Les chercheurs du Duke Cancer Institute de Durham aux Etats-Unis viennent de réaliser une nouvelle avancée vers la médecine personnalisée.
Chez les patients atteints d'un cancer du rein à un stade avancé, les chercheurs ont découvert qu'un taux plus élevé que la normale d'une certaine enzyme, la lactate déshydrogénase (LDH), était de mauvais pronostic avec un un risque de décès multiplié par 2,81.
Dosé grâce à une simple prise de sang, le suivi de ce marqueur va permettre d'orienter les patients vers le traitement qui leur est le plus adapté, soit l'interféron, soit le temsirolimus. Celui-ci apporte un gain de survie non négligeable, 6,9 mois contre 4,2 mois avec le traitement standard, quand le taux de LDH est élevé. En revanche, lorsque ce taux est normal, la survie est la même quel que soit le traitement choisi.
M.C.
Source : A.Armstrong et coll, Journal of Clinical Oncology, édition en ligne du 13 août 2012