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L'immunothérapie

L'immunothérapie aujourd'hui

L’immunothérapie montre des bénéfices pour une variété toujours plus importante de cancers. La réponse du système immunitaire à cette stimulation se maintient au fil du temps, pour une efficacité et une espérance de vie prolongées.

L’essor de l’immunothérapie a constitué une véritable révolution dans la prise en charge du cancer. Les résultats probants de nombreux essais cliniques ont conduit à une accélération et une diversification des travaux de recherche, explorant toujours plus d’axes thérapeutiques.

Les immunomodulateurs sont particulièrement porteurs d’espoirs. Les premiers commercialisés (voir ci-contre) sont aujourd’hui testés pour plus d’une vingtaine de localisations cancéreuses et à des stades parfois précoces de la maladie. D’autres immunomodulateurs sont en cours de développement, ciblant un nombre toujours plus important d’inhibiteurs des cellules immunitaires.

Médecins et chercheurs misent aussi sur les combinaisons de traitements, en réunissant plusieurs molécules d’immunothérapies, comme pour le mélanome métastatique ou le cancer du rein. Des associations sont également testées avec des chimiothérapies, des radiothérapies, voire des thérapies ciblées, capables par exemple d’agir sur l’angiogenèse (formation de vaisseaux sanguins alimentant la tumeur). Une combinaison immunothérapie-chimiothérapie est par exemple déjà approuvée dans le cancer du poumon non à petites cellules et une combinaison immunothérapie-anti-angiogéniques dans le cancer du rein.

Quels immunomodulateurs pour quelles indications en France ?*

Nivolumab (anti-PD-1) :
mélanome ; cancer du poumon non à petites cellules ; cancer du rein à cellules claires ; lymphome de Hodgkin ; cancer épidermoïde de la tête et du cou ; cancer urothélial (vessie et voies urinaires).

 

Pembrolizumab (anti-PD-1) :
mélanome ; cancer du poumon non à petites cellules ; lymphome de Hodgkin ; cancer urothélial ; cancer épidermoïde de la tête et du cou ; cancer du rein à cellules claires.

 

Atezolizumab (anti-PD-L1) :
cancer urothélial ; cancer du poumon non à petites cellules.

 

Durvalumab (anti-PD-L1) :
cancer du poumon non à petites cellules.

 

Avelumab (anti-PD-L1) :
carcinome de Merkel ; cancer du rein.


*Ces molécules sont pour l’instant indiquées dans des cancers avancés ou métastatiques, à l’exception des mélanomes, pour lesquels un anti- PD-1 et un anti-PD-L1 sont aussi autorisés après l’opération des tumeurs localisées.

Dossier réalisé en collaboration avec le Docteur Magali Terme-Zydel, Maître de conférences à l’Université de Paris, et avec le concours d’Éric Tartour, Professeur à la faculté de médecine à l’Université de Paris et chef du service d’immunologie biologique de l’Hôpital Européen Georges Pompidou (Paris).