Back to top
Intro donation

Contribuer

à la recherche sur le cancer

Contribuer à la recherche sur le cancer :

Contribuer à la recherche sur le cancer :

Don ponctuel
Don mensuel
Punctual donation buttons
regular_donation

Soigner un cancer par greffe de moelle osseuse

Vous êtes atteint d’un cancer du sang et l’équipe médicale vous propose une greffe de moelle osseuse : de quoi s’agit-il exactement ? Comment s’organisera mon traitement ? Combien de temps durera-t-il ? Quels seront les effets secondaires ? À quoi ressemblera ma vie au quotidien ?

Avec le concours du Dr Aliénor Xhaard, hématologue à l’hôpital Saint-Louis (Paris).

La greffe de moelle osseuse repose sur 6 étapes clés.

La greffe de moelle osseuse : pour qui, pour quoi ?

La greffe de moelle osseuse est un traitement utilisé pour certains cancers du sang, consistant à remplacer les cellules souches hématopoïétiques déficientes du malade par celles d’un donneur sain. Objectifs : reconstituer la moelle osseuse du patient et provoquer une réaction immunitaire contre la maladie.

En savoir plus sur la greffe de moelle osseuse

Le prélèvement en pratique

Les deux principales techniques de prélèvement des cellules souches hématopoïétiques sont la cytaphérèse et la ponction dans les os du bassin. C’est le médecin greffeur qui choisit la méthode la plus adaptée aux besoins du malade.

En savoir plus sur le prélèvement

Avis d'expert

La principale complication de la greffe de moelle osseuse est la réaction du greffon contre l’hôte ou GVHD (Graft versus Host Disease). Elle correspond à l’attaque des cellules saines du receveur par les lymphocytes du donneur. Dans sa forme aiguë, elle survient dans les trois mois après la greffe et affecte la peau, le foie et le tube digestif ; elle est dite chronique lorsqu’elle survient plus tard, et peut alors toucher tous les organes, avec une prédilection pour les muqueuses. Sa gravité dépend du nombre d’organes touchés et de la sévérité des atteintes.

Cette réaction survient dans 30 à 70 % des cas. En cause, un défaut de compatibilité entre le donneur et le receveur malgré toutes les précautions prises en amont de la greffe. Deux fois sur trois, la réaction n’est pas grave et peut être traitée avec des corticoïdes ; mais une fois sur trois, il faut renforcer les traitements immunosuppresseurs, ce qui augmente le risque de décéder d’une infection opportuniste.

Cette réaction présente néanmoins un intérêt majeur lorsqu’elle concerne les cellules cancéreuses et les détruit : on parle alors de réaction du greffon contre la maladie (ou GVL pour Graft versus Leukemia). L’enjeu est donc d’optimiser l’effet GVL tout en minimisant l’effet GVHD. Plusieurs essais cliniques sont en cours pour identifier le meilleur protocole de greffe : certains visent à réduire le risque de réaction GVHD comme l’ajout de sérum anti-lymphocytaire pendant la greffe ou de cyclophosphamides après la greffe, d’autres à frapper plus fort et plus tôt avec l’administration de médicaments en première ligne plutôt qu’en deuxième ligne. 

POUR ALLER PLUS LOIN, N’HÉSITEZ PAS À EN PARLER À VOTRE ÉQUIPE MÉDICALE.

Pour en savoir plus sur les avancées de la recherche sur le cancer.