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Les facteurs de risque et la prévention

Le surpoids et l'obésité

Il existe une corrélation entre le cancer et le surpoids ou l’obésité. 

De nombreux cancers sont liés au surpoids et à l'obésité qui induisent des dérèglements hormonaux (production accrue d'insuline et d'oestrogènes) et un état inflammatoire. Ces perturbations sont provoquées principalement lorsque l'activité et le nombre de cellules qui stockent les graisses au niveau de l'abdomen sont trop élevés.

Environ 30 % de la population française est en surpoids, et 8 à 17 % souffre d’obésité. Ces chiffres augmentent depuis quelques décennies dans toutes les tranches d’âge. Ils sont particulièrement préoccupants car le surpoids et l’obésité sont responsables de nombreux problèmes de santé : hypertension artérielle, diabète, cholestérol, pathologies rhumatismales…  Il existe aussi une corrélation entre le cancer et le surpoids ou l’obésité. On estime que 3 % des cancers masculins et 6 % des cancers féminins sont liés à une surcharge pondérale. Près de 2 300 décès annuels par cancer en découleraient directement.

Le surpoids et l’obésité favorisent le développement de plusieurs types de cancer : 5 kg/m2 d’Indice de Masse Corporelle (IMC) supplémentaires augmenteraient le risque individuel de cancer de l’œsophage de 55 %, celui de cancer de l’endomètre (corps de l’utérus) de 52 % ou celui de cancer du rein de 31 %. Dans une moindre mesure, le risque de cancers du côlon, du rectum, du pancréas et du sein (chez la femme ménopausée) serait aussi augmenté par une surcharge pondérale.

Plusieurs mécanismes permettent d’expliquer le lien entre le poids et le développement de cancer :

  • Les modifications métaboliques engendrées par le surpoids (développement du tissu graisseux, résistance à l’insuline, inflammation chronique…) stimulent la production de différents composés (hormones, facteurs de croissance…) qui ont une influence sur la multiplication et la différenciation des cellules.
  • Chez la femme, le tissu graisseux stocke facilement les hormones comme les estrogènes. Par conséquent, celles qui sont en surpoids ou en obésité ont plus de risque de développer un cancer hormono-dépendant comme le cancer du sein ou de l’endomètre.

Etes-vous en surcharge pondérale ?

Tout dépend du rapport entre votre poids et votre taille. Pour définir une surcharge pondérale, on utilise l’indice de masse corporelle (IMC), qui se calcule de la façon suivante : IMC= Poids (en kg) / [Taille (en mètres) x Taille (en mètres)]

  • En dessous de 18.5 kg/m2, le sujet est en état de maigreur
  • Entre 18.5 et 25 kg/m2, l’IMC est normal
  • Entre 25 et 30 kg/m2, le sujet est en surpoids
  • Au-delà de 30 kg/m2, le sujet est obèse

Exemple : une femme de 1,60 m pour 62 kg présente un IMC de : 62/(1.60 x 1.60) = 24.2 kg/m2. Elle présente une corpulence normale. L’interprétation de ces chiffres doit être faite avec prudence pour certaines populations comme les grands sportifs, pour lesquels la surcharge pondérale est essentiellement due à une forte masse musculaire, et non à une forte masse graisseuse.

Etre actif !

La surcharge pondérale est en majorité due à un déséquilibre entre les apports énergétiques de l’alimentation et la dépense énergétique liée à l’activité physique. Pour atteindre ou conserver une corpulence normale, il faut essayer de rétablir cet équilibre :

  • on recommande de favoriser l’activité physique régulière (sport, marche à pied, jardinage, …) et de limiter le temps consacré aux activités sédentaires (ordinateur, télévision…)
  • il faut adopter une alimentation équilibrée et variée riche en fruits, légumes, fibres, et raisonnée en sucres rapides et en graisses.

Pour en savoir plus, consultez la brochure "Nutrition & prévention des cancers" NACRe/INCa/DGS 2009