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28 octobre 2016

Cancer de l’ovaire, la réparation de l’ADN devient une cible plus large

De nouvelles perspectives pourraient s’ouvrir pour de nombreuses patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire en récidive, selon les résultats très encourageants d’un essai clinique de phase III présentés lors du dernier congrès de la Société européenne d’oncologie médicale (ESMO).

Les mécanismes de réparation de l’ADN jouent un rôle crucial dans la vie d’une cellule cancéreuse : un mauvais fonctionnement peut être à la source d’anomalies qui favorisent le processus de cancérisation, mais un dysfonctionnement trop important génère une quantité insurmontable d’erreurs dans le patrimoine génétique des cellules cancéreuses et les mène à leur perte.

C’est sur cet équilibre que joue une classe de molécules, les inhibiteurs de PARP, qui bloquent certains de ces mécanismes de réparation. Une autorisation de mise sur le marché avait ainsi été accordée à l’olaparib, fin 2014, uniquement à destination des femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire et porteuses de mutations sur les gènes BRCA1/2. Aujourd’hui, un nouvel inhibiteur de PARP semble être en bonne voie pour élargir considérablement le nombre de patientes susceptibles de bénéficier de cette option thérapeutique.

Alors que l’olaparib n’était efficace que chez les femmes porteuses de mutations sur les gènes BRCA, les résultats de l’essai de phase III, rapportés lors du grand congrès de la Société européenne d’oncologie médicale, montrent que le nirapanib, un nouvel inhibiteur des protéines PARP1 et 2, garde une bonne efficacité y compris chez les femmes n’ayant aucune anomalie dans les mécanismes de réparation de l’ADN qui dépendent de BRCA1 ou 2. La survie sans progression, chez ces femmes en rechute et sensibles au traitement de chimiothérapie au platine, passait ainsi de 3,9 mois (avec le placebo) à 9,3 mois. Sans surprise, les résultats étaient encore meilleurs chez les patientes porteuses d’une mutation de BRCA1/2 (21 mois versus 5,5 mois). La qualité de vie était sensiblement comparable entre les femmes qui recevaient le placebo et celles qui étaient traitées avec le nouvel anti-PARP.

Selon les auteurs de cette étude, le nirapanib pourrait changer la prise en charge et l’évolution de la maladie de nombreuses patientes en rechute.


R.D.

Source : APMnews ; Cancer de l’ovaire : le nirapanib allonge la survie sans progression avec ou sans mutation de BRCA ; 10/10/16


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