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16 septembre 2013

Cancer de la prostate : des gènes pour prédire l'évolution de la tumeur

Trois marqueurs génétiques pourraient permettre de distinguer les tumeurs prostatiques peu évolutives des tumeurs plus agressives, et ainsi d'adapter le traitement.

Une fois une tumeur de la prostate détectée, comment déterminer la suite du traitement, entre opération chirurgicale et surveillance active ?

Pour guider leur décision, les médecins souhaiteraient bénéficier d'un marqueur pronostique distinguant les tumeurs indolentes, qui pourraient être l'objet d'un suivi régulier, des tumeurs plus agressives qu'il faut traiter rapidement. Une équipe de recherche de l'université Columbia (États-Unis) vient apporter une telle réponse grâce à l'analyse de trois gènes.

Avec plus de 56 800 nouveaux cas diagnostiqués en 2012 en France, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes, devant le cancer du poumon et le cancer colorectal. L'évolution de la tumeur est estimée par le score de Gleason, déterminé après analyse des tissus prélevés lors de la biopsie : plus le score est élevé, plus la tumeur est agressive. Toutefois, pour des tumeurs de score intermédiaire, il est difficile de prédire l'évolution de la tumeur. C'est là qu'interviennent les travaux novateurs du Dr Abate-Shen et de ses collègues : ils ont examiné l'expression de plusieurs gènes chez 43 patients suivis pendant 10 années après la découverte de la tumeur, dont 14 ont développé un cancer avancé au cours de cette période. Ils sont ainsi parvenus à identifier trois gènes exprimés de façon différente chez les patients présentant une tumeur indolente, permettant de les distinguer des tumeurs qui vont évoluer vers une forme plus agressive. Ces gènes sont tous liés au mécanisme de vieillissement des cellules, connu pour être impliqué dans la formation des tumeurs.

Ce test pourrait ainsi permettre à certains patients chez qui la lésion tumorale a été détectée tôt de bénéficier d'une surveillance active, et d'éviter ainsi une opération chirurgicale et les effets secondaires qui lui sont liés.


G.F.

Source : S. Irshad et al. A molecular signature predictive of indolent prostate cancer. Science Translational Medicine. 2013 ;5(202) : 202ra122.


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