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02 novembre 2015

Cancer du poumon à petites cellules : une première thérapie ciblée

Une thérapie ciblée s'est avérée prometteuse lors d'un essai clinique de phase précoce pour le traitement des cancers du poumon à petite cellules. Une première pour cette forme relativement rare et agressive de cancer du poumon qui est actuellement prise en charge avec une chimiothérapie classique.

Les cancers du poumon à petite cellules, qui représentent 20 à 25 % de l'ensemble des cancers bronchiques, sont particulièrement agressifs. Malgré une sensibilité initiale à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, le développement tumoral reprend malheureusement le dessus très fréquemment.

Présentés lors du Congrès européen de cancérologie à la fin du mois de septembre, les résultats d'un essai de phase I semblent apporter un nouveau souffle indispensable à la prise en charge de ces cancers, qui n'a que très peu évolué depuis plusieurs décennies.

Le traitement mis au point est un assemblage constitué d'une part d'une molécule de chimiothérapie active et d'autre part d'un anticorps permettant de cibler la protéine DLL3. Selon les analyses des médecins du Memorial Sloan-Kettering cancer center de New-York, la protéine en question (DLL3) serait décelable chez 70 % des patients atteints d'un cancer du poumon à petites cellules et constituerait ainsi une cible tout à fait pertinente.

L'essai précoce a été réalisé auprès d'environ 70 patients chez qui la tumeur continuait sa progression malgré une première ou une seconde ligne de traitement conventionnel. Le traitement a permis d'obtenir une réponse thérapeutique intéressante pour 24 % de ces patients, un pourcentage qui s'élevait à 44 % s'ils ne considéraient que les patients chez qui DLL3 était bien présente. Un progrès considérable par rapport à la chimiothérapie actuellement prescrite et qui a un taux de réponse de 17 % en général. Enfin, autre point important pour ces cancers agressifs, la réponse semblait aussi être plus durable que celle déclenchée par la chimiothérapie, de l'ordre de 6 mois au minimum.

Cette première phase d'essai clinique ayant été largement positive, des essais de phase II sont d'ores et déjà prévus.


R.D.

Source : APMnews ; Une première thérapie ciblée prometteuse dans le cancer du poumon à petites cellules ; dépêche du 29 septembre 2015


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