Un travail international vient de mettre en évidence des marqueurs prédictifs de dysfonction érectile chez les hommes traités par radiothérapie pour le cancer de la prostate.
Les thérapeutiques disponibles pour traiter un homme atteint d'un cancer de la prostate sont efficaces mais exposent le patient à des risques de développer des troubles sexuels, et notamment une impuissance.
Même si la fonction érectile finit par se rétablir avec le temps et des traitements appropriés, les médecins aimeraient identifier lesquels de leurs patients risquent le plus de développer cet effet secondaire. En étudiant l'ADN de 593 hommes qui avaient été traités par radiothérapie externe ou interne (brachythérapie) ou par hormonothérapie pour un cancer de la prostate et dont presque la moitié souffrait d'une dysfonction érectile, des chercheurs viennent de mettre en évidence douze marqueurs génétiques. Ceux-ci sont associés à un plus grand risque de dysfonction érectile après une radiothérapie externe ou interne. A terme, et si ces douze marqueurs, détectables grâce à une simple prise de sang, sont validés dans une étude de plus large ampleur, l'oncologue pourrait proposer le traitement le plus adapté en prenant aussi en compte cet effet secondaire souvent difficile à supporter.
M.C.
Source : S.Kerns et coll, International Journal of Radiation Oncology.Biology.Physics (Red Journal), 1er octobre 2012
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