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18 mars 2015

Lymphome et prothèses mammaires, la surveillance d’un risque très relatif

Rendu public le 4 mars dernier, un avis d’experts fait un bilan des connaissances accumulées depuis plusieurs années sur un lymphome qui semble lié au port de prothèses mammaires. L’augmentation, très relative, du nombre de cas en France et dans le monde mène à faire un point sur l’organisation de la veille sanitaire et sur l’information dispensée aux femmes et aux médecins.

Dès le premier diagnostic de Lymphome Anaplasique à Grandes Cellules associé à un Implant Mammaire (LAGC-IAM), en 2011, une surveillance spécifique avait été mise en place par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Institut national du cancer (INCa).

S’appuyant sur un réseau de médecins spécialisés dans le diagnostic des lymphomes (Lymphopath), cette surveillance a ainsi permis de recenser 18 cas de LAGC-IAM en France, dont 9 en 2014. Cette augmentation apparente a mené le ministère de la santé à demander au groupe d’experts de l’INCa de fournir une actualisation des recommandations.

Quelles informations donner aux femmes qui sont amenées à porter un implant mammaire ? Quelles sont les recommandations pour le suivi des femmes portant un implant ? Que sait-on précisément sur la maladie, ses causes, sa sévérité ? L’avis d’experts remis le 4 mars dernier a tout d’abord permis la diffusion des recommandations aux chirurgiens, radiologues, sages-femmes, ou encore à l’ordre des médecins. Il incite aussi, implicitement, à une certaine mesure : étant donné la rareté des cas avérés parmi les 400 000 femmes qui portent des implants, difficile de calculer la part des facteurs de risques, de comparer l’influence de tel ou tel type d’implant…

Seule certitude, le cancer en question, un lymphome de type non-hodgkinien, peut apparaitre plusieurs années après la pose du premier implant, avec un délai très variable allant de 2 à 37 ans. Dans la majorité des cas le pronostic des LAGC-IAM est plutôt bon même si le peu de recul que l’on a pour l’instant ne permet pas de se prononcer sur le long terme.

Pour répondre aux questions du grand public, le site du ministère de la santé a mis en ligne une foire aux questions très complète.


R.D.


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