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08 février 2013

La survie des cancers progresse en France

Grâce aux dépistages et à l'amélioration des traitements, le pronostic des cancers s'améliore en France.

La survie après le diagnostic d'un cancer a progressé ces quinze dernières années, même si les situations restent disparates selon la localisation de la tumeur.

C'est le principal enseignement d'une nouvelle étude française qui a porté sur plus de 426 000 patients chez lesquels a été diagnostiqué un cancer entre 1989 et 2004.

L'Institut national du cancer (INCa) et l'Institut de veille sanitaire (InVS) viennent de publier le second rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France conjointement avec le réseau des registres des cancers Francim, qui a collecté les données dans douze départements métropolitains, et le service de biostatistique des Hospices civils de Lyon (HCL), qui les a ensuite analysées. Ce rapport indique pour 47 localisations de tumeurs la survie nette (définie comme « la survie que l’on observerait si la seule cause de décès possible était le cancer étudié ») à 1, 3, 5 et 10 ans après le diagnostic du cancer.

Parmi les chiffres annoncés, on remarque que la survie nette à 10 ans du cancer du testicule est de 93 %, quand un certain nombre de cancers (plèvre, foie, pancréas, poumon et œsophage), principalement liés au tabagisme et la consommation d'alcool, présentent un taux de survie à 10 ans inférieur à 10 %. Toutefois, la survie des cancers s'est globalement améliorée entre 1989 et 2004, notamment grâce à la mise en place de dépistages, organisés ou individuels, qui permettent un diagnostic plus précoce, ainsi qu'aux progrès thérapeutiques. Ainsi, pour le cancer de la prostate, la survie à 5 ans est passée de 70 % pour les cas diagnostiqués en 1990 à 90 % pour ceux diagnostiqués en 2002. De la même façon, la survie à 5 ans du cancer du sein a augmenté de 81 % à 89 % pour ceux diagnostiqués respectivement en 1990 et 2002. Il reste cependant le cancer le plus mortel chez la femme de par sa forte incidence (53 000 nouveaux cas en 2011).

Le rapport pointe également que pour la plupart des cancers, les femmes ont un meilleur pronostic que les hommes. Pour les auteurs, cela tient notamment à « une plus grande précocité des diagnostics chez les femmes qui seraient plus sensibilisées à la prévention et au dépistage ». Ainsi, les cancers de mauvais pronostic (survie à 10 ans inférieure à 33 %) représentent 40 % des cancers chez les hommes contre 16 % chez les femmes, alors que les cancers de bon pronostic (survie à 10 ans supérieure à 66 %) comptent pour 52 % des cancers chez les femmes et seulement 28 % chez les hommes.


G.F.

Source : Survie des personnes atteintes de cancer en France 1989-2007


Pour en savoir plus sur les avancées de la recherche sur le cancer.