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Projet soutenu

Comparer deux techniques de coloscopie pour dépister des lésions pré-cancéreuses chez les sujets atteints du syndrome de Lynch

Un essai clinique pour identifier la technique de coloscopie optimale dans une population à haut risque de cancer colorectal.

À l’Hôpital Européen Georges Pompidou (Paris), le Pr Christophe Cellier, chef du service hépato-gastro-entérologie et endoscopie digestive et son équipe ont pour objectif de comparer l’efficacité de deux techniques de coloscopie pour le diagnostic de lésions pré-cancéreuses chez les personnes atteintes du syndrome de Lynch. Le soutien de la Fondation ARC à ce projet permettra d’engager les personnels nécessaires pour l’inclusion des patients, le suivi de l’étude et l’analyse des résultats.

Contexte et objectif du projet

Les patients atteints du syndrome de Lynch (aussi appelé HNPCC pour Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer ou Cancer colorectal héréditaire sans polypose) sont porteurs d’une mutation génétique qui augmente considérablement le risque de cancer colorectal. Ce syndrome est d’ailleurs le plus souvent diagnostiqué en cas de survenue d’un cancer colorectal précoce dans la famille, avant 50 ans. Un dépistage précoce, efficace et régulier des lésions pré-cancéreuses (appelées aussi polypes, ou adénomes) qui précèdent le développement du cancer, est donc très important chez ces personnes1. Comme dans la population générale, l’objectif est de traiter ces lésions avant qu’elles n’évoluent en cancer. Pour améliorer le suivi de ces personnes à risque, optimiser l’efficacité de la coloscopie est un objectif majeur auquel s’attèle l’équipe du Pr Christophe Cellier.

En France, l’examen de coloscopie chez les sujets atteints d’un syndrome de Lynch est pratiqué dans la grande majorité des cas après coloration du tube digestif avec une solution bleue (indigo-carmin). Elle se dépose sur les parois, s’accumule dans les creux et les plis, et améliore ainsi la perception du relief. Cette technique multiplie par deux les chances de détection d’un polype par rapport à une coloscopie sans coloration. Mais elle nécessite un apprentissage, est longue et laborieuse à effectuer en pratique. C’est pourquoi l’équipe souhaite la comparer avec la coloscopie par coloration virtuelle. Celle-ci consiste à appareiller le matériel vidéo (l’endoscope) d’un système (Narrow Band Imaging (NBI)) qui permet de générer des images dont le relief et les contrastes renforcés rendent l’observation plus précise. Un gain de temps et de facilité.

Pour réaliser cette comparaison, les chercheurs prévoient de recruter 140 patients atteints de syndrome de Lynch dans huit centres endoscopiques français dont l’Hôpital Européen Georges Pompidou. Au moment de la coloscopie, les deux techniques seront effectuées à la suite en commençant par la coloration virtuelle puis par celle à l’indigo carmin.

Le porteur de projet et son équipe

CellierLe projet est porté par le Pr Christophe Cellier, chef du service hépato-gastro-entérologie et endoscopie digestive à l'hôpital Européen Georges Pompidou (Paris). Le Dr Elia Samaha, hépato-gastro-entérologue au sein du même service en est le responsable scientifique. Un attaché de recherche clinique et un technicien de recherche clinique seront recrutés dans le cadre de ce projet pour assurer la collecte des données ou encore les analyses statistiques.

 

 

 

Notre soutien

En 2015 nous avons choisi de soutenir ce projet à hauteur de 121 000 €, répartis sur trois ans.


A. R.

1. Un réseau de surveillance comme PRéD-IdF (en Ile de France) peut par exemple proposer un suivi renforcé avec une coloscopie de dépistage tous les ans ou tous les deux ans.


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