Back to top
Intro donation

Contribuer

à la recherche sur le cancer

Contribuer à la recherche sur le cancer :

Contribuer à la recherche sur le cancer :

Don ponctuel
Don mensuel
Punctual donation buttons
regular_donation

Les cancers colorectaux

Cancers colorectaux : le dépistage organisé

En France, un programme de dépistage organisé du cancer colorectal est mis en place au niveau national depuis 2010 afin de détecter la maladie à un stade précoce et ainsi réduire sa mortalité. Il s’adresse aux personnes âgées de 50 à 74 ans, quels que soient leurs antécédents ou leur état de santé..

À quoi sert le dépistage organisé du cancer colorectal ?

Un dépistage organisé consiste à inviter systématiquement une population, reconnue comme étant à risque de cancer, à faire un test permettant de détecter la maladie à un stade précoce. En effet, les chances de guérison sont dans ce cas beaucoup plus grandes. L’objectif d’un dépistage organisé est donc de réduire la mortalité globale liée à ce cancer. 

Le dépistage organisé du cancer colorectal concerne les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans, même s’ils n’ont pas d’histoire familiale ou personnelle de cancer colorectal et ne présentent aucun symptôme évocateur. Ces personnes sont invitées tous les deux ans à pratiquer un test de dépistage. Malheureusement, le taux de participation à ce dépistage est aujourd’hui d’environ 30 %, bien en-dessous du seuil de 45 %, préconisé au niveau européen européen pour une lutte efficace contre l’incidence du cancer colorectal, et qui pourrait éviter 4 000 décès par an.

Comment fonctionne le test de dépistage du cancer colorectal ?

Les tumeurs de l’intestin et les polypes qui grossissent étant sujets à des saignements, le dépistage du cancer colorectal repose sur la recherche de sang dans les selles. Ces saignements sont généralement très discrets, souvent invisibles à l’oeil nu : on parle de sang « occulte ». Leur détection se fait au moyen d’un examen microscopique ou biochimique des selles.

Le dépistage du cancer colorectal en pratique ?

Les personnes concernées par le dépistage reçoivent par courrier de l’Assurance Maladie une invitation à retirer un kit de test auprès de leur médecin traitant ou chez un pharmacien d’officine. Elles peuvent également commander le test sur le site monkit.depistage-colorectal.fr en renseignant le numéro d’invitation qui figure sur le courrier. 

Pour réaliser le test immunologique, la personne doit prélever un échantillon de ses selles à son domicile. Un mode d’emploi joint au kit explique la procédure, simple, rapide et hygiénique. L’échantillon doit ensuite être envoyé pour analyse au laboratoire indiqué dans le kit. Le test et cet envoi sont gratuits. Son interprétation est prise en charge à 100 %.

Les résultats sont disponibles par SMS dans les 3 jours ouvrés après l'envoi ou dans les 15 jours ouvrés suivants par courrier.

Si le test est positif, un examen de l’intestin par coloscopie s’impose : il permet de visualiser la muqueuse colique pour confirmer ou non la présence de lésions évocatrices d’un cancer.

Pour en savoir plus, l'Institut national du cancer met à disposition un nouveau site d'information depuis mars 2024 : Cancer colorectal - Je fais mon dépistage - Institut national du cancer (e-cancer.fr)

En cas de prédisposition familiale ou génétique

Un dépistage individuel est proposé aux personnes présentant un risque familial ou génétique de développer un cancer colorectal. Dans ce cas, les méthodes de dépistage sont différentes. 

En cas d’antécédent de cancer colorectal ou d’adénome de plus d’1 cm chez un parent du premier degré de moins de 65 ans ou chez les deux parents quel que soit leur âge5, il est recommandé de pratiquer une coloscopie tous les cinq ans dès 45 ans. 

Enfin, les personnes atteintes d’un syndrome de Lynch ou d’une polypose adénomateuse familiale doivent bénéficier d’un suivi spécifique à intervalles très réguliers.


5. www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Depistage-et-detection-precoce/Depistage-du-cancer-colorectal/Niveaux-de-risque-chez-les-patients

 

Ce dossier a bénéficié du concours du Pr Michel Ducreux, chef de service d'oncologie digestive à Gustave Roussy.