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46e Prix Fondation ARC Léopold Griffuel de recherche translationnelle et clinique

La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer décerne le Prix de recherche translationnelle et clinique au Professeur Martine Piccart et au Professeur Caroline Robert.
La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer décerne le Prix de recherche translationnelle et clinique au Professeur Martine Piccart. Leader européen dans le domaine des thérapies ciblées, elle a bouleversé la prise en charge des cancers du sein.

Martine PiccartNée le 18 juin 1953 à Bruxelles, le Professeur Martine Piccart est professeure associée d’oncologie à l’Université libre de Bruxelles (Belgique) et chef du département de médecine à l’Institut Jules Bordet. Elle obtient son doctorat de médecine puis son doctorat en sciences en 1993, à l’Université libre de Bruxelles (Belgique). Après un post-doctorat aux États-Unis à l’Université médicale de New York, elle revient à Bruxelles où elle prend la direction du service de médecine de l’Institut Jules Bordet en 2005.

Le Professeur Piccart s’est consacrée à la recherche translationnelle et clinique où elle s’est imposée comme un leader de la recherche dans le domaine des thérapies ciblées dans les cancers du sein et de l’ovaire. Elle a notamment activement participé à montrer l’importance du trastuzumab dans le traitement adjuvant des cancers du sein HER2+. Elle est aussi à l’origine d’un des premiers essais cliniques basant la prise en charge du cancer du sein sur un marqueur biologique.
 


 


En dehors de son activité de recherche, elle a aussi influencé le domaine du cancer en dirigeant de très nombreux groupes de coopération et de travail sur le cancer au niveau européen, avec entre autres la fondation en 1996 du Breast International Group (BIG). Cette initiative est désormais à l’origine de plus de 50 essais cliniques dans le monde entier. Par la suite, elle a aussi été présidente de l’ESMO (European Society for Medical Oncology) de 2012 à 2013 et de l’ECCO (European CanCer Organisation) de 2014 à 2015. Elle est actuellement reconnue comme une personne incontournable dans les collaborations européennes et internationales de recherche clinique contre le cancer et a participé à la publication de plus de 500 articles.


La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer décerne le Prix de recherche translationnelle et clinique au Professeur Caroline Robert. Elle s’est intéressée aux traitements des mélanomes cutanés et en particulier aux thérapies ciblées et aux immunothérapies.

Caroline RobertLe Professeur Caroline Robert est professeur de dermato-oncologie et dirige actuellement l’unité de dermatologie à Gustave Roussy. Elle possède en parallèle une activité de recherche translationnelle dans l’équipe de recherche qu’elle codirige au sein de l’unité INSERM U981. Elle obtient son doctorat de médecine à la faculté de médecine de Cochin Port-Royal en 1990. Elle est par la suite nommée professeur adjoint en dermatologie à l’Hôpital Saint-Louis (Paris) avant de rejoindre la faculté de médecine d’Harvard (Boston, États-Unis) pour y effectuer des travaux de recherche de 1996 à 1999. Elle obtient finalement son doctorat en immunologie en 2001 à l’Université Paris- Sud. Elle prend la direction du service de dermatologie de Gustave Roussy en 2005 avant d’être nommée PU-PH en 2015. Elle est actuellement présidente du groupe mélanome de l’EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer).

Sa carrière l’a amené à s’intéresser aux thérapies ciblées et plus particulièrement aux anti-BRAF et aux anti-MEK. Elle a ainsi été investigatrice principale du programme ayant abouti à l’approbation du darafenib et du trametinib. Elle a aussi eu un rôle dans de grandes études cliniques portant sur le vemurafenib. Désormais, elle continue à travailler sur les thérapies ciblées en s’intéressant aux mécanismes moléculaires de résistance. Elle a ainsi pu mettre en évidence le rôle des protéines de traduction dans la résistance aux anti-BRAF et aux anti-MEK.
 


 


Le Professeur Caroline Robert s’est aussi fortement impliquée dans le développement des immunothérapies dans le mélanome. Tout d’abord en défendant l’utilisation des anticorps anti-CTLA-4, puis, plus récemment, en pilotant des essais cliniques majeurs sur l’utilisation des immunothérapies anti-PD-1 en association ou non avec des inhibiteurs anti-CTLA-4. Ses compétences en recherche fondamentale et clinique lui ont permis d’améliorer la compréhension du mélanome tout en en améliorant les traitements.


 


Pour en savoir plus sur les avancées de la recherche sur le cancer.