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Communiqué de presse

08 décembre 2022

26èmes Journées Jeunes Chercheurs en cancérologie de la Fondation ARC

Les prix 2022 couronnent l’avenir de la recherche.

Les 26e journées jeunes chercheurs en cancérologie de la Fondation ARC se sont tenues à Paris les 21 et 22 novembre derniers. Plus de 80 chercheurs en cancérologie venus de toute la France y ont participé et ont présenté leurs travaux devant leurs aînés et les donateurs de la Fondation ARC. L’opportunité pour eux de confronter leurs hypothèses à un jury d’experts, mais aussi d’interagir avec leurs pairs. Lors de cette journée, des prix ont également été décernés pour récompenser les recherches les plus prometteuses et les meilleures présentations : les prix Hélène Starck de communication scientifique et les prix Kerner de vulgarisation scientifique.


Des journées placées sous le signe de l’excellence et de la formation d’une nouvelle génération de chercheurs.

Depuis 26 ans, la Fondation ARC organise les journées jeunes chercheurs en cancérologie : un temps fort d’échanges au cours duquel des étudiants en master, en thèse ou en postdoctorat viennent présenter leurs recherches, dialoguer avec leurs pairs et un jury de chercheurs confirmés, mais aussi poser les bases de futures collaborations. Ces jeunes chercheurs ont entamé des travaux prometteurs, dont certains mèneront à des avancées thérapeutiques décisives pour vaincre le cancer. Ils ont besoin d’encouragement, de soutien et de se créer un réseau professionnel de qualité pour poursuivre leurs projets.


« La Fondation ARC met un point d’honneur à soutenir les jeunes chercheurs, en s’assurant qu’ils sont formés dans les meilleurs laboratoires et qu’ils intègrent cet univers de la recherche publique en cancérologie dans les meilleures conditions. Chaque année, nous soutenons ainsi le parcours académique d’une centaine d’entre eux en France. Ces journées sont l’occasion de mettre en lumière leurs travaux, qui posent les bases des futures révolutions thérapeutiques, déclare Dominique Bazy, nouveau président de la Fondation ARC, élu le 15 novembre dernier. C’est également l’opportunité qui est offerte à nos donateurs de rencontrer ces jeunes talents qui feront le succès de la recherche de demain et concrètement de voir à quoi est employée leur générosité », ajoute-t-il.


Des prix qui récompensent les travaux des jeunes talents de la recherche

À l’issue de cette journée, des prix sont décernés pour récompenser les jeunes chercheurs qui ont réalisé les meilleures présentations des avancées de leur projet de recherche contre le cancer.

Les prix Hélène Starck de communication scientifique

Créés en 1999, les prix Hélène Starck de la meilleure communication orale et de la meilleure présentation visuelle récompensent les chercheurs en cancérologie soutenus par la Fondation ARC. Un jury scientifique est chargé d’évaluer la pertinence des travaux, leurs impacts sur la lutte contre le cancer, ainsi que la capacité des jeunes chercheurs à les expliciter et à les défendre. Le jury de
l’édition 2022 était présidé par le Pr Karin Tarte, présidente du conseil scientifique de la Fondation ARC et directrice de l’unité mixte de recherche MOBIDIC au CHU de Rennes.

Les 3 prix Hélène Stark de la meilleure communication orale sont dotés chacun d’une bourse de 2 000 €, et les 4 prix de la meilleure présentation visuelle d’une bourse de 1 000 €. Les lauréats des prix Coup de coeur du jury dans ces deux catégories (orale et affichée) reçoivent quant à eux une bourse supplémentaire de 1 500 € pour participer à un congrès, une summer school ou un workshop international.

Palmarès 2022 des prix Hélène Starck

Prix de la meilleure communication orale, Coup de coeur du jury : Ghita Chabab de l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier
Comment des cellules gamma-delta T régulatrices imposentelles leur influence sur le microenvironnement de tumeurs solides ? C’est la question à laquelle a choisi de répondre Ghita Chabab, chercheuse sous la direction de Virginie Lafont au sein de l’équipe Immunité et Cancer à l’IRCM de Montpellier, dans un projet qui a obtenu le coup de coeur du jury. Son travail permet notamment d’améliorer notre connaissance sur l’immunologie de certains lymphocytes T au cours du développement du cancer.

Prix de la meilleure communication orale, catégorie Doctorat : Julie Olabe de l’Institut GReD de Clermont-Ferrand
Julie Olabe a été récompensée pour son travail sur la différence d’évolution des carcinomes corticosurrénaliens chez les hommes et les femmes. Mené au sein de l’équipe de l’Institut GReD de Clermont-Ferrand et sous la supervision de Pierre Val, son projet permet de mieux comprendre ces tumeurs et d’y voir plus clair en termes de sénescence, de macrophages et de testostérone.

Prix de la meilleure communication orale, catégorie Postdoctorat : Marion Guérin de l’Institut Pasteur
Dans l’équipe de Philippe Bousso, à l’Institut Pasteur, Marion Guérin-Lacaille a exploré la génétique évolutive des tumeurs à cellules B sous l’angle des pressions de sélections imposées par le système immunitaire et le site anatomique où elles se développent. Elle démontre que la diversité et le paysage génomique des tumeurs sont fortement façonnés par le système immunitaire et par le site anatomique de développement tumoral.

Prix du meilleur poster, Coup de coeur du jury : Pierre Bercier du Collège de France, Paris
Lauréat à la fois du prix du jury et de la meilleure présentation visuelle, Pierre Bercier s’est penché sur la biologie des corps nucléaires formés par la protéine ProMyelocytic Leukemia (PML), du même nom que la maladie dans laquelle elle est altérée, et sur le mécanisme par lequel l’arsenic contrôle leur formation. Cette protéine est en effet impliquée dans le renouvellement des cellules souches, ainsi que dans la suppression des tumeurs. Sous la direction du Dr Valérie Lallemand-Breitenbach et du Pr Hugues de Thé, au sein du Centre interdisciplinaire de recherche en biologie au Collège de France, le travail de Pierre Bercier ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques applicables à différents cancers.

