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25 octobre 2016

La Fondation ARC soutient l’appel des 100 000 professionnels de santé contre le tabagisme

Pour faire face au désastre sanitaire que représente le tabagisme, des professionnels de santé lancent une mobilisation qui se veut massive. A travers cet appel, les signataires s’engagent sur des objectifs concrets et exhortent les responsables politiques à suivre une ligne ferme pour faire barrage au tabac. En signant cet « appel des 100 000 », la Fondation ARC confirme son implication dans la prévention des cancers.

Environ 78 000 morts par an en France, dont plus de 40 000 par cancer.

Une perte de 15 années de vie, en moyenne, un coût pour la société estimé à près de 12 milliards d’euros par an… Le tabagisme arbore un bilan catastrophique et la France reste un des plus gros consommateurs européens, notamment chez les jeunes : en 2014, on comptait près de 35 % de fumeurs réguliers ou occasionnels, toutes tranches d’âge confondues, et 22 à 27 % chez les filles et les garçons de 15 à 19 ans.

Face à ces constats alarmants, un appel a été lancé sous l’impulsion de Michèle Delaunay (cancérologue, ancienne Ministre, Députée de la Gironde et Présidente de l’Alliance contre le tabac) et de Jean Deleuze (Médecin praticien à l’Hôpital Cochin et rédacteur en chef de La Revue du Praticien). Le texte, que les professionnels de santé peuvent signer (appeldes100000.fr), est tout d’abord un engagement à mieux intégrer la prévention ou l’aide au sevrage dans leur pratique quotidienne :

  • Évoquer avec chacun de nos patients sa consommation de tabac
  • Cibler en priorité pour les alerter des dangers du tabagisme : les jeunes, les femmes enceintes, les populations fragiles ou en difficulté.
  • Promouvoir les méthodes ou produits favorisant le traitement de la dépendance au tabac et nous inscrire dans la dynamique de l’opération Moi(s) sans tabac avec ses nombreux outils.
  • Ne pas laisser un fumeur nous quitter sans un conseil approprié ou la remise d’un document écrit ou sans l’orienter vers son médecin traitant (et si nous sommes le médecin traitant, continuer à le motiver et à l’engager dans une démarche de sevrage adapté à son cas : suivi renforcé, prescription, recours à un tabacologue…).
  • Rappeler aux parents la nécessité de protéger leurs enfants en cessant de fumer.

Une seconde partie du texte de l’appel s’adresse, elle, directement aux responsables politiques. Là aussi, des engagements doivent être pris :

  • Faire respecter réellement la loi Evin et l’interdiction de la vente de tabac aux mineurs.
  • Utiliser la mesure la plus efficace contre le tabagisme, l’augmentation forte des prix, pour atteindre le prix de 10 € par paquet de cigarettes et une remontée significative du coût du tabac à rouler.
  • Rompre à tous les niveaux avec le clientélisme et les lobbies du tabac au bénéfice de la santé publique et des citoyens.
  • Affecter une partie des recettes fiscales du tabac à l’abondement pérenne d’un fonds de prévention dédié à la réalisation des objectifs de Réduction du Tabagisme décrits dans le Programme National (PNRT).
  • Assumer et afficher l’objectif d’une baisse significative de la prévalence tabagique pour atteindre dans 10 ans moins de 10 % de fumeurs en France.
  • Rendre possible l’action de groupe à l’encontre des cigarettiers pour les victimes du tabac et leurs familles afin de ne pas les laisser sans un secours de la justice face aux géants du tabac.

R.D.