Les cancers du testicule représentent 1 à 2 % des cancers de l'homme. Les jeunes sont les plus touchés. Il s'agit d'ailleurs du cancer le plus fréquent de l'adulte jeune (15 – 35 ans). On distingue différentes formes de cancer du testicule selon le type de cellules dont la tumeur est issue. Dans 95 % des cas, il s'agit d'une tumeur germinale qui a pour origine les cellules productrices de spermatozoïdes.
Ce dossier a été réalisé avec le concours du Professeur Alain Houlgatte, chef du service d'urologie à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce (Paris) et Brigitte Boizet, directrice de recherche CNRS, responsable de l'équipe « Développement et pathologie de la gonade » à l'Institut de génétique humaine (Montpellier).
Avec le pénis, les deux testicules forment l'organe reproducteur de l'homme. Ce sont les glandes sexuelles masculines. Logés dans une poche entourée d'une peau plissée, les testicules, de forme ovoïde, mesurent en moyenne 4 centimètres de long et 2,5 centimètres de large.
En savoir plus sur les testicules et les cancers du testicule
Par mesure de précaution, les médecins proposent de réaliser une conservation de sperme dans un centre spécialisé avant le début des traitements. Dans la majorité des cas, la fertilité redeviendra normale à l'issue des traitements.
L’annonce d’un cancer constitue un traumatisme pour le patient et ses proches, d'autant plus que le cancer du testicule concerne des jeunes hommes. Grâce à l'efficacité des traitements, la grande majorité des patients reprend une vie normale mais un soutien peut être nécessaire.
Grâce à l'efficacité des traitements aujourd'hui disponibles, le cancer du testicule se soigne très bien. Les chercheurs essaient toutefois d'en savoir plus sur les facteurs de risque des cancers du testicule, et notamment le rôle des polluants chimiques.