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Les cancers du col de l'utérus

Cancers du col de l'utérus : vivre avec et après la maladie

Le diagnostic de cancer est une épreuve difficile. L’équipe médicale est là pour aider et orienter les patientes et leurs proches tout au long de cette épreuve.

L’entrée dans la maladie

Après le choc lié à l’annonce de la maladie, il est important pour la patiente d’être accompagnée pour qu’elle puisse s’impliquer progressivement et de façon personnalisée, dans sa prise en charge. Ne pas se sentir démunie et éviter les baisses de moral contribuent en effet à l’efficacité des traitements. Dans cet objectif, le soutien des proches est important, ainsi que celui du personnel soignant qui peut entendre les inquiétudes et répondre aux interrogations exprimées.

Plusieurs dispositifs extérieurs à la famille et à l’équipe soignante peuvent également aider la patiente à accepter la maladie et à faire face : elle peut, par exemple, trouver du soutien auprès de structures d’écoute et d’information. Il peut aussi être bénéfique d’échanger avec un psychologue ou psycho-oncologue. Ces spécialistes peuvent être consultés au sein des services d’oncologie. Dans le cas contraire, il ne faut pas hésiter à demander conseil à l’équipe médicale.

Sur le plan pratique, la fatigue ou les effets secondaires liés au traitement peuvent limiter les capacités de travail. Dès le début de la prise en charge, la question du maintien de l’activité professionnelle est discutée avec l’équipe médicale. Les caractéristiques de la maladie, le traitement et sa tolérance, l’état physique et la profession exercée, le ressenti de la patiente entrent en ligne de compte. Un arrêt de travail de quelques semaines ou de quelques mois pourra alors être prescrit pendant toute la durée du traitement.

Les médecines complémentaires, un soutien aux malades

Acupuncture, hypnose… peuvent avoir leur place dans la prise en charge d’un cancer. Elles semblent apporter un possible bénéfice aux patientes, notamment en les soulageant de certains effets secondaires associés aux traitements anti-tumoraux.

Toutefois, les médecines complémentaires ne peuvent en aucun cas se substituer aux traitements spécifiques du cancer. Par ailleurs, certaines approches, par exemple en phytothérapie, peuvent interagir avec les traitements anti-tumoraux, réduire leur efficacité ou en augmenter la toxicité. C’est la raison pour laquelle, il est très important de discuter avec le médecin qui prescrit le traitement anti-tumoral avant d’avoir recours à une médecine complémentaire.


Le suivi après le traitement

Des examens de surveillance réguliers sont essentiels pour les patientes qui ont été traitées pour un cancer du col de l’utérus. Ces examens permettent de s’assurer qu’il n’y a aucune récidive.

Au terme du traitement d’un cancer du col, suivant l’étendue initiale de la maladie, on réalisera un examen clinique complet et des examens d’imagerie si nécessaire. Ainsi, l’examen de suivi a lieu tous les quatre mois pendant deux ans, puis tous les six mois pendant trois ans, puis annuellement. Cependant, ce rythme peut varier en fonction de la situation clinique et s’adapter à la patiente.


La sexualité

Pour en savoir plus

Suite à un cancer du col de l’utérus, les conséquences sur la sexualité sont réversibles ou peuvent le plus souvent être traités. 

En cas de chirurgie, il est d’abord conseillé d’attendre la cicatrisation complète. Le processus peut être plus ou moins long en fonction de l’opération. Par la suite, des gênes ou des douleurs peuvent être ressenties lors des rapports : celles-ci peuvent être liées à la cicatrice mais aussi à un raccourcissement du vagin ou à un durcissement des tissus lié aux séances de radiothérapie. Des traitements hormonaux, des gels lubrifiants ou d’autres moyens (laser par exemple) existent pour atténuer ces conséquences physiques des traitements. 

