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16 août 2012

Cancer de la prostate localisé : une étude en faveur de la surveillance active

Le taux de mortalité observé chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localisé est similaire chez les patients qui ont été traités par chirurgie et chez ceux qui ont fait l’objet d’une « surveillance active ».

Opérer ou ne pas opérer ? En cas de cancer de la prostate localisé de bon pronostic, cette question se pose de plus en plus souvent. Le cancer de la prostate est en effet une maladie qui évolue très lentement.

Tellement lentement qu’il n’est pas forcément nécessaire de le traiter. Certes, la chirurgie permet de retirer la tumeur et de se « débarrasser » ainsi une fois pour toute du « problème », mais elle n’est pas sans inconvénient : impuissance et incontinence sont deux risques trop souvent associés à la prostatectomie.

Dans ce contexte, les médecins offrent désormais à leurs patients la possibilité de ne pas se faire opérer, mais de faire l’objet d’une « surveillance active » : le patient est alors régulièrement examiné, de manière à détecter toute évolution de son cancer. Le cas échéant, la nécessité de finalement mettre en place un traitement chirurgical ou médicamenteux sera discutée.

Une étude américaine a étudié l’impact de cette approche sur le taux de mortalité des patients. Plus de 700 hommes ont participé à cette étude. Un peu moins de la moitié d’entre eux ont été opérés peu après leur diagnostic de cancer. Les autres ont fait l’objet d’une surveillance active.

Douze ans plus tard, les taux de mortalité caractérisant chacun des groupes sont similaires : ils s’élèvent à 40,9 % chez les patients traités par chirurgie et à 43,9 % chez ceux qui ont fait l’objet d’une surveillance active.

Au regard des effets indésirables de la chirurgie, ce résultat plaide en faveur de la surveillance active.


E.B.

Source : T.J. Wilt et coll., « New England Journal of Medicine » du 19 juillet 2012


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