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03 mai 2013

La France avance l'âge de la vaccination contre les papillomavirus

Afin de prévenir certaines infections virales favorisant les cancers du col de l'utérus, l'Institut national du cancer recommande de vacciner les jeunes filles entre 11 et 14 ans.

Dorénavant, la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), responsables de l'apparition des cancers du col de l'utérus, est recommandée entre 11 et 14 ans, avec un rattrapage pour les jeunes filles de 15 à 19 ans révolus non encore vaccinées.

L'Institut national du cancer (INCa) suit ainsi l'avis émis par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et se rapproche ainsi des pratiques de la plupart des pays européens.

La vaccination complète comprend trois injections, réparties sur six mois. L’INCa propose ainsi que l'une des trois doses soit co-administrée avec le rappel diphtérie-tétanos-coqueluche-poliomyélite prévu entre 11 et 13 ans ou avec un vaccin contre l’hépatite B, dans le cadre du rattrapage vaccinal.

La vaccination contre les infections par les papillomavirus humains est efficace contre les souches virales les plus virulentes, responsables de 70 % des cas de cancers du col de l'utérus. Mise en place en 2007, la vaccination contre les HPV reste aujourd'hui assez faible en France. Le Dr Silvia Franceschi, membre du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de Lyon, indique qu'en 2011, « seulement 30 % des filles âgées de 15 à 17 ans ont reçu la vaccination complète à trois doses, bien moins que dans d'autres pays comme le Royaume-Uni ou la Suède. En optant pour une vaccination en milieu scolaire, ces pays sont en effet parvenus à vacciner plus de 70 % de la population ciblée. »

Enfin, l'INCa rappelle l'importance du dépistage par frottis cervico-vaginal, même pour les femmes vaccinées. Ce dépistage est recommandé tous les trois ans, à partir de 25 ans et jusqu'à 65 ans, or il ne concerne aujourd'hui que 60 % des femmes.


G.F.