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Les cancers de la vessie

Cancers de la vessie : les facteurs de risque

L’âge et le tabagisme constituent les deux principaux facteurs de risque de cancer de la vessie. Il existe également un sur-risque associé à l’exposition professionnelle à certains composés chimiques. 

Le risque de développer une tumeur vésicale augmente avec l’âge. Par ailleurs, plusieurs facteurs de risque, qui sont évitables, ont été identifiés.


Le tabac

Les fumeurs ont un risque 5,5 fois plus important de développer un cancer de la vessie que les non-fumeurs.

Ainsi, le tabagisme serait à l’origine de 40 % des cas de cancer de la vessie. Il apparaît en outre que plus le tabagisme est important et/ou ancien, plus le risque tumoral est accru. 

Parmi les personnes atteintes d’un cancer de la vessie, 39% sont des femmes. Il s’agit d’un chiffre qui augmente puisque le tabagisme est plus fréquent chez les femmes qu’auparavant.


Le risque professionnel

Entre 5 à 25 % des cancers de la vessie chez l’homme seraient liés à une exposition professionnelle à un produit cancérigène. 

Les amines aromatiques par exemple, sont des substances utilisées dans l’industrie du goudron, des pneumatiques ou du textile qui augmentent le risque de développer un cancer de la vessie. Pour limiter, voire éviter totalement l’exposition à ce type de composé, les entreprises sont tenues de mettre en place des mesures de prévention.


Les facteurs infectieux

Dans certaines zones géographiques, essentiellement en Afrique, la bilharziose est une infection par un parasite appelé schistosome qui a aussi été identifiée comme facteur de risque de développement de certaines tumeurs de la vessie. Dans la majorité des cas, ces infections augmentent le risque de tumeurs non urothéliales. Des études sont en cours pour savoir si les patients qui ont été infectés par ce parasite dans le passé présentent également un sur-risque de développer ce type de tumeur.


D'autres facteurs à l'étude

Aujourd’hui, la recherche travaille à préciser l’impact d’autres facteurs de risque : la prise de certains traitements médicamenteux (cyclophosphamides en particulier) ainsi qu’un antécédent d’irradiation pelvienne.