Les conséquences psychiques de la maladie et de son traitement sont une composante à ne pas négliger, surtout dans le cas d’un cancer qui touche directement les organes de la sexualité et de la reproduction. Le dialogue peut permettre de trouver des solutions et d’atteindre un nouvel équilibre. Ainsi, il est important de communiquer avec son partenaire mais il est également possible de se faire aider par des professionnels (psychologue, sexologue…) ; l’équipe médicale, des associations d’aide aux malades, les lieux d’information au sein de l’établissement de soins peuvent orienter les patientes vers les consultations adaptées.


Avoir un enfant

Pour en savoir plus

Lorsque le cancer du col de l’utérus est diagnostiqué à un stade avancé, la prise en charge radiothérapeutique et chirurgicale concerne l’ensemble de l’utérus (col et corps) et rend le plus souvent impossible une future grossesse. Chez les femmes jeunes ou ayant encore un projet de grossesse, une préservation de la fertilité est possible par recueil et conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux, en vue de la réalisation ultérieure d’une assistance médicale à la procréation. L’équipe en charge du traitement oncologique adresse le plus tôt possible la patiente au Centre d’étude et de Conservation des oeufs et du sperme humains (CECOS) le plus proche de chez elle afin de procéder à ce recueil.

Concernant les dysplasies ou les carcinomes in situ, l’opération chirurgicale, qu’il s’agisse d’une conisation ou de l’ablation du col de l’utérus, est moins invasive et permet de préserver la possibilité d’avoir un enfant par la suite. Toutefois, en cas d’ablation du col, une grossesse peut être à haut risque (fausses couches, prématurité) et une césarienne sera obligatoire lors de l’accouchement.

Contacts utiles

L’Institut national du cancer (INca)
Consacre un dossier sur les cancers du col de l’utérus sur son site www.e-cancer.fr. L’Institut y propose notamment un annuaire des associations et des lieux de prise en charge du cancer. L’INCa met également à disposition des patientes et des proches, un service d’information et d’écoute au 0 805 123 124 (service et appel gratuits) du lundi au vendredi de 9h à 19h et le samedi de 9h à 14h.

 

ARCAGY-GINECO
Groupe spécialisé en recherche clinique et translationnelle dans le domaine des cancers de la femme (cancers gynécologiques et cancer du sein métastatique). Il met en place et coordonne des essais cliniques en France comme à l’international. Il définit des nouveaux standards de traitement et les diffuse
dans le monde entier. 

www.arcagy.org/arcagy-ginecoorganisation-et-recherche

 

IMAGYN (Initiative des Malades Atteintes de cancers GYNécologiques)
Association créée en 2014 par une dizaine de patientes atteintes de cancers gynécologiques pour sensibiliser, partager, soutenir, informer les patientes, leur famille, leurs proches et toute personne concernée par tous les aspects des maladies gynécologiques (prévention, annonce, suivi, prise
en charge pendant et après le traitement) et aider à faire avancer la recherche.

www.imagyn.org

 

L’association Étincelle, rester femme avec un cancer
Propose en France des espaces d’accueil et de bien-être pour les femmes atteintes d’un cancer.
www.etincelle.asso.fr

 

L’embellie
L’association Les Ateliers de l’Embellie propose un choix d’activités pour la personne malade et son entourage. La boutique propose une large gamme de produits spécialisés.
www.embellieboutique.net


ROSE UP
L’association RoseUp accompagne, informe et défend les droits des femmes touchées par le cancer pendant et après le cancer. Elle édite Rose Magazine, un magazine gratuit et un site d’information et de témoignages pour les femmes concernées par le cancer.
www.rose-up.fr


La Ligue contre le cancer
Les 103 Comités départementaux de la Ligue contre le cancer mettent à disposition des malades de nombreux services d’aide et d’information : https://www.ligue-cancer.net/article/26257_la-ligue-pres-de-chez-vous


Ce dossier a été réalisé grâce au concours de la Pr Cécile Badoual, de la Pr Anne-Sophie Bats, du Dr Nicolas Delanoy ainsi que du Dr Huyên-Thu Nguyen Xuan (Hôpital européen Georges-Pompidou, Paris).