Des études préliminaires avaient montré que la croissance des cellules mammaires cancéreuses qui expriment les récepteurs aux hormones sexuelles était dépendante des protéines CDK-4 et CDK-6.

Les auteurs de cette communication se sont alors intéressés à l’efficacité d’un inhibiteur spécifique des protéines CDK-4/6, le palbociclib, chez des patientes dont le cancer a évolué vers un stade métastatique. L’étude a consisté à administrer soit un traitement de référence (le létrozole), soit ce même traitement additionné de palbociclib. Les résultats sont très clairement en faveur de l’association entre les deux médicaments, puisqu’une réduction du risque de progression de la maladie de 51 % a été constatée.

L’équipe californienne a aussi exploré d’autres caractéristiques moléculaires des tumeurs. Ils ont ainsi établi certains critères, en fonction d’autres protéines potentiellement altérées, qui permettent de prévoir le niveau de réponse des patientes au nouvel inhibiteur.

R.D.

Source : APMnews, 7 avril 2014 et http://www.aacr.org/home/public--media/aacr-in-the-news.aspx?d=3335