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Les cancers de l'endomètre

Cancers de l'endomètre : le diagnostic

Seule l’analyse au microscope du tissu de l’endomètre, prélevé par biopsie ou curetage, permet d’établir un diagnostic définitif de cancer de l’endomètre. Pour rappel, le cancer de l'endomètre est le 4ème cancer le plus fréquent chez la femme en France. 

Il n’existe pas à ce jour d’examen de dépistage du cancer de l’endomètre. C’est le principal symptôme, la réapparition de saignements vaginaux anormaux (les pertes pouvant être aqueuses, plus ou moins colorées de sang) après la ménopause, qui doit inciter la patiente à immédiatement consulter un médecin. Celui-ci évaluera, en fonction des conclusions de l’examen clinique et de la présence d'éventuels facteurs de risque, la nécessité de réaliser des examens complémentaires. Une échographie pelvienne permettra d’observer l’endomètre et aidera à décider s’il faut prélever un morceau de la paroi utérine, en particulier en cas d’épaississement de la paroi. L’analyse d’un fragment de la paroi utérine au microscope par un anatomopathologiste permettra de déterminer la nature cancéreuse ou non des cellules et d’établir le diagnostic. 

L’échographie est réalisée en posant la sonde sur la peau au-dessus du pubis (voie sus-pubienne) puis en l’introduisant dans le vagin (voie endovaginale). Cette échographie pelvienne permet de déceler un épaississement de l’endomètre (hypertrophie) qui peut être le signe d’une tumeur cancéreuse et de rechercher une éventuelle dissémination de cellules cancéreuses dans la région, en dehors de l’utérus (ovaires et péritoine notamment).

Généralement, une biopsie est pratiquée d’emblée au cours d’une consultation. Mais en cas d’insuffisance de matériel ou de discordance avec les éléments cliniques (par exemple une biopsie bénigne mais un aspect échographique inquiétant), un curetage sera alors réalisé. Il permet un examen visuel et des prélèvements plus importants.

Prélèvement par biopsie pour le diagnostic du cancer de l'endomètre

Pratiquée au cabinet du médecin, sans anesthésie, la biopsie de l’endomètre est réalisée grâce à l’insertion par le col de l’utérus d’un tube fin et souple. Celui-ci permet de prélever par succion un petit fragment du corps utérin. L’examen peut générer une douleur le plus souvent modérée et surtout transitoire.

Prélèvement par curetage pour le diagnostic du cancer de l'endomètre

Le curetage de la paroi interne du corps utérin, guidé par une petite caméra appelée endoscope, est un examen le plus souvent pratiqué dans un service hospitalier, sous anesthésie. Il permet un prélèvement plus abondant que la biopsie. L’utérus est préalablement dilaté avec un gaz pour permettre l’insertion d’un petit instrument de prélèvement. Le curetage ne prend que quelques minutes et la convalescence dure environ une journée. Toutefois des douleurs et de légers saignements peuvent se prolonger pendant une semaine.

Le bilan d'extension

Lorsqu’un cancer de l’endomètre a été diagnostiqué, des examens d’imagerie (échographie et surtout IRM) seront pratiqués dans le but d’évaluer l’extension de la maladie au sein de l’utérus, de rechercher une éventuelle extension de la maladie à d’autres organes et aux ganglions de voisinage et de préparer le choix du traitement et des modalités de prise en charge médicale les plus adaptées à ce stade de la maladie (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie...).


Ce dossier a été réalisé grâce au concours du Dr Marie-Aude Le Frère-Belda, anatomopathologiste à l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (Paris).