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03 février 2016

Données actualisées : la survie à 5 ans des malades progresse pour certains cancers

Selon les données de survie issues de la Base commune des registres de cancers, la survie des patients atteints de cancer a progressé depuis une quinzaine d’année. Des données très encourageantes qui mettent aussi en lumière des disparités importantes dans les progrès réalisés.

Grâce aux données1 des registres mis en place progressivement depuis 1975 et regroupés au sein du réseau FRANCIM (France Cancer Incidence et Mortalité), les biostatisticiens des Hospices Civils de Lyon ont pu établir une estimation, à l’échelle nationale, de la survie des patients atteints de cancer.

Selon les cancers, les tranches d’âge, le sexe, la période du diagnostic, les chances de survie à cinq ans sont extrêmement variables. Mais d’une manière générale, les résultats sont plutôt encourageants et montrent que, dans un certain nombre de cas, les cancers sont bel et bien des maladies non plus mortelles mais chroniques.

En une quinzaine d’années, trois tumeurs solides des plus fréquentes ont vu leur taux de survie à cinq ans croître de manière très nette. Pour les cancers de la prostate, par exemple, 72 % des patients diagnostiqués entre 1989 et 1993 étaient encore en vie 5 ans après leur diagnostic, ils sont désormais 94 %, parmi les patients diagnostiqués entre 2005 et 2010. Une augmentation de 22 points, donc, pour ce cancer. L’augmentation est de 9 points pour les cancers du côlon-rectum (63 % actuellement) et de 7 points pour les cancers du sein (87 %).

En ce qui concerne les cancers du sang, des progrès sont aussi notables pour le lymphome diffus à grandes cellules B (+18 points, 85 %), le myélome multiple (+11 points, 54 %) et la leucémie lymphoïde chronique (+8 points, 85 %). Malheureusement le tableau est plus sombre pour certains cancers fortement associés à des comportements à risque tels que les cancers des voies aérodigestives supérieures et, bien-sûr, les cancers du poumon, première cause de décès par cancer chez l’homme, seconde cause chez la femme. Lors des quinze dernières années, le taux de survie à cinq ans de ce cancer n’a progressé que de 4 points, passant de 13 à 17 %. Au-delà des progrès thérapeutiques, c’est aussi un effort massif de prévention qui doit être mené pour réduire l’incidence de ces cancers.

Nouveaux médicaments plus efficaces, amélioration des conditions de prise en charge, du suivi des patients en ville, détection plus précoce des cancers grâce aux politiques de dépistage… Les chiffres sont souvent délicats à interpréter et les tendances doivent être analysées au cas par cas, notamment pour mieux orienter les politiques de santé publique et de recherche.


R.D.

1 Plus de vingt années de chiffres analysés, 53 localisations cancéreuses prises en compte (37 tumeurs solides et 16 cancers du sang) et 537 583 cas de cancers recensés et suivis dans 19 départements de la métropole.

Source : communiqué de presse INVs, FRANCIM, HCL, INCa : http://www.invs.sante.fr/Espace-presse/Communiques-de-presse/2016/Les-nouvelles-donnees-sur-la-survie-des-personnes-atteintes-de-cancers-en-France-metropolitaine


Pour en savoir plus sur les avancées de la recherche sur le cancer.