Comme le rappelle en introduction du rapport le Pr Agnès Buzyn, présidente de l'INCa, « les personnes issues des catégories socioprofessionnelles les moins favorisées souffrent et meurent plus du cancer que les autres ». Ce constat a incité l'Institut à se pencher sur ce sujet, et à dresser deux axes principaux. D'une part, mieux connaître ces inégalités grâce à des indices synthétiques englobant plusieurs indicateurs socio-économiques, tels que la situation professionnelle ou le logement, et de l'autre part, amplifier les actions visant à réduire ces écarts, notamment par une meilleure coordination et une information plus ciblée, en lien avec les associations et les mutuelles.

Plus globalement, le rapport présente au fil de sept chapitres thématiques une mise à jour des connaissances sur la maladie et l'état d'avancées des recherches impulsées par l'INCa en lien avec ses partenaires, dont la Fondation ARC. D'après les chiffres compilés par l'INCa, la France peut compter sur 6 000 chercheurs, enseignants et techniciens.

G.F.

Source : La situation du cancer en France en 2012