C’est dans le cadre du traitement des cancers du poumon non à petites cellules qu’un essai clinique de phase III a, encore cette fois, donné l’avantage à l’immunothérapie.

L’étude nommée CheckMate -017 concernait 272 patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules au stade avancé ou métastatique et qui avaient déjà suivi une première ligne de traitement. Une moitié des patients a reçu la chimiothérapie classique (du docétaxel), alors que l’autre recevait le nivolumab, un anticorps dirigé contre la protéine PD-1. Des observateurs indépendants ayant montré que la survie globale des patients traités au nivolumab était plus importante que celle du groupe contrôle, l’essai a été arrêté précocement de manière à pouvoir initier une phase d’extension, visant à dispenser aux patients, de manière plus large, le traitement le plus efficace.

Le mode d’action de l’anticorps anti PD-1 se base sur la réactivation de la réponse immunitaire contre la tumeur. Son usage fait donc appel aux mécanismes de défense naturels de l’organisme, qui sont potentiellement réactifs dès les premiers stades du développement tumoral. Un autre essai clinique est d’ailleurs actuellement en cours pour évaluer l’effet du nivolumab lorsqu’il est employé plus tôt, dès la première ligne de traitement.

R.D.

Source : dépêche APMnews : Immunothérapie : arrêt d’une étude de phase III avec le nivolumab dans le cancer du poumon pour bons résultats; 12 janvier 2015