Prix du meilleur poster, catégorie Master : Carlo Arellano de l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale de l’université de Toulouse
Carlo Arellano a été récompensé pour ses travaux relatifs à un sous-type métabolique de cancer du sein triple négatif. Sous la direction du Pr Catherine Muller, son étude met en évidence le rôle des adipocytes entourant la tumeur dans l’agressivité de ce cancer, dont les patientes qui en sont atteintes ont un très faible espoir de survie en cas de chimiorésistance. En permettant de mieux comprendre les mécanismes entrant dans ce phénomène, les travaux de Carlo Arellano ouvrent de nouvelles pistes pour améliorer l’efficacité des traitements.

Prix du meilleur poster, catégorie Doctorat : Valentin Picant du Centre de recherche en cancérologie de Lyon
Valentin Picant a exploré une stratégie d’activation des cellules « Natural Killer » (NK), afin de développer de nouvelles immunothérapies dans le traitement du cancer du sein. Ces cellules sont en effet capables de détruire directement les cellules tumorales ou de mobiliser d’autres cellules immunitaires pour les aider dans ce combat. Mené sous la direction de Nathalie Bendriss-Vermare, le travail de thèse de Valentin Picant identifie ainsi l’interkeuline-33 comme un activateur fort des NK, offrant un nouvel espoir pour les patientes qui ne répondent pas aux immunothérapies de 1re génération.

Prix du meilleur poster, catégorie Postdoctorat : Viet Khoa Tran Nguyen du Centre de recherche en cancérologie de Marseille
Dans la catégorie Postdoctorat, Viet Khoa Tran Nguyen a été récompensé pour son projet autour du criblage virtuel des différentes cibles du cancer à l’aide du machine learning. Mené sous la direction du Dr Pedro Ballester, son travail permet de générer des modèles prédictifs en exploitant une quantité croissante de données. Cette technologie de pointe est utilisée spécifiquement pour construire des modèles adaptés aux protéines BET, mais elle servira aussi à la conception d’un prototype à destination d’autres chercheurs pour être appliquée à différents cancers.

Les prix Kerner de vulgarisation scientifique

Ces prix sont attribués aux meilleurs articles grand public et sont décernés par un jury de professionnels des médias. Pour préparer ce concours, les participants sélectionnés bénéficient d’une formation à la vulgarisation scientifique dispensée par l’École de la médiation. Les lauréats des 1er, 2e et 3e prix ont reçu les sommes respectives de 1 200 €, 800 € et 400 €. Par ailleurs, les donateurs de la Fondation ARC votent pour leur « Coup de coeur ».

Palmarès 2022 des prix Kerner

1er prix et « Coup de coeur » des donateurs : Alessandro Moiraghi de l’Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris
À la fois lauréat du 1er prix et Coup de coeur des donateurs, Alessandro Moiraghi a développé un outil permettant d’évaluer le rapport bénéfices/risques de l’ablation chirurgicale d’une tumeur cérébrale, dans les cas de gliomes diffus. Ces tumeurs sont en effet le plus souvent situées dans les régions du cerveau hautement fonctionnelles. L’état de l’art est donc d’opérer tandis que le patient reste éveillé, afin de pouvoir tester ses fonctions neurologiques et de limiter ainsi les dangers de l’intervention. L’outil développé par Alessandro Moiraghi sous la direction de Johan Pallud permet d’anticiper les cas pour  lesquels le retrait total de la tumeur n’est pas envisageable en raison des risques trop élevés. Il aide ainsi le chirurgien et le patient dans un processus décisionnel particulièrement difficile.

2e prix : Simon Aho, Centre de recherche en cancérologie de Lyon 
Simon Aho a été récompensé pour son étude des cellules souches cancéreuses dans le cadre des cancers du sein basallike. Le jeune doctorant a mis en évidence le rôle de la molécule BMP4 dans l’inactivation de certains gènes dits suppresseurs de tumeurs. BMP4 empêche en effet ces derniers de réparer les anomalies conduisant à l’apparition du cancer. Son travail, mené sous la supervision de Véronique Maguer-Satta, ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques pour ces cancers qui représentent 15 % des cancers du sein et offrent aujourd’hui peu de possibilités de traitement.

3e prix : Khaled Tighanimine, Institut Necker enfants malades, Paris
Khaled Tighanimine a mis en lumière l’effet de l’accumulation des lipides dans l’induction de l’inflammation et de la sénescence. Ce mécanisme naturel de suppression des tumeurs pourrait être comparé à Dr Jekill et Mr Hyde. Tout en détruisant les tumeurs, il sécrète aussi des molécules inflammatoires qui engendrent des maladies liées au vieillissement. Sous la direction de Mario Pende et au sein de son équipe spécialisée dans le métabolisme des nutriments à l’intérieur des cellules, le jeune chercheur travaille ainsi sur une molécule qui pourrait résoudre les problèmes posés par cette ambivalence de la sénescence. Elle présenterait un potentiel à la fois anticancéreux et antivieillissement.

Le prix « Coup de coeur » des donateurs

Décerné par les donateurs de la Fondation ARC, ce prix revient au chercheur qui aura su le mieux présenter son projet, lors d’un pitch de seulement 180 secondes ! 

Lauréat du prix « Coup de coeur » des donateurs : Alessandro Moiraghi de l’Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris, également récompensé du 1er prix Kerner.


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