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Le cancer

Qu'est-ce que la recherche en cancérologie ?

En permettant de mieux comprendre la maladie et ses mécanismes biologiques, la recherche a permis d’importants progrès en matière de prévention et de traitement des cancers, ainsi qu’une diminution de la mortalité associée au cancer. Toutefois, l’incidence des cancers reste élevée, la mortalité aussi, le diagnostic est souvent trop tardif, et de nouveaux progrès sont nécessaires. Les chercheurs travaillent aussi à identifier les moyens de réduire les effets indésirables des traitements, d’améliorer la qualité de vie, la santé mentale ou encore le maintien de la vie sociale (scolarité, emploi, etc.). À ces fins, les interactions entre la recherche fondamentale, la recherche translationnelle et la recherche clinique sont indispensables pour des avancées significatives.

La recherche fondamentale

La recherche fondamentale en cancérologie vise à comprendre l’ensemble des mécanismes impliqués dans la naissance et la croissance des tumeurs. En décryptant le fonctionnement d’une cellule cancéreuse, en le comparant à celui d’une cellule normale, les chercheurs peuvent identifier des processus qui ont un rôle crucial dans le développement de la maladie. Ces clés sont autant de cibles contre lesquelles des médicaments peuvent ensuite être développés.

En pratique, cette recherche est essentiellement conduite dans les organismes publics de recherche (Inserm, CNRS, universités). Elle est financée par les pouvoirs publics, mais aussi par de nombreuses fondations ou associations pour la recherche, comme la Fondation ARC.

La recherche clinique

La recherche clinique est une recherche appliquée. Elle ne vise pas à comprendre des phénomènes biologiques mais cherche à évaluer la sécurité et l’efficacité de nouveaux traitements ou de nouvelles méthodes diagnostiques. Lorsqu’un médicament semble prometteur pour lutter contre la maladie, quatre phases d’essais cliniques doivent être successivement conduites. Elles ont des objectifs différents :

  • Phase 1 : étudier la tolérance et les effets secondaires d’un médicament,
  • Phase 2 : déterminer le dosage et le protocole d’administration du médicament,
  • Phase 3 : comparer l’efficacité du traitement testé à celle du traitement de référence en répartissant les patients en deux groupes tirés au sort (randomisation),
  • Phase 4 (qui commence après la mise sur le marché du médicament) : signaler aux autorités de santé tout effet secondaire non répertorié (phase de pharmacovigilance).

L’ensemble du processus est nécessaire pour vérifier que la nouvelle molécule présente une tolérance acceptable et une efficacité suffisante. Les effets observés au cours de cette recherche clinique peuvent servir à la recherche fondamentale pour découvrir de nouveaux mécanismes d’action des médicaments et de résistances.

Participer à un essai cliniques

La combinaison des progrès accomplis grâce à la recherche fondamentale, la recherche de transfert et la recherche clinique permet de proposer des traitements toujours plus efficaces aux patients. Ces avancées ne peuvent être réalisées sans les milliers de malades qui acceptent chaque année de participer aux essais cliniques en France et dans le monde. Participer à un essai clinique permet d’accéder à de nouveaux traitements qui s’avèrent parfois plus efficaces que ceux qui font actuellement référence. C’est aussi un moyen de faire progresser la recherche au bénéfice de futurs patients.

Les modalités des essais cliniques sont rigoureusement encadrées : un essai clinique ne peut être conduit qu’après autorisation d’un Comité de protection des personnes (CPP). Une fois l’essai autorisé, un médecin peut proposer à un patient d’y participer s’il présente le profil ciblé par le protocole de l’étude (âge, stade et nature de la maladie…). Il lui présente en détail les objectifs poursuivis ainsi que les modalités et les risques liés au traitement expérimental. Le patient est libre d’accepter ou de refuser de participer. S’il accepte, il signe un consentement éclairé, révocable à tout moment, avant ou durant le déroulement de l’étude. Au cours de l’essai, le patient est étroitement surveillé selon un programme défini dans le protocole.

S’il décide d’arrêter sa participation, il recevra le traitement de référence de la maladie. Pour connaître l’ensemble des essais ouverts à l’inclusion en France en cancérologie, il ne faut pas hésiter à en parler à son oncologue.

La recherche translationnelle

La recherche translationnelle permet d’accélérer les progrès thérapeutiques en rapprochant les acteurs de la recherche fondamentale et ceux de la recherche clinique. Elle passe essentiellement par le renforcement des coopérations habituelles entre les deux domaines pour faire émerger des projets de recherche communs aux organismes de recherche et aux établissements de santé. Le continuum ainsi créé permet d’accélérer le progrès en vérifiant des hypothèses biologiques par des expérimentations cliniques ou, à l’inverse, en utilisant des observations cliniques pour découvrir des mécanismes biologiques fondamentaux. Le patient reste au coeur des thématiques abordées et des objectifs recherchés. 


Ce dossier a bénéficié du concours du Professeur Nicolas Penel, oncologue médical et chef du département de cancérologie générale du Centre Oscar Lambret (CLCC).