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Communiqué de presse

La prévention et le dépistage restent les meilleures armes pour lutter contre le cancer du col de l’utérus

Des recherches sont en cours pour améliorer la prise en charge thérapeutique des patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus à un stade avancé. Hélas, en France, celui-ci cause encore plus de 1 000 décès par an. Pourtant, la prévention et le dépistage du cancer du col de l’utérus reposent sur des gestes simples, indolores et accessibles à toutes. À ce jour, la couverture vaccinale contre le papillomavirus et la proportion des femmes bénéficiant d’un dépistage systématique restent largement insuffisantes. La communauté scientifique reste quant à elle mobilisée pour identifier de nouvelles pistes thérapeutiques.

Chaque année en France, on recense près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus invasif et 1 100 décès liés à ce cancer. Dans le monde, environ 600 000 nouveaux cas sont déclarés annuellement, entrainant plus de 300 000 décès. Il s’agit du 4ème cancer le plus fréquent chez les femmes, derrière le cancer du sein, le cancer du poumon et le cancer colorectal.

Afin d’identifier des stratégies de prise en charge plus efficaces des cancers du col de l’utérus déclarés, la communauté scientifique reste fortement mobilisée pour mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la formation de ces cancers, leur évolution et leur réponse aux traitements actuels pour ensuite améliorer les méthodes de diagnostics et les traitements mis en place.

La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer soutient activement différents programmes de recherche dans ce domaine.

 

À Lyon, une recherche d’excellence pour lutter contre les cancers gynécologiques.

Depuis 2021, la Fondation ARC finance notamment dans le cadre de son appel à projets SIGN’IT -Signatures en immunothérapie, le projet MET-Net, à hauteur de 600 000 euros sur 4 ans.

Ce programme est conduit par l’équipe de Patrick Mehlen, directeur de recherche CNRS au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon. Il vise à savoir identifier à l’avance, parmi les patientes atteintes d’un cancer gynécologique, celles qui seraient susceptibles de bénéficier d’un nouveau traitement anti-cancéreux, associé à une chimiothérapie et/ou une immunothérapie.

Ce traitement repose sur l’inhibition de la fixation de la protéine Nétrine -1 sur son récepteur présent à la surface des cellules cancéreuses. Il permettrait d’améliorer la sensibilité des cellules cancéreuses à la chimiothérapie et/ou l’immunothérapie.

 

La vaccination contre le papillomavirus, un geste de prévention qui doit être généralisé

100 % des cancers du col de l’utérus sont liés à l’infection par les papillomavirus humains (HPV). Un vaccin, efficace à 90 % peut être administré dès l’âge de 11 ans, pour protéger les filles comme les garçons contre ces infections, l’idéal étant de recevoir le vaccin avant le début de sa vie sexuelle.

En effet, à l’heure actuelle on estime que 80 % des hommes et des femmes sont infectés à un moment de leur vie. Ces infections par les HPV ne persistent généralement pas sauf dans certains cas avec le risque qu’elles évoluent en cancer (col de l’utérus, vagin, vulve, anus, pénis, oropharynx). Le nombre de nouveaux cas de cancers liés aux infections par les HPV, chez les hommes et les femmes, est de 6 400 par an en France.

Pourtant, en 2023, la couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus est estimée à 44,7 % chez les filles de 16 ans et 15,8 % chez les garçons de 16 ans.

 

Un dépistage systématique qui reste encore à optimiser

Le cancer du col de l’utérus peut être dépisté précocement grâce à un examen clinique gynécologique. Le dépistage permet surtout de repérer d’éventuelles lésions précancéreuses afin de les traiter avant qu’elles n’évoluent vers un cancer du col de l’utérus. On estime que 90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités grâce à celui-ci. L’intérêt est aussi que détecté au stade précoce, le cancer du col de l’utérus est alors de bon pronostic, avec un taux de survie à 5 ans supérieur à 90 %.

Entre 25 et 30 ans : le dépistage se fait par un frottis cervico-utérin (2 FCU à un an d’intervalle puis 3 ans plus tard), réalisé par un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme. C’est un acte très rapide et indolore qui permet ensuite à un anatomo-cyto-pathologiste d’observer au microscope les cellules recueillies pour déterminer si elles présentent ou non des anomalies qui font suspecter une lésion.

De 30 ans à 65 ans : le dépistage se fait par un test HPV, c’est-à-dire en recherchant des génotypes d’HPV dits « oncogènes ». Si la recherche d’HPV est négative, un nouveau test HPV est réalisé 5 ans plus tard. En cas de test HPV positif, on réalisera alors un frottis cervico-utérin. La réalisation régulière d’un test HPV ou d’un frottis, ainsi que le suivi gynécologique sont les meilleurs moyens de repérer des lésions précancéreuses : le traitement précoce de ces lésions permet ainsi de prévenir leur possible développement en cancers du col de l’utérus.

Le dépistage et l’analyse par le laboratoire du prélèvement de dépistage est pris en charge à 100 % sans avance de frais pour les femmes asymptomatiques de 25 à 65 ans inclus.

Malgré cela, on estime qu’en France, seules 59 % des femmes âgées de 25 à 65 ans ont effectué un frottis du col de l’utérus régulier.

 

 

Je reste à votre disposition si vous souhaitez échanger avec un interlocuteur de la Fondation ARC sur la prévention, le dépistage et/ou les espoirs portés par la recherche pour la prise en charge du cancer du col de l’utérus.

https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-col-uterus

À propos de la Fondation ARC

Reconnue d’utilité publique, la Fondation ARC est 100 % dédiée à la recherche sur le cancer et est exclusivement financée par la générosité de ses donateurs et testateurs.

Elle a ainsi alloué en 2023 près de 30 millions d’euros à 238 nouveaux projets de recherche porteurs d’espoir pour les malades. Pour la Fondation ARC, tout part d’une conviction : la recherche vaincra le cancer. C’est grâce aux découvertes des chercheuses et des chercheurs que nous finirons par remporter la victoire : parvenir à guérir un jour le cancer, tous les cancers.

 

Contact presse

Géraldine Musnier
Tel 06 72 68 27 21 - geraldine@agencegeraldinemusnier.com


Pour en savoir plus sur les avancées de la recherche sur le cancer.