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Les cancers de la prostate

Cancers de la prostate : les facteurs de risque

L’avancée en âge constitue le premier des facteurs de risque de cancer de la prostate mais l’hérédité et l’exposition à certains produits joueraient aussi un rôle dans la survenue de la maladie.

L’avancée en âge, premier facteur de risque du cancer de la prostate

Le cancer de la prostate, ou adénocarcinome prostatique, est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Ce cancer de l’homme âgé est exceptionnel avant l’âge de 45 ans, puis son incidence augmente rapidement avec l’âge. À 70 ans, environ 1 homme sur 7 est atteint d'un cancer de la prostate. 


Le taux de mortalité indique le pourcentage de personnes qui décèdent de la maladie après avoir reçu un diagnostic. Pour le cancer de la prostate, la survie à 5 ans est estimée à 91% en France. 


L’origine ethnique

L’origine ethnique a été identifiée comme étant un facteur de risque de développer un cancer de la prostate ; répandue en Europe du Nord et de l’Ouest, cette pathologie est moins fréquente au sein des populations d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Néanmoins, l’incidence est élevée dans les Antilles françaises et chez les patients français originaires d’Afrique.


Les antécédents familiaux et les facteurs génétiques de prédisposition au cancer de la prostate

Il existe certaines formes familiales de cancer de la prostate, qui doivent être suspectées lorsque plusieurs membres ou parents d’une même famille sont atteints d’un cancer de la prostate, du sein ou de l’ovaire à un âge jeune.

On considère que 5 % des cas de cancers de la prostate diagnostiqués en France sont d’origine héréditaire. Ces cancers sont plus précoces et parfois plus agressifs. Les gènes impliqués sont principalement BRCA2, BRCA1 et HOXB13. Le gène BRCA2 est d’ailleurs à l’origine de l’augmentation de risque de cancer comme celui de l’ovaire et du sein.  

Une consultation d’oncogénétique doit être proposée aux patients dont les familles ont des cancers de la prostate, du sein, du pancréas et de l’ovaire ou encore aux patients ayant un cancer agressif avant 50 ans ou chez les patients ayant d’emblée un cancer métastatique.

 


Le régime alimentaire

Une consommation insuffisante en fruits et légumes, associée à une consommation trop élevée de graisses notamment issues de viande rouge, peut augmenter le risque de développer un cancer de la prostate. Un régime alimentaire occidental riche en graisses saturées entraine un risque plus élevé de développer ce cancer qu’un régime alimentaire méditerranéen ou asiatique enrichi en fruits et légumes et en poissons.


Les facteurs de risque professionnels et environnementaux

Certains environnements professionnels comme l’agriculture (ou travail agricole) semblent exposer les hommes à un sur-risque de cancer de la prostate : des polluants chimiques comme les pesticides, le cadmium, les hydrocarbures polycycliques aromatiques pourraient être impliqués, mais ces données demandent encore à être confirmées. (On appelle perturbateur endocrinien toute substance susceptible de dérégler le fonctionnement hormonal). 
Le chlordécone, insecticide longtemps utilisé dans les cultures de bananiers aux Antilles, est classé cancérigène possible (CIRC - Centre international de Recherche sur le Cancer). Depuis 2021, les cancers de la prostate induits par une exposition aux pesticides dont le chlordécone sont reconnus maladie professionnelle par l’assurance maladie.


Ce dossier a été réalisé avec le concours du Pr Alexandre de la Taille, chirurgien urologue, responsable du Département d’urologie du CHU Mondor à Créteil.