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Le Prix Hélène Starck 2018

Créé en 1999, le Prix Hélène Starck récompense des jeunes chercheurs soutenus par la Fondation ARC pour la présentation de leurs travaux.

Le président du jury scientifique, Éric Solary, a salué la qualité des travaux présentés cette année avant de désigner les six lauréates des Prix Hélène Starck récompensant les meilleurs présentations orales ou posters.

Les Prix Hélène Starck des meilleures communications orales ont été décernés à :

 

Floriane PelonFloriane Pelon, doctorante à l’Institut Curie à Paris, a reçu le Prix du jury pour ses travaux sur l’hétérogénéité des fibroblastes associés aux cancers (CAF) dans les cancers du sein. Les CAFs sont des cellules abondantes dans les tumeurs, interagissant avec les cellules cancéreuses et participant à l’évolution de la maladie. Au cours de sa thèse, Floriane Pelon a montré que deux sous-populations différentes de CAFs favorisent la dissémination des cellules cancéreuses mammaires par des mécanismes différents. Ces CAFs sont également retrouvés dans les ganglions lymphatiques où le cancer a disséminé. Dans ce cas, ils constituent un nouveau facteur pronostic pour les patientes ;

 

Géraldine GentricGéraldine Gentric, chercheuse post-doctorante à l’Institut Curie à Paris, a obtenu le Prix Hélène Starck dans la catégorie « post-doctorant » pour son étude portant sur le métabolisme des cellules tumorales dans les cancers de l’ovaire. Géraldine Gentric a pu montrer qu’il existe une différence de métabolisme énergétique dans les cancers les plus agressifs. Le métabolisme de ces cancers ovariens séreux de haut grade est modifié par un stress oxydant chronique et l'accumulation d’un facteur PML (Promyelocytic Leukemia, découvert dans les leucémies). Les tumeurs dont le métabolisme est dépendant des mitochondries sont plus sensibles aux traitements par chimiothérapies ;

 

Margaux HubertMargaux Hubert, du Centre de recherche en cancérologie de Lyon (Centre Léon Bérard), a été récompensée par le Prix Hélène Starck dans la catégorie « doctorant » pour son travail de caractérisation des cellules dendritiques cDC1 dans la réponse immunitaire contre les tumeurs. Les travaux de thèse de Margaux Hubert montrent que ces cellules immunitaires et les interférons de type III (IFN-III) qu’elles sécrètent sont associés à une meilleure survie des patients et à une augmentation de la réponse immunitaire. En démontrant l’intérêt de cibler les cDC1 des tumeurs, ces résultats pourraient contribuer à l’élaboration de nouvelles immunothérapies contre les cancers du sein.

 

Les Prix Hélène Starck des meilleurs posters ont été attribués à :

 

Amandine TouzeauAmandine Touzeau, doctorante à l’institut Jacques Monod à Paris, a été distinguée par le Prix du jury pour ses recherches sur les réarrangements programmés du génome de l’organisme unicellulaire, Paramecium tetraurelia. Amandine Touzeau a pu identifier le rôle d’une protéine dans le maintien de la stabilité du génome chez la paramécie. Cette découverte présente un intérêt thérapeutique potentiel puisque cette protéine est également présente chez l’Homme et qu’elle est surexprimée dans les cancers de mauvais pronostic ;

 

Marie CargnelloMarie Cargnello, chercheuse post-doctorante au Centre de recherche en cancérologie de Toulouse, a obtenu le Prix Hélène Starck dans la catégorie « post-doctorant » pour ses travaux sur la régulation de la traduction des ARNm suite aux dommages à l’ADN causés par les chimiothérapies. Les recherches de Marie Cargnello apportent un regard nouveau sur des mécanismes encore peu connus mais essentiels à une bonne réparation de l’ADN et qui sont impliqués dans la survie des cellules tumorales et le développement de résistance aux traitements ;

 

Mathilde GauchierMathilde Gauchier, de l’Institut de génétique humaine de Montpellier, a été récompensée par le Prix Hélène Starck dans la catégorie « doctorant » pour son travail sur le maintien des télomères dans le cancer. Ces extrémités des chromosomes, essentielles à la survie des cellules, sont régénérées en permanence dans les cellules cancéreuses. Mathilde Gauchier a pu identifier des protéines qui pourraient être ciblées pour bloquer ce mécanisme et ainsi perturber la prolifération des cellules tumorales.

 

 



Crédits photos : Eric M./Encre Noire/Fondation ARC • Fondation ARC


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