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11 août 2014

Une nouvelle piste pour comprendre la mobilité de certaines cellules métastatiques

Une équipe de chercheurs vient de faire la lumière sur un aspect encore mal compris de la capacité de certains cancers du poumon à atteindre et envahir d’autres organes. Le mécanisme mis à jour pourrait aussi être impliqué dans d’autres cancers.

Tous les cancers n’ont pas la même capacité à se développer en envahissant des organes distants de leur localisation primaire. Parmi les cancers du poumon les plus agressifs, certains présentent un défaut de la protéine LKB1.

Impliquée dans de nombreuses fonctions cellulaires, le rôle de cette protéine dans le processus métastatique n’était pas encore clair. Des chercheurs américains ont identifié une protéine qui permet de faire le lien entre la protéine LKB1 et un mécanisme d’adhésion des cellules.

C’est une des principales caractéristiques des cellules tumorales invasives : elles perdent le contact avec leurs voisines et avec le microenvironnement tumoral. Ainsi elles sont libres de se faire emporter par le flux sanguin ou lymphatique. Dans le cas des cellules observées par les chercheurs, les quelques points d’accroche importants qui permettent à la cellule d’être bien implantée dans le tissu sont remplacés par une multitude de petits points de contact qui, au lieu de fixer la cellule, lui permettent de prendre des appuis pour se mouvoir. Le lien avec la protéine LKB1 ? Les chercheurs sont parvenus à l’établir en décrivant, dans le détail, la cascade de réactions qui mène, en situation normale, de l’activation de LKB1 jusqu’à celle d’une protéine encore peu connue, DIXDC1, qui agit directement pour stabiliser les structures d’ancrage des cellules. Lorsque la protéine LKB1 n’est plus fonctionnelle, comme c’est le cas pour environ un cancer du poumon sur cinq, DIXDC1 n’est pas activée et la cellule perd ses points d’ancrage forts.

En faisant une recherche dans les bases de données, les chercheurs ont pu voir que DIXDC1 étaient sous-représentée dans d’autres cas de cancers invasifs, tels que certains mélanomes et certains cancers du col de l'utérus, ouvrant ainsi des perspectives thérapeutiques pour des cancers à la prise en charge difficile.


R.D.

Source : Goodwin, J.M. et al ; An AMPK-Independent Signaling Pathway Downstream of the LKB1 Tumor Suppressor Controls Snail1 and Metastatic Potential; Molecular cell; 17 juillet 2014


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