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12 février 2016

Cancers du sein : après la ménopause, un rôle majeur des facteurs comportementaux

Les résultats d’une étude française indiquent que les cancers du sein survenus après la ménopause sont en majorité dus à des facteurs comportementaux. Des résultats qui mettent en perspective l’importance de la prévention et la nécessité d’un dépistage adapté aux populations ciblées.

La littérature scientifique est riche de données permettant d’affirmer l’importance de certains facteurs de risques dans la survenue des cancers du sein.

Mais des informations précises sont indispensables pour envisager la mise au point une prévention plus finement adaptée à chaque patiente. Cet objectif en vue – et avec le soutien de la Fondation ARC – les chercheurs de l’équipe « générations et santé » (Gustave Roussy/INSERM) ont voulu savoir si les différents facteurs de risque pèsent autant sur les cancers qui surviennent précocement que sur ceux qui se déclarent chez les femmes plus âgées.

S’appuyant sur la cohorte E3N constituée en 1990, les chercheurs ont analysé les liens entre les différents facteurs de risque comportementaux et la survenue de cancers du sein auprès de 67 634 femmes suivies pendant 15 ans. Si ces facteurs de risques étaient liés à 39,9 % des cas de cancers chez les femmes jeunes, ils étaient impliqués dans 53,5 % des cas qui étaient survenus après la ménopause. Plus précisément, ces cancers étaient associés à la prise d’un traitement hormonal de la ménopause dans 14,5 % des cas, à une alimentation déséquilibrée (10,1 %), à la consommation de plus d’un verre d’alcool par jour (5,6 %), au surpoids à l’âge adulte (5,1 %) et, de manière remarquable, à un sous-poids à la puberté, dans 17,1 % des cas. Globalement, une prévention optimale permettrait donc d’éviter plus de la moitié des cancers du sein qui surviennent après la ménopause.

Si ces données montrent très clairement l’importance d’une prévention adaptée aux patientes, elles participent aussi à la mise au point d’outils permettant d’évaluer les risques à l’échelle individuelle. Ce travail, réalisé par l’équipe du docteur Suzette Delaloge, co-signataire de l’étude, est soutenu depuis 2011 par la Fondation ARC qui avait alors choisi d’investir 700 000 euros pour améliorer l’accès à un dépistage et un suivi personnalisés de chaque femme.


R.D.

Source : Communiqué de presse : Cancer du sein : quelle part des facteurs comportementaux ? http://www.inserm.fr/content/download/100585/723668/file/2016_02_04_CP_menop_cancer_sein.pdf


Pour en savoir plus sur les avancées de la recherche sur le cancer.