Pour établir un diagnostic - assorti d’un pronostic précis - et proposer un traitement optimal, les cliniciens s’appuient sur des indicateurs standardisés, qui prennent en compte un certain nombre de données biologiques. Une étude publiée dernièrement par un groupe italien propose d’harmoniser les différentes approches qui ont court dans les différents centres de soin.

Actuellement cinq méthodes permettent aux cliniciens, à travers le monde, d’établir un « score » pronostique pour chacun de leurs patients atteints d’un cancer du foie. Ainsi, selon les centres de soin, les patients sont évalués selon des critères différents. Basant leur étude sur l’analyse d’une cohorte de 5 290 patients provenant de 19 centres italiens, les chercheurs ont établi une sixième méthode, réunissant plusieurs critères par ailleurs pris en compte dans l’une ou l’autre des cinq méthodes d’évaluation préexistantes.

Ayant validé cette sixième approche grâce à une seconde cohorte (2 651 patients taïwanais), les chercheurs proposent que leur méthode d’évaluation constitue un nouveau standard, à l’échelle internationale. Grâce au score pronostic qu’ils ont mis au point, il serait en effet possible de mieux mettre en lumière les différences cliniques qui existent entre les patients, et notamment entre ceux qui sont atteints d’un cancer de stade intermédiaire ou avancé.

R.D.

Source : Farinati, F. et al ; Development and Validation of a New Prognostic System for Patients with Hepatocellular Carcinoma; PLOS Medicine; 26 avril 2016