la maladie et mieux suivre son évolution grâce aux biopsies liquides : à partir d’un échantillon sanguin, les chercheurs vont identifier différents marqueurs tumoraux pour évaluer la réponse au traitement, suivre la maladie résiduelle et identifier les cibles thérapeutiques les plus pertinentes afin de mieux choisir le traitement. Au sein de ce programme européen, la Fondation ARC soutient l’équipe française du docteur Gudrun Schleiermacher à l’Institut Curie (Paris).

 

BRCAddict est un programme de recherche translationnelle porté par sept équipes européennes, dont deux équipes françaises. Il a pour objectif d’améliorer la prise en charge des tumeurs solides de l’enfant et de l’adolescent pour lesquelles, dans un cas sur deux, on ne trouve pas de cible thérapeutique. De mauvais pronostic, ces tumeurs des enfants présentent des anomalies de la réparation de l’ADN comparables à celles des tumeurs des adultes présentant des altérations des gènes BRCA. De ce fait, elles pourraient bénéficier de l’association d’une thérapie ciblée dite « anti-PARP » à une chimiothérapie. Le projet comporte :

  • un volet préclinique, qui vise à affiner le profil des tumeurs pouvant bénéficier d’une telle association et à perfectionner un algorithme d’aide au choix thérapeutique ;
  • une étude clinique de phase II, menée dans le cadre de l’ITCC s’appuyant sur les résultats du premier volet.

Au sein de ce programme européen, la Fondation ARC soutient les équipes du docteur Didier Surdez à l’Institut Curie (Paris) et du docteur Birgit Geoerger à Gustave Roussy (Villejuif).


SIGN’IT : identifier les patients dont la tumeur répond aux immunothérapies pour mieux adapter le traitement de chaque patient

Afin d’accélérer le déploiement sécurisé des immunothérapies sur tout le territoire français et d’élargir les indications de ces nouveaux traitements porteurs d’espoir, la Fondation ARC a lancé en 2018 l’appel à projets SIGN’IT qui mobilise les compétences françaises autour de projets originaux, ambitieux et innovants relatifs à l’identification et/ou la validation de signatures de réponse aux immunothérapies.

SIGN’IT a pour vocation de financer des études de recherche translationnelle exploitant des échantillons ou des données déjà disponibles, une façon d’optimiser la recherche, tant en termes de temps qu’en termes de coûts. L’objectif in fine est de permettre à plus de patients de bénéficier des avancées liées aux immunothérapies, y compris aux enfants et aux adolescents.

Cinq projets ont été sélectionnés lors de cette première édition :

  • Intégrer les différents marqueurs de réponse aux traitements dans une signature unique grâce à l’intelligence artificielle : l’étude d’Éric Deutsch (Gustave Roussy – Villejuif) est la première à évaluer l’intégration automatique de plusieurs types de données (issues de l’imagerie, de la génomique et de l’anatomopathologie) afin d’obtenir une signature unique capturant la complexité tumorale, capable de prédire la réponse clinique à l’immunothérapie, prescrite seule ou en association à la radiothérapie.
  • Prédire la réponse du cancer du rein aux inhibiteurs de points de contrôle grâce à l’épigénétique : l’étude de Gabriel Malouf (Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire, Strasbourg) corrèle les altérations épigénétiques à la réponse au traitement par immunothérapie (en mono ou en bithérapie). Elle compare les altérations épigénétiques des tumeurs observées au moment du diagnostic à celles observées au moment de la résistance au traitement afin de mieux comprendre les mécanismes de celle-ci et de tester de nouvelles approches thérapeutiques.
  • Étudier l’écosystème immunitaire pour évaluer la réponse aux anti-PD-1 des cancers du poumon métastatiques : partant du constat qu’un patient sur cinq avec un cancer du poumon métastatique tire un bénéfice d’un traitement par immunothérapie anti-PD-1, Fathia Mami-Chouaib (Gustave Roussy, Villejuif) cherche à comprendre l’environnement immunitaire favorable à la réponse. Pour ce faire, elle explore une population de globules blancs impliquée dans la réponse immunitaire (cellules T mémoires résidentes) et elle examine les antigènes tumoraux mutés impliqués dans la réponse immunitaire induite par le traitement ainsi que la machinerie de présentation de ces antigènes par la tumeur.
  • Évaluer la présence des lymphocytes dans l’environnement tumoral : sachant que les immunothérapies de la famille des inhibiteurs de point de contrôle permettent d’armer ces globules contre la tumeur, Éric Tartour (Paris Centre de recherche cardiovasculaire, Paris) explore différentes méthodes pour évaluer la présence des cellules immunitaires dirigées contre la tumeur dans l’environnement tumoral. Son projet vise à évaluer différents biomarqueurs de la présence afin de déterminer ceux qui peuvent, le mieux, prédire la réponse aux traitements.
  • Caractériser les éléments du système immunitaire dans la tumeur et dans le sang pour guider la prescription des immunothérapies chez l’enfant : pour son projet, Birgit Geoerger (Gustave Roussy, Villejuif) utilise les échantillons tumoraux et sanguins prélevés dans le cadre des études MAPPYACTS et MOSCATO-01 : les données résultant du séquençage à haut débit de l’ADN et de l’ARN et de l’analyse histologique des échantillons, notamment le profil immunitaire de la tumeur, seront comparées aux réponses cliniques des patients sous immunothérapie (notamment des patients inclus dans ESMART) afin de définir une signature de réponse au traitement.

L’appel à projets SIGN’IT sera reconduit en 2019 et 2020.


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